Carnet de bord de Aout 2018 | Partager sur Facebook |
Décollage après la douche et le 1er pain beurre de la semaine à 8h. A 25 je suis chez le logisticien ardéchois. Y a un problème dans la phrase, logisticien, ardéchois. Si si, ça existe même en Ardèche ce métier. Mais ça va, je vide au mon Arboç, dans un bâtiment dans son jus. Et puis ça commence à 8h40, un horaire pas commun. Je file ensuite à Romans pour les 10 IBC du devant, chez un labo, je bouge 2 3 palettes de tissu, pour les sortir, et sort le tout dans la foulée, ça traine pas. Ce tissus va dans le 42, mais je n'irai pas, à la place je vais ramasser un lot à PLV (Portes lès V). Ça charge avant midi, quelques palettes de matos pour le 08. C'était un truc bien pour moi, du matos pour boulangerie. Mais j'ai consigne de remonter au dépôt, quai no1 dans une ville qui finit en “ieu” dans le 38, comme beaucoup de ville du 38, tout comme avant je trainais souvent dans une ville qui finissait en « heim » comme beaucoup de villes du 68. Bref à midi et des poussières, je suis à quai chez mon désormais nouveau donneur d’ordre.
Bien reçu, des présentations, j’ai un peu de lecture, et quoi tamponner aussi. On me montre la boquette qui m’est réservée. Sympa. On se met de suite au boulot pour décharger les quelques palettes avec Valentin, un jeune qui va retourner à l’école pour une dernière année, patience !
Et là encore une poignée de main qui me fait plaisir, je fais connaissance avec Régis, dont mon coatch ne tarit jamais d’éloges, le fayot ! Bref je suis content. On papote déjà pas mal, d’ici, du boulot.
Il est bientôt 14h, rien ne va mal, mais je vais déjà aller charger un complet à Beaurepaire en régio, avant de repasser pour un contrôle des équipements et d’autres trucs. C’est à la coopérative, des palettes de graine pour oiseaux. Faut le temps pour charger, par les côtés. Le cariste va doucement dans les trous. Pour demain St Priest 6h, rien ne va mal.
Repassage à Jarcieu, pour le contrôle et points des équipements, sangles, valise ADR…
Puis Régis m’explique le lavage, que je m’emploie à squatter aussitôt, vu qu’il n’y a pas foule. Juste un collègue Lorfeuvre devant, bien sympa, qui avait déjà vu une photo de mon camion sur le net, que j’étais en train de laver justement, mais à la brosse manuelle ! Un beau jouet cette piste de lavage, qui inviterait facilement à y passer 2h30 et faire preuve de zèle. Une bonne trentaine de minutes me suffisent, et me satisfont. Et j’ai quand même rdv demain à 6h. Je pars vers 17h30, un peu rouge sur Vienne, mais bof pas trop envie de passer à travers avec ce chargement. En effet y a du grumeau à la sortie de Vienne vers le nord. Une bagnole déboule de la droite devant moi pile quand ça freine en même temps devant. Idiot ! Je pile bien, pas de bruit, tout paraît normal. Je m’arrête quand même à Communay, bingo, tout le chargement est penché come il faut en avant. SMS et photo au chef. Verdict aussi sec, ils vont te refuser, retournes quai 1, on va essayer de refaire.
Demi tour à Communay, il est 18h30 passé, ça bouchonne bien quoi. A quai à 19h30, Régis est resté, et Philippe aussi est à la manœuvre. Les 1eres pal ne tiennent même pas en les reculant, on les redresse une par une un peu à la main grâce à une sangle, elles reviennent, puis les retape contre un panneau debout contre des fûts gerbés. Ouf ça revient propre assez facilement. 20h30, c’est finit, Patrick conclut par un « ni vu ni connu ! », alors que Régis en fermant le dépôt vérifie bien que les chats ont eu à manger. Moi je vais couper à quai du coup, pour être à 6h à St Priest, plus trop le choix. Voilà, c’était la 1ére connerie, il en fallait bien une, mais je ne l’espérais pas si tôt.