FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • c'est pas porte de Brandenburg ici
    gurten, ich liebe
    sympa la haie
    N19 spirit
    quel endroit Doubs quand même
  • Jeudi 30 Juin 2016
  •  

     5h35, je quitte cette zone peinarde, malgré la proximité directe de la N4. 

    Bonne douche hier soir, resto nickel le « Nationale 4 », qui fait genre Diner. Il n’y a pas que des bouibouis où c’est le salaire de la peur de prendre une douche sur cette route. 

    Enfin il n’y a pas de grève sur les radios du service public, on va pouvoir peut être profiter des dernières émissions annuelles avant la grille estivale. Déjà que samedi midi c’était la dernière définitive de l’excellente émission de l’excellent Philippe Meyer, La prochaine fois je vous le chanterai. Le ciel lui tienne en joie, même si on peut toujours l’écouter dans son émission du dimanche matin sur Culture, mais c’est plus politique.

    La 104, l’A4 passe au vert, mais ça va déjà pas tarder à passer à l’orange, et l’orange c’est l’arrêt normalement. Je connais bien le code de la route moi !

    Même pas 45’ plus loin, je pointe au gardien de la cour de Geodis Calberson à la porte de Bercy, mais le client que je livre dans cette cour n’ouvre qu’à 8h, pas grave, j’ai de la place pour garer et boire un café, tout en étant Bercy par le ronron du périf. Décontracté quoi, moi je fais du Paris moi ! Et moi ça m’a jamais dérangé moi, d’abord. Ça va super bien le Paris.

    Trèves d’humour, ça commence à remuer à 7h30. Je vais voir, je fais bien car on m’accorde un quai.

    Vidé le film pour une plateforme du livre à 8h05, retour sur mes pas, c’est à dire sur l’A4. Et là c’est que du bonheur vu qu’est c’est plutôt le bon sens.

    J’arrive à Lognes à 8h30. Je connais ce fournisseur, fait 2 ou 3 fois. C’était pas en fluo sur mon atlas. Il est des bleds comme Valladares, Santa Eugenia de Ribeira, Zehdenik, Döbeln ou bien d’autres que l’on surligne en fluo plus facilement et fièrement que d’autres. Lognes, ça m’était pas venu à l’esprit. Injustement d’ailleurs, car ils sont plutôt sympas. J’ai le quai de suite. Et pas de sketches du genre on a trop d’emballages on n’en veut pas. Les pauvres, ils ont fait une haie géante avec le stock qu’ils ont de la même référence que j’emmène. Au moins y a rein à tailler.

    9h15, je repars vers le retour que je viens de connaître. Gonesse pour 2 x 25.

    Ça merdoie comme habituellement après Villevaudé, mais 9h55 j’arrive tranquille dans la boîte d’inox bien proprette et sans aucun camion. Là encore, c’est fort sympathiquement qu’on me demande d’ouvrir un côté. C’est du feuillard, donc on sort tout, les gommes, équerres, sangles. J’aime bien, ça rappelle ma jeunesse récente de quelques mois. J’ai l’impression de faire un job, MON job. 

    10h50 je repars avec 19t, pas tout à fait complet. Mais on rentre qu’avec ça, y a rien d’autre dans la boîte.

    Direction le 25 par diverses routes, la 104, D471, N4, RD231 et enfin la bonne vieille 19. 

    Un peu de GO à la Total à Sourdun. Je casse une graine juste après Troyes, avant Lusigny. Il flotte 2 3 gouttes histoire de quand même un peu salir le camion cette semaine.

      

    Quelle belle route cette 19, autre chose que sa parallèle n° 4. Et c’est une route qui a une âme. On passe tout prêt de la Boisserie, à Colombey, on s’imagine croiser la DS avec tante Yvonne à l’arrière. 

    Ou bien plus léger, si comme le chantait Thiéfaine, dans sa chanson dédiée à la cancoillotte, quand il dit qu’on ne trouverait plus la cancoillotte qu’en sexshop, elle aurait forcément été acheminée par cette route. L’A5 n’existait pas.

    Pause douche au resto à Semoutiers, juste avant l’autoroute. Je ne connaissais pas, ce resto parait bien sympa, et la douche est correcte aussi. 

    Unique bout d’autoroute du jour, obligatoire, d’ici à Langres nord. C’est bon d’avoir le temps.

     A Fayl Billot, qu’est ce qu’on fait ? de la vannerie d’accord, mais on s’arrête aussi à la boulangerie. J’ai résisté au traditionnel achat du pâté. Pour le goûter, ça ferait gourmand quand même.

    J’ai prévu du pain, car je sais pas où je vais poser ce soir. 

    Mes 2 bleds sont tout prêts de Pont de Roide. 

    J’arrive avec 8h54 à Vermondans, chez l’un des 2. La cour n’est pas fermée, ça bosse encore, je vais voir. Demain c’est 7h, et on peut dormir là, il y a déjà un CZ.

    Impec. Il est 19h passé.

    Il fait encore chaud, j’entreprends une ballade jusque la commune voisine de Pont de Roide. Bled qui a une grosse usine d’inox où j’allais depuis plus d’une trentaine d’années, avec mon père, des chauffeurs puis tout seul comme un grand. Ça fait 5 mois que je suis pas venu ici. 

    Je fais quand même des photos du Doubs qui coule sublimement contre cette usine. C’est tous des sites anciens de Peugeot. Le cadre est magnifique.

    Puis retour au camion, et repas au coffre, profitant du semblant d’été, même si la cancoillotte n’est pas trop une spécialité estivale, mais sur une boule tranchée de Fayl Billot, c’est un régal.