Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
21H40 ce soir, je quitte mon si attachant hameau. C'est rare pour moi le dimanche soir sauf en saison Intermarché. Mais ce soir c'est pour un bon tour, je pars en double avec le boss pour Charleville Mézières RDV 7H30 demain matin IMPERATIF.
Un petit café chez le boss et à 22h02 c'est parti pour un bon road trip de nuit. Bon on n'a pas fait 10 mètres que mon portable sonne, c'est ma chérie qui part en vitesse à la maternité. Les contractions sont là, faut y aller.
Pour moi c'est marche arrière, grand coup de stress aussi évidemment, puis l'impératif demain matin et tout et tout...
En moins de 2 la solution est trouvée, c'est mon collègue Seb qui prend le relais, son taf de demain n'a pas de caractère urgent. Moi je saute dans ma caisse et file rejoindre ma chérie que ses parents ont déscendu. 1er verdict des infirmières...l'accouchement est iminent... Bon ben on y est!!!
Plus qu'à attendre et laisser faire les choses...
Il est exactement 9H24 ce matin lorsque ma vie prend un grand tournant... Me voilà papa d'une petite Camille et d'un petit Arthur, j'ai la tête à l'envers, je chiale comme un gosse. Je vous raconte ma vie mais c'est énorme tout ça, et chapeau à Sophie, chapeau mesdames vous êtes vraiment balaises dans des moments comme ça!!!
Tout va bien pour tout le monde c'est parfait. En début d'après midi je peux donc repartir au taf, je n'y ai pas la tête mais bon j'ai juste 2 bricoles à faire qui seront vite faites.
Je prends le Daf de Nico qui lui est parti ce matin avec l'ensemble de Seb, je vais lui charger à Brantôme pour lui gagner du temps. Il reprendra son ensemble là bas vu qu'il vient y vider un tour de bois.
A 17H30 quand il arrive, je termine juste de sangler, il n'a plus qu'à balancer ses affaires dedans et se tirer, je vais gérer le chargement qu'il ramène. Demi heure plus tard pour moi c'est vide.
Je prends la route de Boulazac, je file chez Doumen déposer le plateau qu'ils nous ont prété pour faire un de leurs tours. Je le pose côté manutention à côté de certains Dinausores de plateaux et autres vieilles remorques agées de plusieurs décénies...
Je m'éternise pas et fonce chez Volvo déposer le tracteur de Seb sans oublier d'ateller la benne afin qu'il puisse partir tranquille demain matin.
Il est 19H30, je passe faire un petit coucou à la petite famille et je me rentre chez moi pensif, il est 22H00...
Il est 7H20 ce matin quand je quitte le dépot, aujourd'hui mon tracteur à 4 ans pile poil il faut donc le passer au contrôle technique. RDV 8H à Périgueux c'est parfait. J'ai derrière moi la surbaissée que David et Seb ont chargé hier matin à Reims. Ils n'ont pas traîné les loulous, à 19H30 hier soir ils étaient de retour.
Aux mines RAS pour mon pétarrou, c'est bon pour un an. Je prends ensuite la direction de Tonneins, Fauillet exactement, je vais vider des parpaings bourrés de polystirène. Je ne connaissais pas ce style de produit, c'est pas top à transporter, y'a 44 palettes pour 23T800 mais ça bouge comme pas possible. C'est pourtant super bien sanglé mais les parpaings sortent tout de même des palettes.
Enfin bon j'arrive sans avoir rien cassé ni perdu à 11H10 pour vider. Ca va très vite, le cariste choppe les palettes par 2. Le temps de ranger les sangles et les équerres et de signer les papiers qu'il est juste 11H45.
Pour la suite c'est chargement à Bon Encontre en banlieue Agenaise chez un agriculteur. J'hésite à garder la 113 jusqu'au bout mais bon je ne vais pas jouer, je vais prendre l'autoroute à Damazan.
Je passe un coup de grelot au type, il me rassure de suite en me disant de ne pas venir chez lui car c'est étroit et il y a des branches basses. On se donne rendez vous chez un concessionnaire de matériel agricole toujours à Bon Encontre pour 13h30. Sympa le gars n'empêche.
Cassage de graine avant Agen et j'en profite pour discuter 5 mn avec l'ami Jérôme du 44, reconnaissable avec son Daf décoré et sa taut rouge.
A 13H30 je suis au RDV et mon type est là aussi avec son pulvérisateur porté. Il le pose au milieu de la cour et c'est avec un élévateur qu'on le jette sur mon plateau. Le temps de charger et de sangler il est déjà 14H40, c'est pas simple à ficeler ce truc et faut dire que je n'ai pas l'habitude non plus. 7 sangles pour un appareil de 2x2.50x2.20, normalement il ne devrait pas s'envoler!!!
C'est parti direction Celles à côté de Ribérac (24), je remonte par Villeneuve sur Lot et Bergerac. La RN 21 est vraiment pourrie comme route c'est dingue. Puis Mussidan et à St Vincent de Connezac je coupe au travers sur les conseils de mon pote Bibiche. C'est de la petite route mais je gratte bien 15 mn et évite de me fader la déviation de Ribérac.
Il est 18H quand je me pointe pour vider, j'avais prévenu en partant, je suis attendu. Le client qui finalement je connais, on a eu fait du foot ensemble dans une autre vie quand j'habitais dans le secteur. De suite la bonne ambiance est de mise.
Pour vider il n'a que son tracteur et sa fourche, certes pas du petit matériel mais bon le pulvé pèse quasiment 1T200...
J'ai vu le moment où le John Deere allait avoir les roues de devant au carré. Une heure quand même pour descendre l'outil, un mimi à tout le monde et je me casse. Je rentre par Tocane et Brantôme, j'en profite pour laisser le plateau aux palettes pour demain matin et je rentre en solo au dépot. 8H40 au tachy c'est parfait!!!
20H15 je saute dans ma caisse pour rendre visite à ma petite tribu, 23H retour maison, petite journée mais je suis bien cassé...
Pas la peine de partir aux aurores ce matin, mon chargement ne sera pas terminé avant 9H30 donc autant garder un peu d'amplitude, car ce soir c'est sûr ce sera nocturne...
8H c'est parti en solo direction Brantôme, à mon arrivée le plateau est aux 3/4 chargé. Avec du bol je pourrais partir plus tôt que prévu, bon je n'ai que la tasse et non pas le bol, je quitte les lieux à 10H30 allourdis de mes 600 palettes vides pour La Roche sur Yon.
Du coup pas le temps de niaiser aujourd'hui, va falloir faire tourner les bielles. Plein d'ad blue à Ruffec et tout debout jusque chez le client, la N10 au taquet au risque de...
Je n'aurais pas mis 4H de conduite pour monter jusque là, ça aura bien fonctionné, je suis tout seul au déchargement. En 46 mn c'est plié, c'est vraiment des champions dans cette boutique, toujours à fond et dans la bonne humeur. Que demandait de mieux???
A 15H15, les pendules sont remises à zéro, plus qu'à filer recharger en pays cagouillard, à Vars exactement en Charente. Comme toujours là bas ce sera de la paille à destination du Cantal demain matin.
Je déscends par la même route que pour la montée, ça fait pas mal d'autoroute mais pas trop le choix, je dois passer au plus rapide. A tout juste 18H je suis en place au hangar pour charger. Les jours ont bien raccourcis je voudrais éviter de sangler à la frontale. 1H30 se seront écoulées tout de même pour charger et sangler. J'ai rallongé la charette d'un mètre gare au dénivelé sur la route.
Le plateau est plein de 58 bottes de paille, hauteur toujours border line et un peu plus de 14,50 mètres de long. Passage en bascule viteuf à la coopérative du coin, plus petit point sur les heures. Ca sent bon le 9H15 de conduite aujourd'hui, et personne pour venir me récupérer pour rester dans les 9h. Tant pis on verra pour la suite si je la considère pour une 9 ou une 10!!!
Avec 20 tonnes autant dire que ça file pour rentrer, la déviation d'Angoulême passe au taquet. Petit coup de freins pour les ponts de Mareuil et Monsec, je sais que ça passe mais c'est vraiment fin fin, surtout ne pas prendre trop confiance.
A St Pierre de Côle avec un tel chargement je dois impérativement tirer par Thiviers, voilà où je grille mon quart d'heure de trop mais encore une fois pas le choix, pas envie de couper les câbles téléphoniques au cul de la semi en rentrant...
Il est 21H40 quand je pose la camionette sur la béquille avec 9H10 shitt!!!
Je rentre direct à la maison je repars dans 9H...
Ce matin il faut préparer le baluchon pour le restant de la semaine, mon retour est prévu samedi. Ca ne me pose pas de soucis, ma petite famille est entre de bonnes mains à la maternité et de mon côté le taf est là, faut pas se relâcher...
Après 9H01 de coupure et un contrôle de tension des sangles, je lâche la cavalerie en direction du Cantal. Toujours la même route jusqu'à Tulle pour éviter le pont de Vigeois qui est à 3.90. Avec la taut ou les frigos j'y passe mais là, ce serait jouer avec le feu!!!
Complément de gasoil à l'Inter d'Uzerche, voilà la bise encore qu'il a pris le carburant, on nous bassine aux infos avec les primaires de nos primaires de politiciens mais l'augmentation du carburant ma cache walou... Et je ne vous parle pas des prix du lait en poudre lol!!!
Le client chez qui je me rends ce matin je le connais, je l'ai fais la semaine dernière donc machinalement je fais Ussel, Bort les Orgues, Ydes et la toute petite route en direction de Méallet. Le stress est à son comble sur cette petite route, vu l'heure je ne risque pas tomber sur le car scolaire mais pourquoi pas sur le laitier ou le livreur de fioul... Il y a déjà tout juste de la place pour moi.
8 km d'ascension et je n'ai croisé personne, tant mieux je me gare sur la plate forme, le tracteur est prêt à faire feu. J'ai 15 mn d'avance par rapport à ce que j'avais annoncé hier soir au client, ça me laisse le temps d'enlever mes sangles tranquillement.
Quand le paysan débarque, il me dit que la clé est sur le tracteur et que j'aurais pu commencer à me vider. Bon avec un élévateur je l'aurais fais mais avec ces tracteurs modernes il ne s'agit pas de faire une connerie et je ne suis pas à 5 mn non plus. 11H30 le plateau est allégé de ses 20 tonnes de paille. Les Salers peuvent me dirent merci, elles ne se peleront pas les meules cet hiver grâce à tonton Fabien. De rien les filles c'est avec plaisir!!!
Pour la suite c'est rechargement à Egletons (19), ce n'est pas super loin, je remonte par Ussel et St Angel et fini d'arriver par la lugubre N89. Je me pointe à 13H à la grande usine qui fabrique des granulets de bois et néanmoins aussi qui travaille le bois. Pour moi c'est un chargement de bois traité qui est prévu.
Comme tout bon conducteur professionnel qui se respecte je me rends au bureau muni de mon gilet jaune et de mon numéro de commande. Jusque là tout va bien, le numéro concorde mais soit à disant que le chargement est prévu demain. C'est donc gentiement qu'on me renvoi au camion en me disant de revenir vers 17H30 ce soir au cas où il y aurait une place pour charger. J'en profite au passage pour lui souhaiter une bonne journée car on risque tout simplement ne pas se revoir...
Retour au camion et je tente d'appeler la boutique qui nous a affrêté ce tour, bingo ça répond, j'explique mon soucis et attend qu'on me rapelle. 13H50 j'ai la réponse et on me confirme bien que c'est à charger ce jour et qu'ils apellent la turne pour faire bouger le schmilblick. Je m'en retourne au bureau, le message leur a été transmis je peux me mettre en place pour charger.
Obligation de rester dans la cabine pendant le chargement qui est long comme un jour sans pain. A 16H j'ai enfin le droit de déscendre pour arrimer ce joli chargement de bois. Je me voyais mettre seulement 2 sangles par paquet, voir 3 sur le porte à faux arrière. Les paquets sont comme moi, super bien montés, et bien cerclés mais non il est obligatoire de mettre des équerres et 4 sangles par paquet. A l'Allemande en fait!!! Pas la peine de négocier c'est OBLIGATOIRE et en plateau ça se voit, en taut tu peux essayer de gruger mais là c'est mortadelle...
16H30 j'ai mes BL en main et je n'ai plus qu'à prendre la route direction la capitale de la France. Ennery plus précisement à côté de Pontoise. Je repars à zéro d'Egletons, il me reste 5H10 sur 10H à rouler mais l'amplitude a pris cher déjà donc je verrais où mes 4H30 me poseront.
Je ne ménage pas le 500 avec mes 29T800 de bois, je rejoins Tulle et monte chopper l'A20 à Uzerche, ça évite de déscendre à St Germain les Belles puis de remonter. Map's m'a pourtant dit que c'était plus court en temps de rattraper l'A71 au nord de Clermont, pour 5 mn je vais passer là où c'est moins cher...
Rien de spécial sur la montée, je calcule et recalcule encore pour savoir où me poser ce soir tranquille, mon frigo est vide, ça a été la course ces derniers jours. Allé hop je vise l'aire d'Orléans Nord je sais que ça va dépasser un peu mais fuck fuck et re fuck et il va falloir trouver une place ce qui rend la tâche encore plus complexe.
Je me pose finalement devant les pompes sans géner, j'ai 3H96 d'affilé et 9H28 au total, il est 21H10 c'est comme télé magouille j'en ai plein les fouilles. Un bout vite fait à Larche et à 22H fin des émissions. Demain matin vu l'heure à laquelle je vais décoller va falloir avoir la foi pour affronter les routes Francilliennes!!!
Le léger ronron du wébasto m'aura bien bercé cette nuit, debout 5H pour aller à la douche. Pas des plus propres mais douche quand même, on a vu pire. 6H11 me voilà lancé à l'assault de la capitale. Autoroute A10 jusqu'à la sortie Rambouillet, je monte par la gauche, je veux éviter de trop m'approcher de Paris.
Rambouillet, Coignières, Trappes puis Rocquancourt. Le bout d'A13 est déjà plus que bien chargé, j'arrive doucement à rejoindre la sortie pour St Germain Laye. Après c'est un enchaînement de bleds et de feux, mais bon ça ne roule pas trop mal quand même. Juste un bon grumeautage vers Conflans Ste Honorine. Vu l'heure je ne me plainds ça pourrait être pire... Je découvre la N184 et ça va pas si mal comme route.
Je me loupe au niveau de la sortie sur l'A15, j'aurais dû sortir à Osny L'Oiseraie, j'ai pris celle d'après sauf que c'est tout verboten. Je demande à un autochtone qui me renvoi du bon côté et à 9H10 je suis dans la petite zone, plus qu'à déficeler le bazard, on me vide de suite. On boira le café après, c'est parfait. Ben oui ici c'est presque Paris sauf que les gars sont sympas et sociables. Des gars du Vexin quoi, Olive 66 ne dira pas le contraire!!!
10H je dois m'en aller vers d'autres aventures lointaines, direction Rocroi dans les Ardennes presqu'en limite Belge. D'ici c'est pas la porte à côté, j'imagine même certains d'entre vous lever les bras au ciel. On recharge au pire sur le retour mais rarement à l'opposé comme là.
Seulement je dois récupérer la machine que David et Seb ont monté dimanche soir dernier, le chantier est fini, elle doit maintenant revenir en Dordogne. Vu le prix qu'on nous donne pour la ramener, même en vidant à Nice j'étais encore bon niveau terme kilométrique.
Je contourne la grande poubelle par le Nord complet, A104 puis je passe par le Mesnil Hamelot pour rattraper la N2, ça coupe bien ce petit bout, ça évite de monter à Roissy et reprendre l'A1.
La N2 est triste comme route et surtout bien pourrie, y'a des trous de partout et la mise en 2x2 voies avant Soissons est bien pénible. Le temps est triste tout comme ce côté de la Picardie. C'est tristounet le coin. Soissons, Laon, Vervins, Hirson c'est bien long...
A 14H je suis au RDV, je m'étais à 15, ça ne déplait pas à l'ami Gérald qui a passé la semaine ici loin de sa Dordogne natale. Il voulait être là pour la charger, c'est bien sympa de sa part.
On improvise un quai de chargement avec des gravats, on la pousse sur le plateau avec un gros tracteur et on l'ajuste au Bobcat. En 1H15 la bécane est chargée et sanglée et le camion tourne déjà le nez vers le Sud Ouest de la France...
Bon il me reste que 2H10 de volant pour aujourd'hui, plus la peine de s'agacer, ça rentrera que demain. Reste à trouver de quoi donner à boire aux chevaux et trouver également de quoi se restaurer ce soir.
Le retour se fait par la N51, Signy l'Abbaye, Rethel et la 4 voies jusqu'à Reims. Autant la montée depuis Pontoise ce matin était triste autant là la route est vraiment superbe.
Ca commence à bousculer aux abords de Reims, je vais remettre ma jauge de gasoil à son plus haut niveau à l'Access de Cormontreuil. Avec 500 litres de capacité faut pas se louper...
Je termine tranquillement ma journée au "Delko" à La Veuve, ça casse pas des briques mais ça ira bien pour ce soir. Il est 17H50 j'ai roulé 8H50 aujourd'hui...
2H30 ce matin quand ça sonne, c'est samedi, il faut penser à rentrer à la maison. Je n'ai pas vu Sophie et les petits depuis mardi soir, quelque part ça manque un peu. Mais le boulot est là, il faut concilier le tout et cette balade de fin de semaine m'aura fait le plus grand bien...
C'est café camion ce matin avant de décoller, à 2H50 c'est parti, je n'ai qu'à rouler aujourd'hui sans me prendre le chou. J'enquille par l'autoroute en direction de Troyes. Pause popo et brossage de ratiches à Sommessous, le parking est blindé de truckers ce matin, eux dorment encore.
Je sors à Troyes pour prendre un peu de routes gratuites, j'ai le temps autant économiser quand c'est possible. Personne sur la route à cette heure ci sauf un bon brouillard bien merdique qui va m'accompagner pendant de nombreux kilomètres, trop même!!!
Un petit café au relais au relais de "La Bifur" me remet en ligne, ça commence à piquer ça fait du bien.
A la sortie de Gien je tombe sur une déviation, le pont de Vailly sur Sauldre est fermé, bon ben vas y pour suivre les panneaux. Donc retour sur mes pas et plus un panneau à l'horizon, c'est la fête...
Tant pis je remonte jusqu'à Sully sur Loire puis Cerdon pour rattraper Aubigny sur Nère. Coupure de 30 mn à Cerdon histoire d'être en règle. Puis la route à travers la forêt jusqu'à Vierzon où je reprends l'A20. J'aurais bien paumé une demie heure!!!
Arrêt douche à Déols, sur le parking je tombe sur mon ami Bernard, lui rentre à La Teste de Buch (33), il en a encore pour un bout le bougre. Il n'a pas le temps pour un café, je le comprends même le samedi les heures sont comptées.
Tant qu'à faire je m'octroie un plat de rognons à la Berrichonne, ce sera fait, j'adore avec la sauce qui rempli les macaronis. Sauf que là ce sont des tortis, trop déçu le type... Un verre de côte du Rhône et un café pour pousser le tout et faut penser à repartir.
Tranquille Emile pour la suite, Limoges, puis la N21 jusqu'à Négrondes. Il est quasiment 13H45 quand je décroche au dépôt. Le chef est aux 24H ce week end. Et en ce qui me concerne je vais mettre le camion de côté pour un mois.
J'ai de l'apprentissage à faire sur mon rôle de père de famille, ça met la pression tout simplement.
Désolé pour le retard de ce CDB, je vous dis à dans quelques semaines les amis. Soyez mignons pendant ce temps là, je compte sur vous.
Et aussi merci pour les nombreux messages qui me sont parvenus pour la naissance des loulous...
A bientôt!!!