Carnet de bord de Mai 2017 | Partager sur Facebook |
Une coupure à la maison, c’est mieux si elle est grande, démarrage à 6h45. Route via Oderen, ça va de soi avec 4t.
Ça merdoie un poil en accédant à l’A36 à Mulhouse, big travaux de mise en 3 x voies oblige.
J’arrive au guichet national à 8h20 où mon programme n’est pas encore défini, ce n’est pas le travail qui manque apparemment. Ce sera une tournée Normande de 4 lots dont 3 dans l’usine et un à Colmar. Je largue donc mes palettes europe de lundi avant d’aller à l’usine.
Ces dernières vides, en quittant le quai, je croise un collègue bleu du 73 avec son beau T bleu aussi, un ex italia liner, il est désormais affrété comme moi sur le natio. Je me sens moins seul. On papote bien 45’.
Je file à l’usine, y a du taf qui attend. D’abord vider les conteneurs de hénin Beaumont au 4C1 où j’y reprends 1m, ça va tout bien.
2éme enlèvement au parc à vide du ferrage, la pause se termine à 11h30, ça ne traîne guère pour poser 7m de bacs. Le dernier, c’est en mécanique, c’est blindé de camions, dont des Bernardo Marquès, encore des Vigo liner quoi et un gars du 35 qui charge aussi pour la Galice, à part qu’il posera sa semi à Montoir. Apparemment la route maritime va monter volume, c’est assez nouveau depuis ici. Ça vend moins de rêve. C’est comme ça, il faut vivre avec son temps.
De mon côté, je prends une pile d’emballages qui ne monte pas encore sur la Normandie via péniche, ça ne traîne pas, ils ont l’idée de me la charger dehors sans passage à quai. Je quitte l’usine à midi, incroyable.
Direction Colmar, mais avant, passage au pain à l’aire de Battenheim. Dur de se garer, j’achète ma baguette et me sauve.
Je l’attaque dans la cour du client à Colmar.
Ça charge à 13h30, des palettes de film plastique.
Je me sauve à 14h, route via le Bonhomme, avec 10t, ça va bien faire et ça change un peu de la 66 et le Bussang. Par Sigolsheim, au pied du vignoble, c’est super joli.
Je fais les 30’ après Perthes. J’en profite pour situer les fournisseurs et clients de demain, je n’en connais qu’un seul sur les trois 27 + un 14.
Ce week end, j’ai récupéré un smartphone de mon beau père, c’est un cadeau d’abonnement, il est tout neuf, même plus gros que celui qui a chuté la semaine passé. Mais il n’est pas rapide, faut pas être pressé pour se géolocaliser et situer une rue dans maps. J’ai installé le Sytadin, pareil ça pédale. Genre vaut mieux vérifier que ce n’est pas la circulation de la veille qui s’affiche. C’est pas dramatique, faut juste s’y faire. En gros, c’est comme si on passait d’une boîte i-shift à une ZF.
Bon la bonne nouvelle, il est déjà tard et je devrais passer Paris sans trop de difficulté et pourquoi pas aller dormir au 1er client à Givors.
Je garde la N4 jusque Pontault, quand on aime, on ne compte pas et c’est tout vert pour la suite, 104, A4, A86 nord. Juste l’accès de l’A15 à Gennevilliers qui bouche un peu. Enfin, il est quand même 20 h30 passé.
Plus loin, à la station avant Cergy dans l’autre sens, c’est le retour à la Roumanie d’avant 1989, une file impressionnante de voiture qui attendent pour faire sans doute le plein, bien 2kms.
Je continue paisiblement sur la N14, où à la Total Access plus loin, est également prise d’assaut. C’est sur que c’est Vexin d’avoir le réservoir vide en temps de grève. Bon, je n’ai pas trop à faire le malin, ma jauge est au quart, et je ne me suis pas trop inquiété. On verra demain sur la Normandie. Je quitte la N14 un peu après pour prendre la route de Dieppe. Un panneau indique la maison du pain, ça rend le lieu sympathique. Faut dire que c’est bien joli, un genre de Champagne, mais plus verdoyant et moins délabré au niveau des villages que le côté N4. Puis c’est N15(D915) et on arrive en Normandie en même temps que le bled de mon client. C’est dans la zi à l’entrée. C’est encore ouvert. Ils ne vident pas les emballages là, mais ils me donnent un plan pour aller à 1 ou 2 kms de là. Ils préviennent même leurs collègues. Bref, bien sympas, mais ça sert à rien je suis au taquet en amplitude et demande si peux dormir ici, dans la rue. Pas de souci. Impec, il est 21h, et je peux squatter la douche.