FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2020 Partager sur Facebook
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  • si les ricains ne pourraient ne plus être là
    un dépot Amazon plus typique
    camarade Christophe du 26
    N44
    N67
  • Mercredi 16 Septembre 2020
  •  

    RAS ce matin, et en plus rien payé en parking. Il fait bon en France finalement. C’est bien brumeux mais déjà doux, je démarre un peu avant 9h. 

    J’arrête 45 minutes plus tard à l’aire de Baie de Somme pour une douche, ça se trouve dans un bâtiment à part que l’on accède avec un code obtenu à la caisse.

    Je suis frais et dispo pour affronter la plateforme géante de vente en ligne à Boves,  en pleine campagne picarde 1h plus tard, il est 11h. JPP qui va enfin prendre sa retraite, on l’a pas beaucoup entendu à l’époque. Et dire que se construit la même chose vers Remoulins à proximité de Pont du Gard.. 

    Bon en tous cas, ça n’empêche pas que le personnel au poste de garde soit sympathique. En plus avec ma livraison pour la maintenance je rentre immédiatement vers un quai.

    Mais par contre à ce quai, je retrouve la procédure maison comme tout le monde, c’est à dire mise à quai encadrée par un des nombreux membres du personnel affecté à cette tâche, qui surveille nos faits et gestes. Je monte dans ma semi pour enlever la barre et les 2 sangles, ah non, interdit. Elle prend note et c’est au déchargement qu’ils géreront, bon pourquoi pas. Une fois à quai, le meilleur arrive, il faut dételler le tracteur… Pourquoi? Car en raison de la situation, la salle d’attente est limitée à 7 personnes et donc remplie, il faut donc désolidariser la semi mais quand même donner la clé du tracteur qui lui est calé et attendre sagement en cabine..

    Quel cinoche. Mais bon c’est demandé avec le sourire et un peu de compréhension de leur part, donc ça sert à rien des agresser, il font leur boulot, un peu débile, mais leur boulot.

    Et en plus c’est long, la semi ne bouge qu’au bout de 3/4h. Je casse alors la croute. Je fais gaffe de ne pas me couper avec mon opinel, sinon on n’aurait plus le droit de manger sur le site sauf avec couteau en plastique.  J’ai largement eu le temps, ça dure bien autant de temps avant que les papiers ne reviennent, tout ça pour une palette. Le type qui revient avec les papiers est bien désolé encore, reconnait que c’est vraiment le binz ici. Qu’il ne sait pas ce qui se passe aux quais pour que ce soit si long. Ils sont juste passeurs des papiers du guichet aux chauffeurs. Au moins ils ont la parole libre que je lui dis, il n’y a pas des micros partout. Je quitte donc enfin cette plateforme 2h plus tard pour une seule palette. Ce n’était que la 2éme fois que je livrais ici, mais depuis que ça existe, je n’ai encore jamais acheter un truc là dessus, et j’ai réussi à en survivre.

    Heureusement, je recharge pas loin, Maxime m’a envoyé un petit complet de boissons à prendre à Estrées Deniécourt, où on va souvent. Par la N29 tranquille, histoire de renouer un peu avec la picardie de Jean Pierre,  j’arrive là bas à 13h30. C’est la guerre, impossible de rentrer, des camions partout. Je me gare sur une entrée en face. Y a mon collègue affrété du 26, Christophe. Il vide et recharge. Ici au moins ça ne traine pas. je rentre même pas 1h après et charge par les côtés. On est heureux d’ouvrir ses côtés, de charger vite fait, après l’épisode amazonien. Je repars à 15h direction Jarcieu. Encore un peu de N29 jusque St Quentin nord. Je ne sens pas les 26t, elles paraissent bien moins lourdes qu’une palette pour un site de vente en ligne. 

    Je prends la natio à Reims, N44, 4 et 67, à pleine charge ce n’est pas plus raide que full A26 et A5. Pause 30 repas au péage de Semoutiers et je termine les 2h à rouler jusque Chalon nord, dans une zi tranquille à Chatenoy le Royal. Il est 21h50, je peux valider enfin une 11h. Un Marie Blachère pas loin, ça devrait aller.