6H30 c'est une bonne heure pour partir ce matin et de plus je dois charger entre 7H00 et 7H30 sur Brantôme donc autant partir au dernier moment. Un complet de palettes vides m'attend pour la Vendée.

7H10 je suis en place, l'avantage en plateau c'est que le matériel est vite préparé pour charger. Petit hic ce matin les palettes sont encore au four pour les opérations de traitement. Le client se rend compte qu'il n'a pas reprogrammé son four depuis le changement d'heure, pas grave on attaque à charger à 7H45. Bon ça fait déjà 45 mn de bouffer sur l'amplitude!!!

Il faudra bien une heure pour charger et ficeler le tout, y a 856 palettes au total, c'est merdique à sangler, et puis faut dire qu'aux olympiades du lancé de sangles je n'aurais pas de médaille c'est certain.

A 8H45 ça file donc direction Les Epesses (85) à 2 pas du Puy de l'autre Fou de de Villiers. La route est toute simple, Angoulême, Niort, Fontenay le Comte, La Chataigneraie, puis Fleury Michon Land autrement appelé Pouzauges. La jauge du 500 crie famine depuis que je suis parti ce matin, 500 litres c'est vraiment fin comme capacité. Je vise la Total Access des Chauvauds sur l'ancienne 10 à Angoulême, je serre les miches et j'y vais pédale douce. Je connais mon matériel ça va, j'ai +/- 20 bornes de marge quand il affiche 0 km. 492 litres plus tard je me sens beaucoup plus zen et je peux tailler ma route ...

Pour la suite c'est non stop jusque chez le client où j'arrive à 13H10. Ca bosse dans la boutique ce qui va m'arranger fortement pour la suite. Bon on me fait comprendre qu'on ne me videra qu'à partir de 14H, car ils ne veulent pas donner de mauvaises habitudes aux chauffeurs. Ca c'est fait!!!

J'en profite pour casser une graine et désangler ce sera toujours ça de fait. On vide à l'heure prévue et de plus à l'abri. Juste il faut bouger pour vider d'abord un côté puis l'autre. Je ne fais pas le malin à bouger avec juste des piles de palettes d'un côté surtout avec un peu de dénivelé.

Il est 14H50 quand je quitte l'usine de semences, maintenant va falloir faire tourner les roues. Mon rechargement se situe à Rochefort (17), normalement jusqu'à 19H mais avec surtout un RDV demain matin 8H à Brive la Paillarde.

Je repars par Les Herbiers et je rechoppe l'A87 puis l'A83. Avant Fontenay j'hésite à sortir, la nationale qui rejoint Marans puis La Rochelle par les marais est interdite en Charente Maritime. Fuck fuck fuck, elle va bien cette route et du coup je me jette dessus, advienne que pourra.

Ca grumeaute un peu sur la rocade de La Rochelle, de plus le temps est bien pourri, de grosses averses avec le soleil en plein dans le museau. Niveau pare soleil le FH3 n'est pas une référence... Arrivé à Rochefort c'est pas compliqué, sortie 32 et je suis direction le port. Je tombe direct chez Bolloré, pas chez lui perso bien sûr mais chez ses commis transitaires, transporteurs et surtout débaucheurs de bonne heure. Il est 16H55 quand je cours vers le bureau donner mon numéro de commande.

Bon tout correspond sauf l'heure, effectivement ici c'est 17H, la nana tire une tronche de 3 kms, et me dit gentiement de me garer jusqu'à demain matin. Son collègue bien plus sympa lui demande à un cariste, surtout que ma commande de treillis soudés et super simple à charger. 22 paquets sur palettes. Ok pour le cariste oufff et de plus ils s'y mettent à 2. En 8 mn c'est chargé, je fonce faire mes papiers, je sanglerais après.

Je termine l'arrimage à la frontale et sous la flotte, 12 sangles sur le boui boui, il n'y a que 12T500 je vais pouvoir rouler à allure soutenue. 18H20 let's go vers la maison, il me reste 3H08 d'amplitude et 3H06 de conduite. Sans traîner ça devrait coller. Retour par Saintes, Cognac et Angoulême, 2 arrêts pour retendre les sangles et à 21H22 je me pose sur le dépôt. 9H56 de conduite et fino fino en amplitude mais tout est bon.

J'ai mérité une bonne nuit de sommeil!!! 

9H01 et pas plus de coupure qu'il est déjà l'heure de partir. La nuit a été encore bien courte. Re tension des sangles avant de partir et hop direction Brive sous une pluie battante. Je vais chez un marchand de ferraille bien connu et surtout tatillon au niveau des horaires, donc pour être dans les clous je prends l'autoroute à la Bachellerie jusqu'à Brive. Ca grumeaute toujours à l'entrée de Brive par la nationale.

A 7H50 je suis dans la zone de Beauregard, c'est ouvert je rentre, derrière moi arrive Marcello de chez Allemand. A notre grand étonnement on est relativement bien acceuilli, café offert et formules de politesse.

Pour une agence du groupe KDI c'est surprenant et d'ailleurs on ne manque pas de leur faire remarquer!!!

A 8H00 je suis en place pour vider, il flotte fort encore c'est pénible, mes sangles font 10 kgs pièces et mes 2 paires de gants sont trempasses... J'en profite du coup pour aller m'en acheter 2 paires au magasin du temps que le cariste finisse de vider.

9H c'est plier le mail de rechargement est déjà tombé, ce sera du Brive pour Venansault (85). Adresse de chargement "salle des 3 provinces" parfait je connais c'est à côté des pistes auto école et du cinéma. Je charge du matériel pour de l'évènementiel, mais une fois sur place personne n'est au courant et je ne vois rien qui pourrait m'intéresser. Je passe un coup de fil à l'affréteur qui me donne une nouvelle adresse dans Brive. C'est le démontage des chapiteaux et autres estrades qui ont servi pour le salon du livre. Fallait le dire au départ!!!

Je trouve la rue sur Map mais je ne vois pas comment y accéder. J'apelle le contact sur place, le type est vendéen comme quoi personne n'est parfait lol, et il ne connaît pas le secteur. Je m'approche, je passe à 150 mètres mais je ne peux pas y aller directement. Je fais le tour du pâté de maison et passe par une autre rue, je ne suis pas loin mais j'ai 150 mètres à faire sur un sens interdit, j'hésite.

Je laisse la camionette et m'en vais voir à pied, il y a déjà un camion, le gars m'explique comment il est arrivé là, il a galéré lui aussi, et ses explications sont vagues. En fait c'est un intérimaire du chantier qui monte avec moi, il est du coin, et de suite j'arrive pile poil où il faut sans trop me cailler le lait. Je n'étais pas loin mais j'ai hésité à cause d'un pont à 2,80 mètres. Fallait juste prendre la voie de Bus avant le pont, fallait il encore le savoir!!!

Le gars devant moi termine et on attaque mon plateau, y'en a du merdier à charger, du tordu, du droit, du lourd, du fragile. Et gerbe que je te gerbe, enfin bon on aura mis 2H30 pour garnir le plateau et faire tendre les 21 sangles. Heureusement la météo aura été clémente, c'est déjà ça...

Bon ben plus qu'à prendre la route direction la Vendée sans s'agacer. Un peu d'Adblue à l'Aire de Corrèze sur l'A20 et tranquille via Limoges, Confolens, Charroux, Civray jusqu'aux Maisons Blanches où je rattrape la route de Niort. Plein de gasoil à l'Intermarché avant Civray 1,089 je gave le réservoir.

Dernière 30 mn au niveau de Melle et ensuite je n'ai plus qu'à rouler jusque devant le portail de mon lieu de déchargement. PA La Landette à Venansault célèbre pour son resto "Le Guyon". Une putin de bonne adresse. J'y suis pour 19H avec à peine 8H00 de volant. C'est parfait et ce soir je vais pouvoir me reposer!!!

Il est 7H20 quand je sors mon corps de rêve de la couchette, j'ai sacrément bien dormi, un petit texto à la maison pour avoir des news. C'est con mais hier soir mes petits me manquaient. Tout à l'air de gazer c'est parfait.

Petit déjeuner et douche gratuite, le parking du resto est déjà bien vide, ce jeudi a des allures de vendredi alors personnes ne traîne!!!

Moi je décolle peinard à 7H58, j'ai le portail de la boutique en ligne de mire, j'attends qu'il s'ouvre pour partir. A 8H45 tout mon merdier est par terre, rien n'a bougé, rien n'est cassé je suis soulagé.

Pour la suite c'est direction Bressuire pour charger des éléments de béton, je connais j'y suis allé y a presque 2 mois. Go via la Roche sur Yon, Chantonnay, Pouzauges et Cerizay. Cerizay célèbre spectacle de désolation en passant devant ce qu'il reste de chez Heuliez. Aux grands discours et grandes promesses, on voit le résultat!!!

En même pas une heure je suis chargé au pont, 10 éléments 24T200 et 8 sangles. Il flottait épais mais ça a chargé à l'abri.

Je considère ma journée et du coup ma semaine pliées, je n'ai plus qu'à rentrer au dépôt sans me presser. Je reprends direction Parthenay puis bifurque par Mézières en Gatinais pour ratrapper Niort.

Pause repas au relais de Cerizat, super adresse encore une fois. Le reste du retour se fait peinard, avec un temps bien tristounet. Ce soir je décroche le plateau, j'ai 2 jours de benne en début de semaine. 

Il est 18H quand je rentre chez moi retrouver ma petite famille, 3 jours ça va faire du bien.

Bonne lecture les amis, bon repos et à la semaine prochaine!!!

Me voilà reparti en benne pour ce début de semaine, j'ai pris de mauvaises habitudes avec le plateau. Bon je ne vais pas me plaindre aujourd'hui et demain j'ai du bon boulot.

4H45 au dépot ce matin en même temps que les collègues, ça faisait un moment qu'on était pas parti tous les 4 ensemble. A 5H on lâche tous la cavalerie, Seb et Damien vers Bordeaux, Nico vers Montauban avec son plateau et moi direction Auch. Bon ils ont tous la module dans le sac du coup sur le 5 ce matin je me sens un peu seul...

Au bout d'un petit quart d'heure de route voilà l'alarme au tableau de bord qui se met en branle avec le message suivant "Perte de puissance et Arrêt moteur sécurisé", ça commence la misère dès ce matin pfff.

Je me laisse glisser tranquillement jusque sur le parking du relais de Laurrière, le moteur cale, je coupe le contact un petit moment. Je connais cette panne je l'ai eu l'année dernière, c'est le capteur de pression du carter d'huile. Normalement ça peut rouler comme ça pour aujourd'hui, il ne s'agit pas que ça le fasse en côte. Je ferais dépanner ce soir chez Volvo.

Je repars pas forcément rassuré mais bon je ne vais pas planté 2H devant le garage, je tire on verra bien. Pour la route ce matin c'est Périgueux, Bergerac, Agen, Fleurance la RN21 en fait. De Bergerac à Agen elle est de plus en plus défoncée, elle ne plaîrait point à notre Vosgien adoré, ça lui rapellerait trop la fameuse N4.

Hormis qu'elle soit pourrie, elle tire fort par moment, mon vaillant 500 agonise dans les rampes!!! Et la conso s'en ressent ce qui va de soit.

Il est 9H quand je rentre dans l'enceinte de la centrale à béton à l'entrée de Auch. Une poignée de main à tout le monde un coup de tampon sur les BL et la LDV et 5 mn plus tard taillo Messir en direction de Buzet sur Baïse (47).

J'hésite à remonter par Agen mais ça fait casquer l'autoroute, j'opte de monter par la capitale du préservatif (Condom) et Nérac. Pause obligatoire et caféinée à Valence sur Baïse avec 4H32, tant pis je ferais 4H28 sur la prochaine période ça équilibrera.

A 11H30 je quitte la sablière de Buzet chargé de 0/4 roulé en gros c'est du sable, plein de gasoil au Leclerc de Tonneins en mode 15 mn et je n'ai plus qu'à monter au plus vite chez Volvo à Périgueux. Je finirais ma dernière 30 chez eux, j'ai pour souhait de recharger ce soir si ça veut rire!!! L'avenir le dira...

A à peine 15H je suis au garage, bien sûr on ne fait rien sans brancher la "valise", pourtant il suffit juste de basculer la cabine et on a accès direct sur le capteur côté gauche. Enfin bon 1H10 pour faire tout ça, c'est pas la peine que je me prenne le chou pour la suite, je monte directement vider à Condat. Bennage, rinçage de charette tout ça dans la gadoue pffff... Le rechargement est mortibus pour ce soir!!!

Petit point sur la montre, déjà 8H40 depuis ce matin, allé hop je rentre au dépôt il me faut une heure, mais faut que je m'affole la nouille ça devrait coller sur 13H d'amplitude.

Pile poil 13H au portail du dépôt, je valide ma fin de journée, et après il suffit juste de gérer pour me garer. Ca aurait été moche que les 13H de coupure à venir comptent pour 9...

Il est 7H10 ce matin quand je me décide à partir, j'ai remarqué que depuis que j'ai les enfants je suis beaucoup plus approximatif au niveau des heures de départ, y a toujours un truc à faire au dernier moment et après c'est la course. Bon ça va, pour l'instant je suis tout seul, pas de collègue à passer chercher le matin...

De toutes manières je n'ai pas le feu au derche ce matin, je dois prendre un bon de chargement chez Imérys et faire ma tare, et ça n'ouvre qu'à 7H30, je m'y pointe à 35 c'est parfait. Les galériens sont déjà là, ce n'est pas des petits, mon ami Frédo ne dira pas le contraire!!!

7H50 c'est parti pour Auch, même route et même client qu'hier, tout facile et bien sûr toujours avec une météo bien humide, histoire de bien pourrir les camionettes...

Ma journée va être peinard, vu que j'ai déjà la route en plus par rapport à hier pour aller charger soit presque 40 mn en tout, donc je sais que ce soir je n'irais pas vider à Condat, ce sera stop Périgueux et normalement sans gratter au delà des 9H.

Ma déscente se fait au son de la radio locale ce matin, j'aime bien et puis je ne suis pas assez cultivé pour écouter certaines chroniques comme mes collègues Cédébistes et néanmoins Franc Comtois et Vosgien.

Ca faisait longtemps que mon fidèle destrier ne m'avait pas fait un caca nerveux, je le trouve un peu mou du genou niveau ralentisseur ce matin, peut être que ça vient de moi, que j'anticipe moins, enfin c'est bizarre. Et dans la déscente de Pont St Mamet, mes doutes se confirment, d'habitude je déscends à 9 kilos le voith sur 2 et ce matin voith sur 3 et 3 chiffres au compteur suivi du message "Erreur système moteur, contacter atelier"... Bon ben ça continue le bordel, je le trouve fragile le pépère!!!

Allo le garage, ok ils connaissent c'est encore un capteur, celui de la température du Voith, il ne reconnait pas la température élevée donc pour lui le moteur étant froid il ne doit pas trop le solliciter. C'est intelligent ces bestioles mais qu'est ce que c'est pénible quand ça tombe en carafe... Je ferais changer ça ce soir en remontant et pour lui donner de l'efficacité je tomberais manuellement les rapports (n'y voyez rien de déplacer)!!!

Je m'arrête casser la croûte au resto dans la côte après Astaffort, j'ai 4H20 et surtout un pote qui est là avec son 144/530 hors d'age, le truc affiche 336 000 kms avec un million de plus bien sûr. Pour la photo ce sera une autre fois il était pressé et j'étais garé à l'autre bout du parking.

Il est 13H30 quand j'arrive à bon port, le gars de la centrale doit être devin mon café est servi, c'est sympa un accueil comme celui ci. Pour la suite c'est Buzet sur Baïse comme hier, mais je n'ai pas envie de me fader la même route que la veille qui est farcie de travaux. Tant pis je reviens sur mes pas et je prends l'autoroute à Agen et sors à Damazan. Un coup d'oeil à gauche dans la zone après le péage chez Waterair, sait-on jamais il est peut être par là...

J'ai gratté 6 mn par rapport à hier, c'est pas dégueu du coup. 15H30 je décolle avec 31T200 de 11/22 (caillou à béton), il me reste 2H08 pour passer en 4H30, si je coupe 45 avant Périgueux c'est mort pour faire changer le capteur, donc comme dirait notre expatrié préféré en Lettonie "Va falloir faire tourner les bièles"!!!

Je rattrape Tonneins puis Gontaud de Nogaret, Virazeil et tout debout direction Périgueux. Après Eymet je ratrappe toute une file de bagnole, devant au loin il y a une moiss'bat', le type n'a pas l'air inquiet de la file de véhicules derrière lui. Pour doubler en charge sur cette route c'est coton, je me bouffe les doigts, les minutes fondent comme neige au soleil, c'est seulement en bas de la déscente de Monbazillac que je pète mon câble. Il y a des zébras sur au moins 800 m, j'ai fais mon beunet de la route mais merde quoi, surtout qu'il y a des parkings pour garer sa bécane. 

J'ai beau cravacher ça va dépasser quand même, je me jette devant le garage chez Volvo avec 4H36, ça sert de leçon aussi, ce midi j'aurais dû faire comme prévu initialement rouler au plus proche de mes 4H30 et casser la croûte sur un parking!!!

Enfin bon mon anomalie est réparée c'est le principal, je serais passé en moins de 9H c'est bien aussi. Il est 18H20, je laisse le camion devant l'atelier pour ce soir, programmation du bastos pour demain et je saute dans le Kangoo direction la maison. Demain matin je vide à Condat et ensuite je déscends sur Bordeaux... Beurkk j'ai pas envie!!!

Réveil calé sur 3H45 ce matin, mais le biberon time est arrivé à 2H15 pour Arthur, sérieux ça tanne ça!!! Je ne retourne pas au pieu pour si peu c'est un coup à louper la marée. Je déscends tranquillou vers Périgueux, je me jette un café au Manoir oklm...

5H30 c'est parti direction Condat avec le grand Damien, pause gasoil à Thenon au petit Carrefour Market, il est bien moins cher que les autres grandes surfaces, c'est bizarre. Par contre pas bon plan avec une taut ou un frigo car la hauteur est à 3,90. 

Avec le grand on vide dans le noir sous la flotte et sous les fils, le truc bien rassurant quoi, jettage des bons la boîte aux lettres et go direction Terrasson histoire de remettre les pendules à zéro avant de charger. Pour moi ce sera une journée à 2 coupures minimum, vu la journée qui m'attend va pas falloir molir.

8H10 c'est parti direction Ambarès, nationale quand même jusqu'à Neuvic puis autoroute jusqu'au bout, tout est au vert sur Bordeaux en cette fin de matinée, c'est parfait, 11H c'est vide je me grouille à filer charger à St Jean d'Illac, j'ai un petit tour à faire à l'ancienne base sous marine de Bordeaux. Les gars sont là entre 12 et 14H doublement parfait pour moi. Google Map me dépose pile poil sur le chantier, c'est de plus super facile à vider, pour l'instant j'ai la barraca!!!

Je me pose pour une 45 sur l'aire d'Aquitaine juste avant la sortie 10, 4H28 c'est impec. Je recharge à St Jean d'Illac encore pour St Estèphe (24) à côté de Nontron, faut impérativement que je monte vider ce soir. Il est 14H40 quand je quitte la sablière, et go tout schuss par la N10 et là je retombe dans la délinquance routière. 

9 kilos et file de gauche tout du long, en reluquant bien sur et sous chaque pont si par hasard des petits hommes en bleu ne seraient pas en stand by. Il tombe des cordes ce qui limite les risques de contrôle et c'est tant mieux pour ma pomme. Mais sincèrement je ne me réjouis pas au delà de cette méthode.

J'ai quand même un oeil sur Facebook, et oui peut être qu'on m'a pris en photo et que je fais la une d'un post, relatant mes faits et bien sûr me faisant passer pour un destructeur de l'image de notre si belle profession!!!

A Angoulême je me détends un peu, je bifurque direction Limoges puis je sors à St Projet pour rattraper La Rochefoucault puis Montbron. J'ai eu le gars du chantier il a été incapable de m'indiquer la route et de plus Google Map ni le GPS ne trouve le lieu dit. Je me démerde quand même à avoir le numéro du gars qui a livrer du calcaire sur le chantier. Pour lui c'est pareil, il a galéré et de plus n'arrivait pas par la même route. Enfin bon il m'explique à peu près, mais ça ne colle pas je me retrouve dans un autre bled, à Piégut et personne ne connaît non plus. 

Je redescends sur St Estèphe, il commence à faire bien noir ce qui n'aide pas non plus, je m'arrête devant une solderie, le mec est bien sympa, il ne connaît pas non plus mais passe 2 coups fil à des potes. Rien, nada, queutch. Du coup on regarde sur le site internet du bled et là bingo on trouve de suite. Bref je suis à 6 kms et en arrivant je suis passé à 500 mètres, putin j'ai les boules. J'ai bouffé presque 20 mn à tourner. Du coup demi tour et bim par la bonne route c'est de suite plus facile. En fait la commune est hyper vaste et le chantier est au bord de la route Montbron Piégut, à l'entrée de Piégut, fallait-il encore que je l'eu su!!!

Il est un peu plus de 18H, et bien sûr j'ai 9H25 de volant, c'est mort pour rentrer sans croquer au delà des 10H. On se cale avec le boss de se trouver sur St Pardoux la Rivière, en affûtant un peu ça devrait le faire. Putin mais je fais que ça depuis ce matin!!!

Pour arranger la chose, à la sortie de Nontron 2 voitures se sont tapées de plein fouet, c'est pas jojo à voir. Je suis le troisième sur les lieux. Les secours sont prévenus, y a du dégât et pas que matériel. J'aurais vider l'instincteur de la semi sur ce le moteur de ce qui me semblait une 208. Les yeux bien fixés sur mon truc et surtout pas à côté, d'après que c'est moche...

Au bout de 15 mn la gendarmerie est là, ils font dégager la circulation ça passe sur la voie de gauche. Il est 19H10 quand je me pose avec 10H03 à l'entrée de St pardoux, David prend mon ensemble et moi je rentre à la maison avec le 4X4 mais croyez moi j'y vais piano. Ca refroidit de voir ça...

19H45 je mets les pieds sous la table, je suis bien rincé encore ce soir!!! 

C'est une journée un peu plus peinard qu'hier qui se profile aujourd'hui. Départ 6H45 du dépôt, hier soir j'ai oublié de programmer mon wébasto quand on a fait échange avec le boss du coup ce matin il fait froid et humide dans la cabine. Je sais je suis un peu chochotte mais j'aime bien mon petit confort moi!!!

Première mission ce matin, me fader 2 tours de Condat pour un chantier à Terrasson, du gros du lourd comme dossier là, 7 kms en charge et autant à vide, ce doit être à ma portée. En une heure c'est plié, la suite c'est chargement à Terrasson pour Ambarès, une déscente régulière en ce moment comme depuis longtemps d'ailleurs...

C'est pas bon de se lasser dans son boulot, je sais que c'est juste passager, en cette saison le boulot en benne commence à baisser donc c'est remplissage des dépôts. David m'a laissé entendre que je reprendrais le plateau ou la taut la semaine prochaine. Ca ne me déplaît guère...

Aujourd'hui je roule vraiment à l'économie, depuis le début de la semaine la conso a morflé. Dernier plein à plus de 41 l/100 sur 1020 bornes ça pique un peu. Déscente tranquille par un max de routes gartuites ce matin. Arrivé au péage de Coutras les 4H15 clignotent, j'ai le temps je vais m'arrêter au Sorillon, d'après que le cadre est sympa et qu'on mange bien. C'est plus que convenable pour 13,80 €, grand buffet de hors d'oeuvres et ensuite des blancs de poulet sauce Cognac et champignons ça déboîte bordel. Bonne adresse, avec parking et douche le top...

1H à table et c'est reparti tranquillement vers le bout de la zone portuaire et bien sûr toujours sous la flotte. Il est 14H quand je vide mon produit, le dépôt se rempli bien vite je trouve, ça veut dire que les chantiers ne courent pas les rues... Enfin bon on verra bien l'avenir. Je recharge sur place ce qui ici est appelé du déblai, tu parles de déblai c'est de la super belle terre encore une fois!!! Tant pis ça comblera l'ancienne carrière à Cubjac.

Je remonte peinard, pourvu que je vide avant 17H30 ce soir ce sera très bien, et vu que j'ai bouffé 2 fois 10H, je sais déjà que je rentre à vide au dépôt... Rien de spécial sur le retour, juste le boulot qui tombe pour demain, comme la flotte d'ailleurs qui ne cesse pas... C'est Seb qui a repris un peu les commandes du planning étant donné que j'alterne entre la benne et le plateau c'est plus facile pour lui et moi ça me fait moins à réfléchir surtout!!!

A 17H ma terre est vidée, je craignais un peu pour sortir tellement c'est gras en surface mais tout c'est bien passé et au pire je sais où sont les clés de la pelle à chenilles... Rinçage de benne, tamponnage des bons et petits mimis à Estelle et Elodie, et hop plus qu'à rentrer à la maison. 25 mn plus tard autrement dit à 17H50 je pose le Volvo crado sur la béquille. 8H35 aujourd'hui cool raoul!!!

Depuis lundi je l'attends cette journée, le boulot a été chiant cette semaine et faut dire que je suis claqué, donc casses burnes... Aujourd'hui au programme juste une déscente au départ de Terrasson pour Ambarès et un retour de Montpon pour Mauzens et Miremont vers Le Bugue. Cet après midi je voudrais passer au lavage, l'ensemble est dans un état pitoyable et normalement lundi je ne fais pas de carrière, yes, yes, yes...

On est 2 à charger ce matin à Terrasson, le Francky de chez Cazeaux et ma tronche, lui déscends tout debout par l'autopiste et moi je vais me prélasser sur les départementales et nationales autant que l'on me l'autorise.

Je m'arrête chez Volvo en passant, je les sens de suite inquiets de ma venue, no stress les gars il me faut juste de l'Ad Blue et j'ai commandé du pinard à Nico le chef d'agence. Sa frangine a un vignoble sur Pécharmant, c'est là qu'on l'a pris pour le mariage de ma femme et j'en suis très friand. Promis mon P'tit Pierre 70 une bouteille est déjà de côté pour toi avec une de rosé demi sec d'ailleurs!!!

Ca déscend molo sur Bordeaux, rien d'interressant ce matin, même sur nostalgie la musique n'est pas top. Alors je ressors un bon vieux CD d'Oasis, le groupe va se séparer c'est moche...

J'arrive pour vider vers 11H50, c'est clair que je n'ai vraiment pas agacer la cavalerie ce matin, ça fait du bien aussi de temps en temps. Coupure de 30 sur place les pieds enroulés dans le volant et la tête contre la vitre, le truc au top pour les cervicales mais au moins dans cette position on est tellement mal à un moment qu'on ne risque pas d'y rester 2H.

12H30 let's go vers Montpon, nationale jusqu'à Coutras et un morceau d'autoroute pour le reste, je n'ai pas envie de jouer avec le feu aujourd'hui tant pis. A la sablière Montponnaise je suis tout seul j'en profite pour rincer la charette et surtout le dessous de la caisse, et encore heureux on a des gardes boue.

31T720 de 8/20 c'est presque border line mais ça passe, au moins les pneus resteront scotchés à la route. Je garde la nationale cette fois ci pour ratrapper Périgueux, c'est toléré du moins normalement enfin je pense ...

Je reçois un coup de fil de Damien, il va être mort en heures quand il sera au lavage, moi une fois rentré ce soir j'aurais encore 40 mn de rabe. On se donne rdv au lavage je récupererais les clés de sa bagnole et je la lui déscendrais à Périgueux il sera pas loin de chez lui.

J'arrive sur mon chantier moi, j'y étais venu l'année dernière c'était sec, mais là c'est pas la même histoire, le client a eu la mauvaise idée de racler avec son tracto pelle et du coup il y a une bonne pélicule de gras en surface. Faut impérativement que je fasse demi tour avant de vider sinon je ne sortirais pas c'est certain. Pas le choix je dois me jeter depuis la route sur la plate forme grasse en essayant de monter assez loin pour pouvoir reculer sur la route lancé et en une fois.

3 coups sur la pédale de frein, ça permet au premier essieu de se relever pendant un moment, ça aide bien pour l'adhérence. Je me lance depuis la route en ayant couper l'anti patinage. Boîte en mode manouel, et à fond 2 ème, 4 ème, je le malmène le camion pfff. Bon enfin je suis en place c'est pas mal. La marche à recul se fait tout niquel bien. Plus qu'à reculer pour benner en gardant le tracteur sur le dur. Finalement tout c'est bien passé... C'est robuste le matos, sauf les capteurs lol!!!

Plus qu'à aller laver l'ensemble maintenant, y'en a réellement besoin, et de plus personne derrière moi sauf mon boss, je passe 40 mn sur la piste histoire de remettre tout au propre. Et puis je dois attendre Damien en plus. J'ai le temps de boire un café qu'il arrive, je chope ses clés et je me tire vite au dépôt. C'est con pour une fois que je termine pas trop tard, mais chez nous on ne laisse pas un collègue dans la mouise.

18H je suis de retour à St Laurent au lavage, le grand m'attend, on fait un échange AX contre Daf. A 40 je gare le dernier camion de la flotte, aujourd'hui tout le monde aura lavé c'est rare!!!

Voilà la fin d'une bonne semaine, benne décrochée pour moi, lundi j'ai une bonne virée en plateau. Penser à prendre le sac ça pourra servir!!!

Parce que je le vaut bien et que surtout je n'ai pas le choix, je mets en route à 7H45, j'ai toute la place pour moi sur le dépôt pour pouvoir sortir avec mon plateau ex tautliner Schmitz et néanmoins vide. 

J'ai au moins 2 kms à faire à vide pour me rendre sur mon lieu de chargement, c'est la sciérie au bord de la 21 à Négrondes devant "La Fringale" pour ceux qui connaissent. 

Il fait bien moche ce matin mais il ne flotte pas encore, c'est tant mieux pour ma frange et mon gel Vivel fixation béton ne va pas couler, on est beau gosse ou on ne l'est pas... Le doute m'habite encore et non pas le contraire.

Je serre la pince à tout le monde dans la boutique, ça va on n'est pas chez PSA à Mulhouse, ici ils sont 6 patron compris. 8H00 c'est Jean François le boss qui attaque à me charger, rien de compliqué 14 paquets de chevrons verts (pas sec).

9 sangles et un GPR plus tard, (merde on dit lettre de voiture ou CMR maintenant, désolé pour les jeunes), je prends la route direction Mées dans les Landes juste en dessous de Dax.

Pour l'itinéraire je ne sais pas trop, si je passe par Bordeaux je rajoute des bornes mais je le plies en 4H30 et si je déscends par Bergerac, Marmande et Mont de Marsan c'est plus court ça tire plus et je devrais couper avant d'arriver.

Stop au rackett des sociétés d'autoroute, et puis ce soir je dors dans le camion donc je file par Marmande, en effet ça tire, j'ai un gros doute sur les 27 Tonnes annoncées au chargement, marchand de bois et maquignons même combat!!!

Au bout de 3H45 de route je me pose pour une dernière 30 à Mont de Marsan sur un parking rempli d'hommes qui aiment les hommes, le pire c'est mon envie d'évacuer un surplus reinal!!! J'ai pas trop envie de les aguicher mais en contre partie je n'ai aucunement envie de me pisser dessus. L'incontinence je la connaîtrais sûrement plus tard... Tant pis je me jette à l'eau je ne tiens plus, je crois que je n'ai jamais uriné aussi vite que cette fois ci. Faut être con sérieux!!! De toutes façons je viens de becter une salade pommes de terre hareng faite maison, donc j'ai de quoi repousser l'ennemi...

C'est sous en ciel en larmes que je repars vite pour livrer mes petits bouts de bois, ça coince au niveau du rond point de l'accès à l'usine de Tartas, en effet un Espagnol s'est couché avec son FMA, apparement le gars n'a rien et le camion ne gêne aucunement mais les badots sont bien là pour ralentir ma progression.

Avant d'arriver sur Dax je passe un coup de grelot au destinataire afin de me faire rencarder sur la route la plus directe, soit je rentre un peu dans Dax soit je garde la 4 voies et sors plus loin, on me conseille la seconde solution, merci m'dame vous êtes bien urbaine!!!

14H30 en place pour vider, 14H55 les papiers sont signés les sangles bien roulées au fond du coffre. 

Pour la suite, je dois déscendre recharger à Hendaye, sur l'autoport plus exactement. Je vais prendre la route des vrais routards, et puis la zone des Joncaux ça me rapelle un peu chez Vialle, on avait une agence là bas. Et Hendaye c'est quasi l'Espagne, les Bentas, la Bidasoa, pour un petit chauffeur comme moi ça sent le dépaysement!!!

16H20 je suis en place chez les Transports SBTT, je charge des plaques d'ardoise sur palettes. Elles arrivent de Tudela (E), ça ne m'aurait pas déplu d'aller les charger directement là bas, bon ça aurait certainement flingué le terme kilométrique...

En une heure les 24 tonnes d'ardoise sont chargées et sanglées, bref regard sur le tachy, j'ai déjà 5H55 de conduite depuis ce matin et je suis prévu de vider demain matin au plus tard à 8H30 à Donzenac au nord de Brive. Pas le temps de niaiser ce soir et j'oubli vite l'idée de passer le pont pour aller faire quelques courses, je me tire rapido d'ici. Sur le pont de Béhobie la guardia civile veille au grain, ça rigole pas ici et ça ne date pas d'hier. Je me rapelle mes premiers tours en Espagne, on déscendait encore l'Etchegarrat, les "rouges" avaient aligné un Anglais en bas car son telma dégageait de la fumée. J'étais tout jeune chauffeur je me rapelle ça m'avait fait flipper cette histoire...

Bon une fois la nostalgie et la côte de Biriatou passées, il me faut faire parler la poudre. C'est un peu le bronx par ici, c'est en travaux jusqu'à Bayonne et ça joue fort des coudes, un as du volant Lusitanien ne se pose pas de questions avec son antique 124/420 et sa citerne de chez GCA parsemée d'étiquettes qui ne donnent pas envie de tremper le doigt dans la cuve. Il double à tout va dans les travaux, le mec est hyper dangereux, ça plante ça accélère, berf ça me gave. Je me pose 5 mn sur l'aire de Bidart histoire de laisser partir les fous.

Après j'ai un peu la route pour moi tout seul ou presque, je suis plus détendu. J'ai convenu avec mon boss que pour le retour je passe par Bordeaux, faut que je déroule au plus rapide pour être dans les clous pour demain matin.

Maintenant se pose la question d'où me poser ce soir, le centre routier de Bordeaux ne m'attire guère et puis à 20H ce sera blindé, je vise le "Marmitou" à Mussidan, je n'y serais pas de bonne heure, mais après un coup de fil, on me confirme que je peux me remplir l'estomac jusqu'à 22H. C'est parfait ça me fera normalement quasiment 10H de conduite.

21H20 fin des émissions pour aujourd'hui à Mussidan donc à une heure de chez moi. Bon petit repas tranquille et bonne petite nuit en suivant oklm!!!

Après mes 9H01 de coupure, il faut mettre en route ce matin, le troquet n'ouvre que vers 8H le matin c'est dommage. Je tire jusqu'au Manoire pour la douche et le petit déj, tout ça en 20 mn. Je suis tout juste dans les temps et vu l'heure je peux quand même garder la D 6089 jusqu'à La Bachellerie, après ça risque d'être le boxon pour traverser Terrasson donc c'est autostrade A89 jusqu'à ce que je croise l'A20. 

Sortie Donzenac et guidage GSMique pour finir d'arriver aux Ardoiseries de Travassac. Tout seul je ne m'y serais pas aventuré, à moment donné il faut quitter une petite route pour en prendre une encore plus petite avec des bons virolos en côte et un tapis de feuilles mortes et mouillées par terre. Le 500 cherche un peu le dur mais bon ça monte molo mais ça monte en quatrième mode manuel.

Une fois en place j'ai juste l'impression de me retrouver à l'âge de Pierre (de pierre pardon), c'est achement archaïque ici mais c'est carrément sympa le coin. Ils sont 2 pour me vider, un sur le Manitou et un qui contrôle d'éventuelles casses sur les plaques d'ardoise. D'après que ça vaut la peau des cacahuètes ce machin là. Tout ce que je sais c'est que tout est retaillé à la main après.

Je pose quand même la question du pourquoi et du comment ça se fait qu'on importe l'ardoise d'Espagne. Moins chère et le site ici n'arrive pas à fournir par rapport à la demande.

Je ne serais ni plus ni moins con mais j'ai réponse à ma question. Du coup 1H20 pour vider et sous la flotte corrézienne en plus.

Pour la suite c'est une foulée qui m'attend, je déscends charger à Sarlat pour Montpon. Pour 11H10 je suis en place chez un marchand de matériaux, je reprends 15 palettes de tuiles deffectueuses. J'en profite pour prendre de nouveau une bonne saucée, mon bleu et ma deuxième paire de gants sont trempasses, la première sèche sous la bouche du wébasto...

4 équerres, 7 sangles et hop direction Montpon, j'ai espoir de vider à 13H30 car normalement ensuite je dois recharger le plateau sur Périgueux pour David. Je trace par Les Eyzies, Périgueux et je garde la natio jusqu'à Montpon, pas vu pas pris!!!

Quand j'arrive chez Tereal, il y a déjà un XPO devant moi, on papote un peu en attendant 14H et j'en profite pour déficeler mon petit chargement ce sera toujours ça de fait. Passage au bureau déguisé en playmobil bien sûr, le gars de chez XPO propose de me laisser vider le temps qu'il débâche, niet qu'il a dit le cariste c'est chacun son tour. Donc ce dernier attend bien sagement que le collègue prépare sa taut au chargement, on se marche sur la tête sérieux pffff. 

Du coup c'est à 15H15 que je suis vide, le chargement suivant est annulé shitt, et de plus demain je ne bosse pas, on a des rdv à Périgueux pour les bébés et le pédiatre veut que j'y sois re shitt...

Bon ben plus qu'à rentrer au dépôt sans oublier de passer chez Volvo pour faire vérifier un énième capteur, cette fois ci c'est celui qui se trouve carrément dans le carter d'huile contre la crépine. Il faut vidanger pour le changer, et de plus il n'ont pas la pièce, on verra si ça remerde!!!

17H30 je me gare au dépôt, un petit 7H de conduite aujourd'hui, demain c'est galopage des toubibs etc...

A jeudi!!!

Je ne sais pas pour vous mais j'ai l'impression que le boulot s'est garve calmé cette semaine. J'ai passé ma matinée d'hier devant B2P Web et je peux vous dire que par chez nous c'est carrément maigre le taf.

J'avais juste besoin d'un petite zone courte pour me rapprocher un peu de Limoges, rien, que dalle, nada tant pis!!!

Il est donc 11H40 quand je valide mon début de journée aujourd'hui, j'ai pour mission de monter charger à Limoges. Ils sont entrain de vouloir raser l'ancienne gare Montjovis, l'ancienne gare de marchandise de Limoges avec tout son charme et ses quais qui datent du siècle dernier. Le béton aura raison de cette charmante petite gare, je trouve ça con sérieux, surtout que des passionnés ont refais il y a quelques une bonne vieille machine à vapeur et ont tout le mal du monde à la stationner. Même aux Bénédictins elle gêne!!! 

A Montjovis j'y aurais bien vu un petit musée dédié au rail d'antan, et surtout un terrain de jeu pour les fervents gardiens de la machine à vapeur. Mais non il faut bâtir, c'est mille fois plus lucratif... 

Je suis un passionné de rail voilà pourquoi je réagis de la sorte!!!

Enfin bon aujourd'hui je dois charger des rails sur le plateau pour les déscendre à la destruction à Boulazac, banlieue de Périgueux. C'est un vieux de la vieille de la SIRMET qui charge, je le connais bien le Bernard, son fils est transporteur et on a souvent bossé ensemble.

Ca charge au grappin, on est payé à la tonne donc le but c'est d'en mettre le maximum. Il y a des rails d'un peu toutes les longueurs, sachant qu'un rail fait environ 50 kgs/mètre, ça charge surtout au pif.

Une fois chargé je dois allé contrôler mon poids chez SITA en Zone Nord à Limoges, d'après que pour ne pas qu'il y ai de magouille il faut une bascule neutre au départ...

Bon ça fait quand même faire un bon détour mais pas le choix. Une fois chargé je balance 4 sangles, les rails sont bien chargés ça va, je n'ai pas de poteau sur les côtés comme les autres. 

Contrôle bascule, il me manque 6 tonnes, allé je vais en faire rajouter, si mon boss peut prendre un petit billet de plus autant en profiter. Quand je redéscends c'est un Gentie du 15 qui charge, lui n'a que des 12 mètres c'est facile à calculer pour le poids. 

Les gars de la SNCF sont là pour veiller au grain, le chef me dit de compléter et de ne pas remonter contrôler, de peser directement ce soir à Boulazac. Le Bernard le lésine pas sur le rajout, normalement y a ce qu'il faut cette fois ci même au delà.

Les premières côtes assoient le 500, je mise sur du 48/50 en poids, je me traîne comme pas possible. En 1H45 je suis à Boulazac, ce fut laborieux pour finir d'arriver avec le bordel du soir à Périgueux. Passage en bascule et bingo les 44 tonnes sont là, sans oublier d'en rajouter 8. Oups ça c'est fait!!!

Normalement ici c'est à 18H que ça stoppe, devant moi il y a Anthony qui est entrain de finir de vider, l'agent de bascule me fait comprendre que pour moi ce soir c'est marron, fait chier tiens, je suis passé devant le dépôt si j'avais su...

Allo à mon boss quand même pour l'avertir, il passe un coup de fil mais c'est non négociable tant pis. Pendant ce temps j'ai demandé à Anthony d'attendre un peu il pourrait me servir de taxi ce soir.

17H40 je valide la fin de ma GROSSE journée à Boulazac, le camion reste là c'est surveillé comme à Fleury, je monte dans le Daf d'Anthony Gadeau il me déposera au bout de chez moi le long de la nationale... On a bien discuté, il est courageux le jeune homme, il vient de se lancer avec son père. Il a abandonner la route pour aller au bureau mais fait encore quelques bricoles. 15 bahuts à faire tourner, ils en veulent les gars!!!

Ce matin j'ai mis mon père à contribution pour me ramener au camion, pour ne pas changer il tombe des cordes encore. Je suis sur place à 7H30 j'en profite pour ôter 3 des 4 sangles. Il n'y a pas loin entre la bascule et la grue mais bon mieux vaut prévenir que guérir.

Quel plaisir de rouler les sangles mouillées dès le matin!!!

Il est quand même 8H00 quand le déchargement débute, et là c'est pas la même histoire qu'au chargement. J'ai affaire à un espèce d'affolé du bulbe. Il me secoue le camion à tout va, il fait ripper les rails sur le porte à faux arrière du plateau et cerise sur le pudding il trouve moyen d'échapper des rails de chaque côté de la semi. Heureusement que j'étais bien droit sinon c'était une aile, un feu, un carénage et très certainement un réservoir...

Le mec ne veut rien entendre, et heureusement j'avais mis des bois de calage sinon il m'arrachait le plancher, y a des bons je vous dis moi. Et malgré tout ça il met une plombe pour vider. 30 ans de grue pourtant qu'il a le type!!!

Enfin bon à 9H00 je me tire de là je remonte vite charger à Limoges avant midi. Rien de spéciale sur la petite montée mis à part l'incessant balai des essuies glaces.

Je suis tout seul pour charger, ce n'est que des grandes longueurs jusqu'à 15 mètres, ça va super vite et de plus en douceur. Re 4 sangles et je file chez SITA contrôler le poids. J'espère ne pas trouver la bascule ouverte et la DREAL à Sarliac en passant. Encore sur ce tour là il n'en manque pas!!!

Je me pointe à 13H40 pour vider, mon pauvre Volvo je ne t'aurais pas ménagé encore... Le temps de défaire les sangles, j'entends le téléphone du camion qui n'en fini pas de sonner. 7 appels en absence, euuh c'est bon on se détend là!!!

En fait c'est mon boss, il vient de charger un plateau, et il veut récupérer mon ensemble pour aller le charger au même endroit, tout ça avant 16h. Mais surtout on a Seb et Damien qui remontent de Bordeaux vers Terrasson mais ils n'auront pas assez d'heures pour finir de rentrer au dépôt. Il manquera une heure à Seb et 45 mn à Damien.

On se donne RDV avec le chef et Seb au Manoire pour 15H, moi ça me laisse le temps de me faire secouer la paillasse en déchargeant mes rails. C'est la même comédie que ce matin!!! Une fois terminé j'ai bien remercié le gars de la grue et félicité pour son professionalisme...

Je me tire vers le Manoire, David arrive en même que moi, le temps que je vire ma carte c'est le Seb qui déboule. Je fourre ma carte dans le tachy de Seb et on se tire vers Terrasson, faut pas moisir ça ferme à 16H, du coup on enquille par l'autoroute pour une fois.

Damien qui est 30 mn devant fera patienter Laurent le chargeur, le vendredi les types ont le feu au derche pour débaucher on dirait!!!

A 16H j'ai le bon de chargement en main, plus qu'à rouler un peu encore pour le Seb avant de récupérer Damien. On fera le relais à Hautefort, je saute du Volvo au Daf. On rentre par les chemins de traverse.

A 17H40 on est garé sur le dépôt, David débarque avec mon ensemble, il ne lui reste plus qu'à déscendre au Manoire récupérer le sien. Nico fera le taxi c'est sur sa route pour rentrer chez lui.

18H15 les dés de la semaine sont jettés!!! Bon week end les amis et attention j'ai cru voir que Phil était revenu et qu'il rôdait dans les parages...

Le réveil a sonné avant les petits ce matin à 3H, c'est en bonne voie. Encore une bonne heure pour mettre le type d'aplomb ce matin, je suis en létargie totale, je n'arrive pas à récupérer...

4H30 on met en route avec le chef, lui dans son sapin de Noël et moi avec mon mien. Ce matin pour nous c'est direction Malauze (82) entre Valence D'Agen et Moissac. RDV 8H pour les 2 camions mutuellement chargés d'éléments de béton.

On vide pour une boutique de Thiviers, spécialisée dans la réfèction ou fabrication de station d'épuration des eaux. On déscend relax Max par Bergerac, Villeneuve sur Lot, Agen et on finit d'arriver par la 113.

8H tout pile zéro zéro, tout le monde répond présent à l'appel, après 28 poignées de mains je peux enfin déficeler mon chargement. 8 sangles c'est pas la mère à boire pour une fois, surtout que le chef m'a prété main forte.

Je vide le premier car pour la suite j'ai un peu de planche sous le pain, la journée va être bien occupée. En 20 mn me voilà soulagé de mes 14 tonnes de béton, j'ai déjà calé 15' de coupure, c'est parfait je me tire de là. La bise à tout le monde avant de partir bien sûr.

Pour la suite c'est direction Damazan (47), c'est pas spécialement loin d'où je suis mais je ne pense pas pouvoir y grimper en 1H, on verra...

Pour le coup les 4H15 sonnent au tachy quand je m'approche de l'Aire D'Agen, c'est balot va me manquer 10 mn mais pas la peine de jouer avec les dépassements!!!

Café, croissant et un coup de clé sur ma roue avant droite et voilà les 30' de passées, plus qu'à finir d'arriver dans la zone en face du péage. Vous la connaissez cette zone si je vous dis piscines, escaliers, CDB... C'est bon pour tout le monde? ok...

Je charge dans une sciérie où un joli complet attend sagement mon plateau. C'est des palettes Europe prêtes à être assemblées, je ne connaissais pas ce principe. D'une part les planches et d'autre part les câles bien marquées du sigle EUR.

C'est pas con en fait comme système, le type se fait livrer beaucoup plus de palettes que si elles étaient déjà montées. Y'en a qui réfléchissent encore quand même... 

En à peine 1H c'est chargé et attaché de 12 sangles. Ce chargement est à destination de Biars sur Cère (46) dans une célèbre fabrique de compotes ou autres confitures... 

Pour m'y rendre que de la belle route bien sûr, Damazan, Villeneuve sur Lot, Cahors, Gramat, que du bonheur pour mon confort et ma conso surtout qu'on m'a annoncé 24T500 au départ. Elles y sont bien je confirme, j'ai juste l'impression de rouler avec un G290!!!

Casse croûte sur le pouce en roulant, je ne sais pas comment ça se passe dans ces grosses boutiques pour vider donc autant y arriver le plus tôt possible. Au bout de 3H30 d'effort intense de la part de mon fidèle destrier je suis à destination, bien sûr à l'entrée on me demande tout un tas de trucs, limite même ma dernière radio des poumons, et le bilan de mon dernier RDV chez les alcooliques anonymes... 20 mn de paperasses pour 30 de déchargement no comment... Les types s'y mettent à 2 ça ne traîne pas pour vider, je galope encore autour de la semi pour enrouler et ranger sangles et cliquets.

Depuis ce matin les heures ont tournées, déjà 8H15 de volant et il me reste encore une mission pour cet fin d'après midi. Direction St Geniez ô Merle maintenant au dessus Argentat (19) sur la route de St Privat. Au passage je jette 250 balles de gasoil à l'Intermarché de Beaulieu ça peut aider sait on jamais!!!

16H40 je suis à destination, un Lusitanien attaque juste à charger c'est dommage, de plus il n'y a qu'un seul cariste. C'est clair je vais sangler à la frontale ce soir!!!

Il est 18H30 quand enfin je peux quitter la sciérie, depuis ce matin j'en ai plein les bottes, j'ai 9H10 de guidon et des bras de 9 mètres de long à force de tirer sur les sangles.

Je vise le relais de Jordes avant Tulle, en plus la commune lui a fait un nouveau parking dans le sens Aurillac Tulle c'est parfait, ça évite bien de dormir à 1.50 m de la route.

19H10 fin des émissions pour ce bon lundi, 9H58 de conduite de volant pour 545 bornes, la moyenne est vraiment moyenne. Au resto nous sommes 3, un Landais, un gars du 43 et ma pomme, cherchez l'erreur!!!

Après un bon petit déj et une bonne douche, je remets en route vers 6H30, 11H15 de coupure qui comptent pour 9... Direction Coulounieix Chamiers en banlieue de Périgueux, RDV entre 8H30 et 9H convenu hier soir au téléphone avec le client.

Je déscends tout par l'ancienne N89, je traverse même Brive, la nouvelle déviation depuis Malemort est top pour rejoindre l'A20 mais elle tire comme pas possible, et puis pas vu pas pris!!!

A 8H30 je me pointe au centre de tri des déchets de l'agglomération de Périgueux, mon gars n'est pas encore là, bon je suis juste dans au début du créneau. 9H toujours personne, à 15 je lui passe un coup de fil, pas de gabonnais au numéro demandait... Ca commence à me mettre les abeilles cette histoire. 

J'apelle au siège de la boutique, on me dit qu'il est parti de Brive y' a 10 mn, bon ben ok je vais attendre, juste que je dois vider le reste derrière à Bergerac avant midi!!!

Il est 10H20 quand le gars se pointe, pas la peine de poser les gants pour lui serrer la pince, en 5 mn mes 4 paquets sont par terre et les bons signés, ni au revoir ni merde, je me tire de là, j'ai d'autres chattes à fouetter!!!

A 11H30 je suis dans la zone de Campréal à Bergerac, ça me fait toujours un petit quelque chose de passer là bas, ça me rapelle mes années formateur dans le centre de formation Fauvel devenu City Pro...

Là où je livre le gars tique un peu vu l'heure, oh c'est bon j'ai juste 8 sangles à virer. Bon ok mais je ne devrais les rouler qu'une fois vide et attendre dans la cabine pendant le déchargement. La sécurité trouvera un jour ses limites!!!

45 mn plus tard je suis enfin libéré, pour la suite je dois me rendre à Vitrac à côté de Sarlat. La route est bien pénible par Lalinde, Le Buisson et St Cyprien. Beynac étant fermé aux PL pour travaux il faut prendre une déviation sur une toute petite route bien sinueuse, mais j'ai beau compté et re compté on raccourcit et on gagne du temps...Pour une fois!!!

Bon j'y suis passé pendant l'heure de midi donc il n'y avait pas affluence au delà. 

A 13H30 je suis en place pour charger, j'ai le temps de mettre une branlée à un bout de pain et un bout de pâté en attendant 14H. Si ça veut rire je vais pouvoir livrer dans la foulée ce soir à Thiviers...

Je déchante vite, la moitié du chargement est prête, donc je vais devoir encore poireauter cet après midi, quand ça ne veut pas rigoler les affaires... J'en profite pour fin un bon coup de ménage dans ma cabine, ce sera toujours ça de pris!!!

16H je reçois un coup de fil de mon boss, je dois décrocher le plateau ce soir pour reprendre une benne, le planning de Bordeaux a besoin de moi pour cette fin de semaine. Sur le coup je me sens indispensable, mais surtout je passe pour une bonne roue de secours... Bon vu l'état actuel du boulot, je ne vais pas non plus la ramener et me plaindre ce serait de mauvaise augure...

On se cale de faire échange sur Périgueux, comme ça je vais pouvoir passer au lavage, mon ensemble est plus que minable...

A 16H30 je quitte Vitrac avec seulement 17 paquets sur les 20 prévus, pas grave les roues touchent déjà bien par terre!!! Un coup de lavage viteuf by nignt à St laurent et je finis d'arriver chez Daf pour faire échange avec David.

Je récupère sa benne pour la ramener au dépôt, j'aurais pu la garder mais bon elle est renforcée donc plus lourde, on charge une bonne tonne de moins qu'avec une en alu, un billet de plus sur un aller retour n'est pas négligeable...

Passage au Leclerc à Trélissac pour remettre GO et Ad Blue au plus haut et à 19H15 je valide ma fin de journée au dépôt. Ce soir je vais pouvoir valider ma première 11H de la semaine.

Hier je n'ai pas eu une journée crevante au delà mais bordel ce matin ça tire pour se lever, pourtant il n'est que 5H...

Départ 6H15 pour la carrière de Condat, ça fait vitam eternam que je n'y ai pas posé les roues là bas, bon je ne devrais pas me perdre non plus!!! Une heure de route plus tard je commence ma première 45' de la journée.

A 8H la chargeuse est chaude et y'a plus qu'à, je demande un peu moins que ce qu'il me faut au chargeur, le premier chargement est toujours approximatif avec les godets peseurs.

Bon allé à 300 kgs près c'est pas mauvais, je ne vais pas me fader 3 fois le tour de la carrière pour compléter si peu, ça flingue les minutes et ça pourri le camion de plus...

Me v'là donc parti pour aller au delà de la capitale Girondine, à St Jean D'Illac plus exactement, sortie 10 puis direction le bassin D'Arcachon rien de compliqué. Il faut habituellement un petit 3H de route jusque là bas, ce qui fait que j'y serais largement avant midi afin de pouvoir vider et recharger sur place.

La déscente est vraiment des plus banales et des plus tristosses ce matin, nationale jusqu'à Neuvic et grand ruban pour finir. Quand la monotonie vous attrape c'est mortel!!!

10H20 à l'entrée de Bordeaux, plus exactement Yvrac, c'est déjà tout planté. Sérieux je pense que Bordeaux est une ville les plus embouteillée du pays. Pourtant aucun carton, aucun travaux, rien juste peut être un gus qui roule à 30 à l'heure 10 km plus loin. Et c'est planté des 2 côtés intérieurs, sinon je serais passé par le Tonton Bridge (Pont François Mittérand), mais google a choisi le 50/50, donc je ne demande même pas le coup de fil à un ami. Encore faudrait il en avoir!!!

Les quelques places de la station à Lormont sont déjà blindées sinon j'aurais stoppé un petit moment, tant pis je reste dans le troupeau. Y'a vraiment qu'une fois l'Aquitaine Brück de passé que ça se met à re rouler correctement, à ne rien y piger.

Il est donc 11H30 quand je rentre dans la sablière, pas la peine de rouler au taquet avec l'épaisseur de merde au sol, j'ai lavé hier soir, j'aimerais bien le garder propre au moins jusqu'à la fin de la semaine.

Ca vide peinard, et je fais une cinquantaine de mètres pour me mettre au quai de chargement. Je précise c'est chargement latéral, pas une mise à quai avec des tampons et ouverture des portes!!!

Une bise à Eric pour récupérer le bon et hop demi tour vers la Dordogne. Faudra quand même penser à couper d'ici une grosse heure. Je vise les Palombières car je sais que les collègues y seront et qu'ils vont encore se battre pour payer le café à leur vieux et préféré collègue. Juste que ça va faire short mais en forçant un peu...

Ca a failli être bon, mais j'ai eu mon café gratos, naméo y'a des priorités dans la vie et de plus j'ai vu mon ex chérie. Le bonheur tient à peu de choses!!! On pourrait se détester mais c'est carrément le contraire...

Bon ceci dit les 45 sont vites passées, ça repart pour la dernière ligne de l'après midi. Le soleil est au rendez vous ça fait du bien tout ça. 

Je dois monter vider mon tour de sable sur la commune de Coulaures entre Périgueux et Excideuil, le Seb y était hier du coup il me balance les infos pour accéder au chantier. Très facile d'ailleurs juste en bordure de route dans une ferme, sans gadoue je précise.

Je visais 1H30 pour y monter depuis la coupure, j'aurais mis un poil de plus. A peine j'ai vidé que le Seb m'apelle pour me donner la suite, ce sera chargement à Condat encore ce soir, c'est parfait je vais passer en 9H et je vais pouvoir valider ma deuxième 11H de la semaine.

Fin de journée comme sur des roulettes, petit passage à la valise en rentrant chez Volvo à Périgueux, les capteurs font encore des leurs... 

18H10 je saute dans la clio, demain matin le clairon va sonner très tôt!!!