Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
J’ai mis la radio en mode réveil assez tôt ce matin, pour écouter la dernière de Pat’Co, c’est toujours émouvant. Un matinalier, surtout un bon, ça fait partie de la famille, au camion comme à la maison. 7 années qu’il assurait la tranche. C’est marrant, tout le monde lui rend hommage, ses chroniqueurs, mais en le cassant un peu, eux restent fidèlement au bercail. Bon, on ne vient sans doute pas les débaucher non plus. En tous cas il fini en grandeur avec Bernard Lavilliers comme invité.
Bernard qui va avoir une émission estivale qui lui sera consacrée le samedi. Ça tombe bien je vais déjà pouvoir écouter la 1ére vu que je charge pour Poissy. C’est bien, après la douche aux 4 Bornes, j’ai le temps d’étudier le nombre de bornes pour ma destination, en arrivant par le nord, Compiègne, Creil, Croix verte, c’est quasi kifkif que par A4/N4, mais en évitent l’A86 et A15 qui risquent d’être compliqués cette fin de journée et début de vacances.
Je mets en route à 11h20, les quelques ronds point entre l’Eurotransit et l’usine font que déjà la mécanique est chaude au bout de 10’ de route. Bon, elle va pouvoir refroidir aussitôt, car à la réception centrale à l’entrée, on me dit que je n’ai créneau pour vider la forge qu’ à 14h...
Pfff, ce serait bien de le savoir. J’appelle par principe à Mulhouse, ben oui, ils savaient pas non plus. Alors le Poissy en foulée, c’est mort, ce sera vidable que demain. Pénible tout ça. C’est gavant d’être volontaire tout en ayant aucune info.
Le pire dans l’histoire, je n’ai pas de pain, ni de monnaie. Il y a quand même le gardien qui est sympa là dedans qui me fait de la ferraille sur 10€ pour que je puisse me payer un jambon beurre de chez Daunat, appelé « le goûteux », moi j’aurais plutôt appelé ça « le dégeu ».
A la radio, c’est la dernière de Nagui (mais de la saison, hélas...), c’est même pas en direct, le pharaon est certainement déjà dans sa Porsche sur la route de ses vacances. Le fils Lagardère ne pourrait pas le débaucher lui ?
Je zappe vers le 12h30 de Culture où on apprend le décès de Simone Veil, il y a beaucoup de choses à dire, une grande dame qui a fait de la politique uniquement par convictions.
Je retourne à la réception vers 13h25, discrètement, on ne sait jamais, ça a changé d’équipe. Mais niet, 14h on me dit.
Finalement, c’est aussi bien, je peux continuer d’écouter le 13-14h d’Inter en hommage à Simone Veil, c’est intéressant.
A 14h, je peux rentrer, sans saisie, sans papier, pour aller vider. Mais avant, je vais encore au guichet des éxpé, et là, bonne nouvelle encore, ce n’est que 18h35 officiel, 17h au mieux, bref, ce ne sera plus de la foulée, mais demain pour vider. On ne m’avait pas vendu le truc comme ça...
Maintenant qu’il est 14h20, j’attends 30 pour boucler 3h, alors que je n’ai roulé que 3kms depuis ce matin.
Je rentre au proche quai, juste quand il se met à pleuvoir, mais comme il faut.
Bien trempé, je rentre au quai, le cariste me demande la feuille, quelle feuille, y a pas de saisis, j’ai pas de feuille moi. Lui répond, j’ai pas de feuille, je peux pas vider moi. Bon, je retourne à pinces à l’entrée, maintenant que je suis trempé, peu importe. Le gars de la réception centralisée soupire (tout comme moi) et appelle le cariste en direct pour lui dire qu’il n’y a pas de saisie aujourd’hui. C’est bon, il va vider.. Le cariste a dû prendre son poste, ça aurait été bien de lui dire avant.. Ils m’énervent tous aujourd’hui. Retour au quai, c’est entamé, et le cariste s’excuse quand même.
C’est vide rapidement, le cariste s’excuse une 2éme, c’est bon, c’est bon. Je ressors à l’entrée de l’usine pour poireauter une énième fois jusque 17h. ça va, je tombe déjà sur Denis, un copain de chez Steff qui a passé l’âge de la retraite, je le connais depuis tout gamin, et il m’appelle encore p’tit gamin ! je le voyais pas mal sur la Belgique ces quelques récentes années, mais ils ont perdu leur trafic, alors il tourne aussi en rond pas là.
A la radio, ils rediffusent une radioscopie avec Simone Veil. Et alors que je suis plongé pleine lecture avec retard, d’un cdb made in Scotland, avec ma carte Michelin n°713 sur le volant pour suivre la A9, un petit coup de klaxon à côté, un beau Daf 106 bleu, c’est la maison Boe, Pascal. Ah ben c’est cool ça si tout le monde vient me rendre visite. Bon, c’est de la croisure marathon, il attend pas Pascal, il court. A lui, on lui avait vendu de venir à tout prix avant 17h, et finalement non, c’est bon, alors il prend le temps de m’offrir le café, sympa, tout comme sa machine batave.
Je rentre enfin dans l’usine derrière Pascal vers 17h. Y a 2 quais, dont encore de l’attente au 1er. J’en suis plus à ça près, même si y a des jours comme ça on aurait envie de enfin changer de trémery.
Je me sauve du 2éme à 18h30, direction l’A4, c’est pas vraiment l’autoroute du soleil en ce jour de départ, ni celui du week end rallongé. Il fait de sacrées averses même, entre de méga coup de soleil, ce qui offre de jolis arcs en ciel. Je m’arrête au pain à la station au niveau de Verdun, je ne sais pas encore où je vais atterrir.
Je retrouve finalement la N4 à la Féré Ch. J’ hésite à pousser jusque Poissy, mais faut que je refasse 30’ en chemin, et je ne suis pas sûr que le gardien me laissera rentrer là bas vu l’ heure qu’il sera.
Bon, aller, je sors à Châtres, à la zone logistique. Ici le gardien me laisse rentrer, j’ai fait semblant de dire que j’allais au resto, et fait semblant d’être étonné d’entendre qu’il était fermé le vendredi soir. Mais il a été sympa.
Il est 22 h20, j’ai pas fait grand chose, mais basta quand même.