| Carnet de bord de Juin 2016 | Partager sur Facebook |
Ce matin il faut partir un poil plus tôt, pas grand chose juste 20 mn par rapport à d'habitude, je dois déposer Solène pas loin de son lycée. J'ai donc pris l'ensemble de Seb pour cette semaine, un bon FH 3/500, de la vraie mécanique réactive...
C'est donc à 4H40 que je quitte Négrondes, il fait relativement doux, va falloir songer à sortir les pantacourts et surtout ça aura bien séché partout je devrais pouvoir garder l'ensemble assez propre cette semaine.
Je ne vois pas passer le temps sur la déscente, on discute, on déconne, rien de désagréable. Je jette la miss en bas de la côte de la Garonne à 7H00, Tonio son prof est déjà là, 2 bises à tout le monde et je finis d'arriver chez Jonathan.
En passant j'ai jeté un oeil sur le port là où je dois recharger, il y déjà une bonne dizaine de 6*4, tranquille je vais pouvoir faire un quart d'heure à Ambarès avant de revenir ici le temps que tout ce petit monde soit chargé.
Ca vide au propre ce matin, limite trop de poussière même, jamais content le garçon!!! Le temps que je vide, le café est en train de couler, tout bien. On se refait le week end et je me tire charger sur la zone portuaire.
J'ai eu le nez fin, quand j'arrive Xavier est entrain de charger le dernier camion si bien qu'à 8H00 j'ai 31T600 de cailloux dans la Stas et à 8H05 je me jette tel un mouton de panurge dans les bouchons Bordelais du matin.
Effectivement 2 caisseux se sont bombés en descendant le pont d'Aquitaine, du coup ça plante de partout et comme la côte de la Garonne débouche en entonoir sur la rocade ben ça fou un sacré merdier.
Pourtant je ne vais pas loin ce matin et je sens que je vais bien galérer tout au long de la matinée. J'ai 3 tours entre Bassens et Bacalan à côté de la nouvelle cité du Vin, un truc qui a encore coûté la valeur d'un bras d'inspecteur gadgets quand il le déplie. Sans compter les 300 000 Euros qui ont juste suffit à financer l'inauguration la semaine passée. Vu que tout va bien autant en profiter!!!
J'aurais pu garder les quais et passer par le pont Chaban Delmas mais bon c'est verboten, et les quais et le pont donc je me lamente dans le merdier du matin. Je sors en bas du pont d'Aquitaine et je dois repasser dessous ensuite, c'est farci de travaux et de déviations par ici mais bon en charge c'est le moins déconnant. Une heure pour enfin arriver à destination, je trouve de suite. Grande plate forme pour vider, pécable rien à dire.
Pour repartir je dois emprunter les voies du Tram, autant vous dire que je suis perdu moi là dessus, et surtout avec leur signalisation bien spécifique, je suis plutôt cambroussliner que centre ville liner.
Au retour ça va beaucoup mieux dans mon sens, en 25 mn je suis revenu à Bassens avec 3H35 depuis ce matin. Si ça veut coller je devrais pouvoir revenir ici pour finir ma coupure, avec un peu de bol suivant le rechargement ce soir je pourrais passer en 9H et rentrer de bonne heure. C'est la saison des foins et j'aimerais en mettre un petit peu par terre ce soir.
Ca molasse un peu pour rattrapper la rocade mais rien de méchant, le deuxième tour se fait sans encombres si bien que je reviens pour charger avec 4H27, il est 10H25. Coupure pendant le chargement, et j'avance jusqu'à la bascule en saut de puce tel un Samu 88 pour ne pas flinguer ma coupure. C'est toujours ça de gagner si je veux recharger avant midi à Ambarès. Re café, contrôle du serrage des roues et faut y retourner.
C'est fluide de chez fluide maintenant, je ne perds pas de temps, je donne mes 3 bons signer le temps que je vide. Je suis pile poil dans les clous pour charger avant midi, un petit coup de fil pour m'annoncer quand même à Ambarès. Je suis attendu comme le messi, pas le petit qui tape dans la citrouille vous l'aurez compris.
A midi je repars direction Cubjac ou Terrasson, je ne sais pas trop encore si ça charge à Condat ou Terrasson ce soir, on avisera en arrivant sur Périgueux. Je garde quand même l'autoroute pour remonter et je me pose au péage à Neuvic pour torcher un bout de bain et caler une 15 on ne sait jamais.
A 14H le boulot tombe ce sera Terrasson, shitttt ça ne m'arrange pas surtout qu'il y a des travaux à l'entrée de la ville qui durent une éternité et voilà la déviation qui a été mise en place. Si je la respecte je rallonge mes heures de plus de 45 mn donc tant pis je passe par le centre ville, c'est indiqué sauf desserte locale, c'est litigieux ces panneaux là mais aujourd'hui je fais comme ça m'arrange épicétout.
Je flippais un peu pour vider ma terre mais elle est descendue proprement, tant mieux. Plus qu'à m'avancer charger, Gilles n'attendait que moi on dirait. Passage en bascule et je me pose à l'ombre pour faire ma dernière 30.
A 16H10, quand je repars c'est Florian qui entre dans la carrière, il est fin fin en heures et pareil par la déviation il serait marron. Je lui donne mon point de vue, sans bien sûr l'obliger, c'est lui qui voit. Du coup il fera comme moi. Pas pas pris.
Le temps du retour on cale le taf de demain avec Fabien à Bordeaux, demain je roule encore tout seul c'est parfait. 17H30 fin des émissions chez Volvo avec 9H40 de manche. L'orage semble monter, du coup je vais oublier le massey et la rotative pour ce soir, c'est bien aussi!!!!