| Carnet de bord de Aout 2017 | Partager sur Facebook |
Bien dormi dans le noir, et la jauge est comme hier soir, qui était déjà basse.
Je vais voir à la station, et il y a bien un bar, et même des douches, impec. Douche propre et spacieuse, oui, mais pas d’eau chaude. Pas grave, il suffit de se remémorer l’attente sous le cagnard de hier, et on sait apprécier.
Je déjeune ici aussi, et suis presque encore en avance, alors j’ai le temps de faire le pare brise comme il faut. Ça fait moins mal après quand on regarde les photos prises en route.
Décollage à 7h45, il se met déjà à flotter sur Clermont. Ça ne fera pas de mal.
Sortie à Montluçon, aux Vérités, pour mettre un peu de gazole.
Pascale me sonne, à Clisson, ils m’attendront jusque 16h30. Je pense y arriver vers 16h.
Enfin peu importe, je ne rechargerai pas aujourd’hui, vu que c’est avant 16h à Nantes.
Un coup de RCEA, ça ne fait jamais de mal, on peut mitrailler un peu de Portugais ou Galiciens que j’affectionne.
Je quitte cet axe à Bellac pour grimper direction Poitiers. Les 4h30 sonnent bien après Lussac.
Juste avant de m’arrêter, il m’a semblé que je suivais le Combronde qui m’avait donné des infos diverses hier. Il montait sur Mortagne dans le 85. Il était bien pari 2h avant moi, il a peut être fait 11h cette nuit.
Je ne m’éternise pas dans le repas, 30’ sieste comprise.
A la radio, presque dans les grands titres, ça cause de l’Alsace, Dannemarie, où la municipalité a érigé des silhouettes de corps féminin, faute de goût sans doute, il y a lever de bouclier des féministes. Peu importe, mais c’est marrant, dans ce bled, au moment des fêtes, l’hôtel de ville a ses tours de fenêtres qui s’illuminent de diverses couleurs, alternant rose, violet, façon eros center ou club... là encore, je ne juge pas, mais le goût peu paraître discutable..
Le dernier bout de route trace bien, Parthenay, Bressuire, Cholet, de la belle 2x2. Je cale à 82, histoire de rattraper un peu le pic de consommation de hier soir.
Je sors bien comme m’a dit le Combronde, une petite route qui passe à la Romagne et rejoint Clisson, et on arrive à la cartonnerie. Vu le type de bobine que je chargeais, il m’avait déjà donné le n° de quai à suivre, et à ne pas louper, car sinon c’est un tour de l’usine gratuit. Bon la rue qui va au quai en question est en travaux, donc tour dans l’autre sens et tombe quand même dessus. Le cariste est bien là, et m’attend bien. Il est 15h55. Il est cool, je peux rentrer dans la semi entre chaque bobine pour enlever les équerres. C’est un gars de la prod, le cariste de la réception s’en va à 16h. En théorie c’est 15h30 dernier carat pour arriver.
En recalculant, j’aurai mis 11h45 de volant, y a pas, ça coupe quand même via le Puy.
Je repars à peine 45’ plus tard, direction Nantes. Passage à Gefco à Ste Luce sur Loire pour emprunter des europes, je suis dans le bon sens sur la sortie de Nantes. Faut juste que je googelise pour retrouver l’agence, c’est plus compliqué à trouver que celle de Mulhouse qui a quasiment une sortie d’autoroute dédiée.
A peine 10’ récépissé compris, je repars vers le ring sud Nantais, dans le mauvais sens cette fois. Direction porte de Bouguenais, sous le pont de Cheviré, vers où je recharge demain matin. Ça merdoie 15 20’, j’arrive à me poser tout près, au resto de la Ferme.