Carnet de bord de Juin 2016 | Partager sur Facebook |
Ca faisait bien 5 jours que j'attendais cette journée, c'est la fin de la semaine et je suis arraché de fatigue. Après mes obligations matinales, il est déjà l'heure de décoller de Périgueux. Un peu de changement aujourd'hui, c'est direction St Laurent du Médoc, bien sûr ce n'est pas le bout du monde mais ça me sort de mon habituelle zone portuaire.
On descend à 3 vers Bordeaux ce matin, bien calé sur notre canal habituel et accompagné par un ciel bien bas. Le week end arrivant il fallait bien qu'il pleuve à moment donné.
La descente se fait tranquillement et on quitte Nico au niveau de la sortie 8, il continue vers la sablière. On se pointe avec Florian à 7H30 au dépôt du Conseil Général, j'ai un doute sur le fait qu'on puisse vider, pourtant il y a déjà des agents, l'un d'eux nous convie à aller boire le café avec eux, voilà un bon plan et du coup on va caser la 45 ici. Le temps de se caféiner et de préparer la plate forme de déchargement que la coupure est déjà belle et bien terminée.
Pour la suite c'est direction St Jean d'Illac, pas besoin de repasser par Bordeaux je coupe par Castelnaud, Ste Hélène et Blagon; il faut environ une heure. A 9H30 passé, je file vers Mérignac, nouveau chantier pas difficile à trouver surtout que Nico m'a guidé en live. Accès limite quand même dans un virage sans aucune visibilité, mais les gars du chantier assurent la sécurité et je peux effectuer ma manoeuvre tranquillement. Je suis septique quand à la stabilité du terrain, c'est sablonneux par ici, et j'ai pas envie de sortir le câble aujourd'hui ni les autres jours d'ailleurs.
Je recule à tatons et re avance plusieurs sur mes traces histoire de bien damer pour ressortir sans problèmes. Ca s'enfonce légèrement, rien de méchant ça le fait bien et je n'ai plus qu'à soulager ma brouette de ses 31T500 de sable. Signature du bon et je dégage de là, enfin je dégage oui juste de 2 mètres car je recharge sur place du déblai.
C'est la nouvelle mode désormais de livrer sur un chantier et de le débarrasser en même temps, je n'ose même pas penser combien on est payé pour ça.
Avant de charger je me renseigne auprès du pelliste de la came à recharger, je n'ai pas envie qu'il me foute des gros morceaux dans la Stas ça le ferait moyen. En fait c'est tout simplement de la terre mélangée à de la grave, c'est parfait.
Ca charge au pif par contre donc pour le poids c'est aléatoire ou moins loin même, Ambarès ça ira bien. Pas bon de livraison, rien que dalle, je fais quand même une lettre de voiture.
Je dois donc trimballer ça jusqu'à Ambarès, la rocade est encore bien chargée, il est pourtant 10H30, et évidement ce n'est pas aujourd'hui que je dois perdre du temps. Je n'arrive pas encore à me projeter pour cet après midi, je calcule et re calcule encore pffff que c'est pénible.
Le plus pénible c'est de passer à Ambarès juste pour contrôler le poids et prendre un bon de livraison. J'ai le choix pour la destination ce sera donc Terrasson, mais d'abord il faut en rajouter 5 tonnes. Je me disais aussi que le Volvo relancait bien à la sortie des ronds points !!!
Petit point sur les heures, reste plus que 4H25 sur la journée, va falloir faire tourner les roues pour remonter. Si ça coince je trouverais bien une âme charitable pour venir me chercher.
A midi le texto des rechargements tombe, comme de fait exprès ce sera rechargement à Condat pour moi,et Terrasson pour Florian, faut être bien fait sans déconner... Bon ben du coup j'irais vider à Cubjac.
Je casse la croûte à L'aire du Manoire, papiers, ménage et faut déjà y retourner. Il tombe des cordes et j'apréhende déjà le fait de descendre au fin fond de la carrière à Cubjac, ça va être craignosse pour remonter c'est certain. Déjà il me faut trouver un endroit stable pour benner, finalement ça descend bien, la benne est même super propre. Je ne rebâche pas non plus, avec ce qu'il tombe je n'ai pas envie de me tremper la tronche, il me tarde juste de me tirer de là.
Comme prévu c'est bien la merde, à mi côte ça ne veut plus rien savoir c'était prévisible. Après 17 mn et 12 trains de pneus plus tard je me sors de ce foutu merdier, j'ai la haine je n'ai qu'une envie c'est de rentrer au dépôt et me tirer en week end. La raison l'emporte sur la colère, je file à Condat avec ceratinement mes slics maintenant, et bien sûr le manque d'heures pour rentrer. Plus la peine de s'agacer maintenant je prends le temps d'aller à Condat, je me cale avec Nico pour l'endroit du relais. Ce sera à Cubjac à côté du cimetière.
Au chargement il manque presqu'une tonne, je vais en voir jusqu'à la fin sans déconner, tant pis ce soir je me casse comme ça j'en ai plein les baskets et j'ai 8H10. 45 mn plus loin je retrouve mon collègue pour le relais, je saute dans la clio et je me rentre direct à la maison. Je ne passe pas au bureau on s'est dit ce qu'on voulait (ou pas) par tel avec le chef... Affaire à suivre!!!
Fin d'une semaine que j'aurais trouvé pénible, je vous souhaite un joyeux Euro de foot, ou un bon week end à Nogaro.
La bise à tous