Sweden – Portrait –

Nom Prénom :
ANTHONY

Surnom(s): Fonctionnaire (?!), Sweden pour les habitués du forum

Date de naissance : avril 1976 à BESANCON
Chauffeur depuis : Juillet 1994
Différents métiers dans le transport : Baché, Frigo (en industriel) et tiroir
Marques favorites : une préférence pour les VOLVO
Marques detestées : les RENAULT
Citation : « Demain, il fera jour ! »

Pour me contacter : MailFacebook

Voici la carte d’Europe ou figurent les endroits les plus éloignés de chez moi ou je me suis rendu en camion :

Je suis fils et petit fils de chauffeur routier, mon papa m’a amené très tôt avec lui en camion. Mes premiers tours de roues , c’était pour des navettes Chalon/ Autun quand papa allait charger les ensembles de chez Raggini chez Dim.

Plus tard il aura l’opportunité d’être un des 6 chauffeurs chauffeurs à faire la navette entre la France et la Roumanie, il fera son passeport avec ma pomme dessus et c’était le début de mes vacances avec lui. Surtout l’été, l’hiver étant souvent compliqué à deux avec tout le nécessaire à amené dans la cabine. Plus tard ( un peu avant la chute de Ceaucescu ) il changera de crèmerie pour faire du ( grand ) régional sur tout l’est de la France. Je grandi et je comprend un peu plus les difficultés de ce métier mais plus ça va et plus j’aime ça. Bientôt je serais le copilote , je regarde plus les cartes , je participe aux dépotage, lavage de la citerne quand il fera de la pulvé chez Aubry. Ma grande taille me fais même passé pour le second chauffeur pour entrer dans les usines alors que je n’ai que 16 ans… une autres époque… L’école et moi sommes un peu en froid, je ne suis pas un mauvais élève mais bon, je ne suis pas destiné à faire de à faire de grandes études. Quand il faut choisir mes orientations pour l’avenir, le choix est vite fait pour moi, ça sera chauffeur. L’idée n’emballe pas vraiment mes parents mais ils me laissent suivre ma volonté.

Je rentre donc au lycéé automobile de Chalon sur Saône préparé un CAP/ BEP conduite et service , ça pète comme titre ! Je démarre avec un handicap pour les cours de conduite, j’ai subi une opération durant l’été précédent d’un genoux , le droit tant qu’à faire et des complications ont suivi. C’est pas ça qui m’inquiète le plus…Les résultats sont un peu mieux dans les matières atelier que général mais je réussi à m’accrocher quand même. je sortirais en fin de 2ème année avec les 2 examens.
Dans la même journée, je reçois un appelle un coup de téléphone de Mr Prudent himself me demandant de venir le voir pour du travail. J’attaque le soir même ; à cette époque les chauffeurs préparent leurs commandes, se chargent et enfin partent faire leurs livraisons… Bon j’avoue que je ne suis pas super emballé de finir ma tournéé à Macon sud, c’est pas l’idée que je voulais pour mon métier, je renonce au job et le lendemain je trouve une place chez Trans Europe à Chalon pour les remplacements de l’été, je saute sur l’occasion et surtout je pars en double avec mon pote Doudou qui travaille içi, une semaine en double mode aviateur et c’est le saut dans le grand bain,tout seul comme un grand. Italie et Espagne, je débute, c’est dur, je fais des conneries mais je m’accroche !

Un vendredi soir, l’entrprise Strabert appelle chez mes parents , ils aimeraient me voir pour me proposer un CDI. Le samedi matin je suis embauché pour remplacé un départ avec l’aval du directeur de chez Trans Euope qui ne peut rien me promettre de mieux à la rentrée.

Là ausi je vais en chier, le rythme est « soutenu », je roule souvent avec des savoyardes d’une autre époque mais je fais beaucoup d’Allemagne et du Benelux ce que je préfère. j’aurais aussi l’occasion de faire mes 1ers tours de Danemark. Je partirais sur un coup de tête au bout de 5 ans, en désaccord avec l’affrèteur plus qu’avec la direction.

Mon oncle chef d’atelier me fait entrer chez les transports Roger Bauland ( groupe Lannutti ). Ce n’est plus du tout le même boulot, je découvre le monde du porte verre. C’est un super boulot, un seul client, pas salissant, on roule, on revient à vide, vraiment pour un feignant comme moi c’est le top ! Je roule, je roule à travers l’europe cette fois !
Du Portugal à la Lituanie, de l’Irlande à la Grèce, en passant par les iles comme Majorque ou la Sardaigne, je m’éclate et m’épanouie dans mon job !
S’il me lit je voulais içi remercier Mr Bauland ( Mr avec énormément de respect !) de m’avoir permis de me rouler ainsi, il n’était pas tendre mais très droit, un patron comme il s’en fait plus beaucoup. Je quitte la boite ( devenue Lannutti France) en 2009 après dix ans, la crise économique nous touchant de plein fouet, et à grands regrets…

Je rejoins mon pote Fredo chez Bresse Fret à Bourg en Bresse, bennes et fond mouvant sur l’Italie ; je ne suis pas du tout à mon aise tant dans le boulot mais surtout la boite, j’ai l’impression de ne faire que des conneries et pire, je vais au travail en reculant, l’histoire se fini en 2 mois…

Autre piston de mon ami Mitchou qui me fait entrer chez Brignier International au Luxembourg. Je refais de la baché, c’est un peu dur de s’y remettre mais je me fais vite au groupage Italie, le boulot est assez sympa, il faut régulièrement se creuser les méninges pour faire un joli chargement, c’est sympa.

J’obtiens un peu plus tard le camion dont je rêvais aussi, le FH 540 XL, le camion de la mort qui tue pour moi !
Malgré tout je m’ennuie un peu, la ligne reste assez rengaine du fait de mon emplacement géographique, je reste cantonné au Piedmont pour faire 2 rotations semaine.

C’est à ce moment que Phil me propose de venir chez Duarig.Je pars malgré tout en bon terme avec la bonne équipe mais je laisse surtout des amis. J’avais déjà eu l’occasion de rencontrer Stéphane, le patron quelques années auparavant quand je voulais partir de chez Lannutti mais sans succès a ce moment là le staff étant au complet. là je bénéficie d’un départ en retraite, je saute évidemment sur l’occasion !
7 ans en 2018, une boite où je me sens vraiment bien, le boulot est divers et varié et surtout ça me plait.

2014, je touche un 105.510 tout neuf

DAF 106

Mes histoires…

PREMIER JOUR, PREMIER CONSTAT…

Le jour où je suis sorti du LP AUTOMOBILE DE CHALON SUR SAONE, j’ai trouvé du travail le soir même. Bon, ce n’était pas vraiment ce que je recherchais (Livraison de grandes surfaces en régional) alors je cherche autre chose et trouve facilement vu les remplacements de l’été qui se profilent.

Je débute donc chez TRANS-EUROP (GROUPE AUBRY) pour les 2 mois à venir. Je rentre fièrement chez mes parents le vendredi soir avec mon ensemble.

Le dimanche soir, départ 22H pour Marseille à vider lundi dans la matinée, mais je ne veux pas être en retard, je m’arrête pour dormir quelques heures en route. PREMIER PROBLEME PANNE DE REVEIL, le seul depuis 12 ans !!!

Je me magne de descendre à Marseille, je me rends dans le quartier indiqué par mon papa durant le week-end. Je tourne, je vire, et aperçois une station où je vais aller demander mon chemin.

Et là, c’est le drame !

Un panneau indiquant « GASOIL » se trouve un peu plus bas que celui qui indique le tarif des carburants, et bien entendu je le démonte en me garant devant la station. Le pompiste sort à ce moment là et (avec l’accent…) :

« OH PUTAIN, TU ES AU MOINS LE TROISIEME A ME L’ENLEVER CE PANNEAU »

Moi, les boules qui traînent par terre.

« BAH, FAUDRA PENSER A LE METTRE PLUS HAUT LE PROCHAIN »

Voilà comment je remplis mon premier constat amiable dès mon premier jour de boulot.

J’ai eu du bol que le directeur de l’agence était compréhensif, il ne m’en a pas tenu rigueur jusqu’à la fin de mon contrat. A ce jour, je le remercie encore.

Une galère…

Je suis chez mon 1er vrai patron ! Cela fait quelques mois que je suis là et je tourne pratiquement que sur l’Allemagne à ce moment là.

On roule encore pas mal avec des savoyardes d’un autre âge pour faire de la ferraille. Je finis de vider sur KASSEL je crois, et me dit de remonter à SALZGITTER pour recharger des tôles d’acier en précisant que c’est du 2m70, et donc qu’il faudra démonter les côtés.

J’avais appris beaucoup de choses avec les années à traîner avec mon papa, sûrement plus qu’à l’école, mais là, plier une bâche pour pouvoir démonter les ridelles d’un côté, j’étais bien embêté.

J’arrive chez mon client en début d’après-midi, on me dit d’attendre pour charger. Je commencerai bien à débâcher mais il fait un vent à décorner les boeufs, donc mauvaise idée. J’attendrai le dernier moment pour le faire, mais « P… , quelles sont lourdes ses satanées bâches de MER… »

Je démonte les poteaux, les ridelles, tant bien que mal, je charge et m’en vais au milieu de la nuit direction LA FRANCE. Je roule depuis 2 h environ dans les montagnes russes entre KASSEL et FRANCFORT quand j’entends un pneu qui éclate. Une de mes sangles s’est enroulée autour d’une roue après s’être détachée. J’arrive sur un parking, admire le travail et décide d’aller dormir (d’où « DEMAIN, IL FERA JOUR » ). Je dors quelques heures et me réveille avec le soleil qui chauffe la cabine, me lève et décide de changer cette roue sauf que là, pas moyen, les écrous sont presque tous grippés. C’est un peu dépité et me demandant ce que je fous là à l’heure qu’il est, il fait froid, je suis fatigué. Je n’ai qu’une envie, celle de tout laisser sur place. Quand malgrè tout, une lueur se présente sous la forme d’une dépanneuse qui arrive sur le parking pour remorquer un ensemble en panne certainement depuis la veille. Je laisse le gars descendre et prendre la température du camion à ramener. Je me paye le culot d’aller le voir et lui demande s’il peut me donner le coup de main qui me fait tant défaut. Le mec accepte sans condition, sort le pistolet pneumatique et de défait vite ces satanés écrous.

Après ça, j’aurais vite fait de changer ma roue et me de me remettre en route pour enfin rentrer chez moi.

Mes amis de la route !!

Shooté sur la route !!!

Mes routes….

Retrouvez mes anciens Carnets de Route !!!