FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2020 Partager sur Facebook
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    C'est les vendanges à Arbois
    Du miel pour la poubelle
    Old school
    Un chauffeur engagé, et surement enragé
  • Mardi 1 Septembre 2020
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    A 8h pile je vais me mettre en place chez Panalpina, apparement c'était très important. A tel point important que Panalpina ça ouvre à 8h30. Le point positif c'est que je suis le premier, le cariste est pas trop content, il manque une enveloppe de documents, moi j'ai que le T1 en annexe, je peux pas inventer des papiers qu'on ne m'a pas donné, j'ai vu le moment que j'allais pas vider, et puis finalement un autre chef mieux payé est venu et on a vidé.

    Reparti à 9h, je me suis retrouvé avec un voyage de poubelles à charger à Mouchard, avant midi bien sûr pour vider en foulée à Salaise, pas le temps de niaiser ni de faire des économies d'autoroute par la N83, je peux même me mettre en mode sieste sur l'A39. A 11h30 je suis à Mouchard, j'avais averti le cariste qui se jette sur la semi à peine en place au quai. Accès aux quai interdits, je fais les papiers appuyé contre le bardage du batiment, c'est très agréable. A midi c'est plié, je peux revenir sur mes pas avec 22T de Miel à détruire. Je casse la graine juste avant Bourg En Bresse, il y a quand même nettement moins de trafic cette semaine, et ça fait du bien.

    A peine arrivé à Salaise, on me fait rentrer direct en bascule, c'est bizarre ce miel à détruire. Je pensais à un miel douteux venu tout droit d'une usine seveso en Chine, mais non, tout est étiquetté de la main des différents producteurs, du miel de chataignier, d'accacia, de l'Indre, de Gironde de la Sarthe, bref du miel 100% français. Pourquoi le jeter, tout le monde se pose la question ici, même la chimiste qui m'a rendu les papiers "quel gachis", j'ai calculé qu'avec 22T de miel on pouvais faire 15 millions de tartines, ou 10 millions de zlabias.

    Bref, on sait pas ce qui s'est passé. J'ai pas le temps de m'attarder trop longtemps, il me faut recharger à Andrezieux, et ça va être bien juste, à priori ils sont avertis, on verra bien. Par chance ça ne bouchonne pas encore trop à Givors, ni à St Etienne, la grande rentrée c'est pas encore pour cette semaine. Il est 18h15 quand je m'inscris, et visiblement ils étaient au courant de mon retard, les CMR étaient déjà prêts, et le cariste chaud comme une baraque à frites, 15 minutes pour charger les 18t, à tel point qu'il a fallu que je recoupe 30 minutes pour pouvoir redescendre à la kommandantur.

    Stephane est encore au bureau vu qu'il m'attend pour rejouter 8 palettes pour Santa Perpetua, il faut bouger quelques palettes bien sûr et finir au chausse pieds. Je traine pas, je voulais passer un coup de rouleau, mais j'oublie, je finis mes heures au plus loin, ça me fait atterir à 22h45 à La Coucourde, au calme et sans le moindre touriste à la ronde, que du bonheur !