Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
Bien dormi, presque aussi bien que dans le Lot, juste pour différence un méga éclairage de la rue, mais sécurisant du coup un peu le secteur.
A 6h, je vais voir la boutique, leurs petits camions partent sans doute à l’assaut des terrasses de la capitale, je peux prendre la place, c’est à l’intérieur, y a largement la place pour tourner dedans, ouvertures des côté et c’est plié à 30, palettes reprises.
Je vais pas bien loin, 4 kms depuis là au suivant, à Rungis. Y a marqué 8h sur les papiers, je vais quand même voir. Déjà pas moyen d’entrer dans la rue en question, sur laquelle donnent les quais tous occupés. C’est des petits camions ravitaillant l’aéroport apparemment.
Je m’y faufile par une autre rue parallèle et arrive à me garer sur un parking voiture et vais voir à pied. La réception c’est bien 8h..
J’ y retourne à 7h35, je trouve du monde et toujours autant de camions dans la rue. Le gars me dit de venir et de se mettre dans la rue aussi pour vider. C’est un peu le boxon mais ça va vite, un peu moins pour ressortir. Faut être patient.
Direction le dernier dans le 92 à Villeneuve la Garenne. Soyons fou, j’opte pour l’itinéraire le plus court, le périf, l’extérieur.
Une fois dessus, ça peut aller. Je le quitte quand même pour l’A3 et A86. ça ne roule pas trop mal. J’arrive à Villeneuve la Garenne bien avant 10h. ça va, c’était avant 11h surtout. Je n’ai guère mis qu’1h15 pour faire les 43 kms, c’est pas trop mauvais encore.
Là ça vide dehors, par le côté les 16 dernières palettes. Mais que c’est long, au compte goutte. Enfin Pascale a un peu de neuf, mais c’est pas la joie, 4,50m, où ça, dans le 91, Etampes, on retourne dans le sud quoi..Non c’est pas la joie, faut tout se retaper à l’envers...Je repars d’ici péniblement à 11h20, bien attendu 10’ les palettes euro.
A peine reparti que ça re-sonne du boulot, un autre 91 vient de tomber, Villebon sur Yvette. Mais c’est encore la dèche, ça ne fait que 2 mètres.
Par où je passe, le périf, et l’extérieur toujours, ma foi c’est vert. J’aurais pu prendre aussi la D7 et visiter les hauts lieux de l’honnêteté et de l’intérêt public de hauts de Seine, Levallois, Puteaux, Neuilly, on doit même voir l’Ile de la Jatte. Mais non, les rentrées d’argent fictives ce n’est pas pour nous, alors on ne se promène pas. Sauf que la porte de St Cloud, c’est un peu long le boulevard à Boulogne pour rejoindre la 118. Et même pas moyen de se garer 3’ pour aller chercher sa baguette. Durdur. Enfin en même temps, je n’aurais pas pu également me garer pour aller chercher du fromage de Sèvre..
Je m’en fous ça avance quand même, cette 118 mène assez vite à Villebon sur Yvette, dans la ZI de Courtaboeuf, zone très tranquille. Je trouve le client, entrée étroite, je vais voir à pied dans la cour il est midi 30 passé. Je croise un mr d’un certain âge qui me demande texto, « Que cherchez vous mon cher ami ? » je réponds que je viens charger « reculez votre camion là, vous savez conduire? » « Et on s’occupera de vous à 13h, comme ça vous pouvez manger votre sandwich, vous avez ce qu’il faut ? »
Excellent le gars qui devait être le boss de la boîte, même si je n’ai pas osé lui répondre que je n’avais pas de pain. Je l’imagine patron encore paternaliste ce monsieur, en gros pas l’arriviste de nos jours aux dents qui rayent le parquet avec toute sa panoplie de mépris.
Il repart dans sa BM des années 80 ou 90 en me saluant.
Je range un peu les pal euro en attendant, car oui, je n’ai pas de pain, j’aurais dû le dire à mon cher ami, il m’aurait peut être emmener déjeuner avec lui n’est ce pas.
A 13h, je vois du monde, et ils me chargent assez vite une espèce de filmeuse. Pas où je veux, car c’est avec un gerbeur, et ça tombe au niveau de l’essieu tracteur. Pas grave, vu qu’il n’y pas de fret. ça ne traîne pas, à 15 je repars vers le sud, 118, 104. Arrêt à la BP tristounette, où je trouve enfin du pain.
Mais je ne peux pas consommer sur place, vu que le parking est blindé. Je trouve place sur la N20 mais ça remue bien. Je ne traîne pas.
J’arrive à Etampes à 14h15, c’est une fonderie, un camion va s’en aller, je prendrai la place. Mais le cariste me dit qu’il doit faire sa pause. A 14h20, bizarre. Peut être qu’il n’a pas mangé ce midi.
J’ai le temps d’ouvrir, et préparer quelques sangles, c’est des grosses pièces. La pause traîne en longueur. Et Pascale m’appelle, elle vient de trouver du complément. Où ça, sur le 91 ? mais Brétigny, faut remonter quoi ! Y a 7m, on les trouveras, je fins de ranger les palettes euro et faudra optimiser les pièces ici.
Le type se repointe à 15h passé. Je lui dis pour optimiser les palettes, les tourner tout ça. Ça ne l’enchante pas...De plus, ça mets encore bien 10’ avant de démarrer, il bricole son téléphone, oreillettes en place...C’est un peu énervant. Comme le reste, je lui fais rebouger les palettes car il ne les collent pas assez. A chaque fois il doit enlever se oreillettes pour entendre ce que je lui dis.. C’est assez énervant... Bref, il se fout de ma poire, mais je ne dis rien.
Aux papiers, à la dame des éxpé, en disant au revoir, je demande si ça ne pose pas de problème que le cariste ai des oreillettes en bossant. En expliquant qu’à la base je n’ai rien contre, mais que pour guider c’est pas l’idéal. Là gros blanc, derrière, des gars attablés en réunion entendent tout... La dame des expé ne sait plus où se mettre. A mon avis, dans les messieurs, il y a le boss. La dame me répond, ben il écoute de la musique. Je réponds que d’accord, mais que j’avais l’impression d’ennuyer le cariste déjà que la pause avait traîner en longueur. Le monsieur, peut être le boss, me répond du bout des lèvres qu’ils vont passer le message... Merci au revoir..
Vu la scène, il devait être en pleine réunion clientèle pour la signature du contrat du siècle...
Tant pis, ça m’a fait du bien, 1h30 pour 5 palettes faut pas déconner..
Je remonte donc la N20 pour pas un grand bout, on est vite à Brétigny. Du 92, ça m’aurait plus contrarié..
C’est chez un transporteur, et c’est des célèbres fenêtres de toit de marque déposé avec un petit r dans un rond. Ça va assez vite, sympa et tout et y a même pas 7m, j’ai embêté pour rien ce très volontaire cariste de tout à l’heure. En attendant il devrait en prendre plein les oreillettes..
Il est 17h, c’est un jour de départ en vacances, je ne fais pas la différence avec un autre jour, ça ne roule pas plus mal que ça, juste la cuvette de Corbeil qui freine bien. Je retrouve la N4 assez vite. Il faut bien finir une semaine.. Pour rentre ce soir, c’es mort de chez mort, j’arrive à Perthes tranquille en 3h15.
Quelle délicieuse journée.. Basta !