Carnet de bord de Juillet 2021 | Partager sur Facebook |
Super ! C'est la paye aujourd'hui ! En attendant, pour un 1er juillet il fait pas chaud à Modane. A 7h30, je mets les voiles pour monter direct à la plateforme du tunnel du Fréjus. La plupart du temps, je passe là en ADR, avec souvent de l'attente, aujourd'hui non, mais faut que j'attende quand même pour laisser passer l'escorte ! La vie est mal faite quand même !!! Heureusement ça traine pas, et ça traine moins que le touriste moyen qui gratte les places pour passer au péage mais qui sait pas comment payer. T'as pas envie de le saigner celui là aussi ?
La traversée de Turin est finalement pas si pire, l'heure de pointe est presque finie, nickel. J'avais hésité à faire le détour de 40km par Alessandria, et je me suis dit que pour Milano ça irait bien aussi. Sauf que non seulement ça s'arrange pas, mais ça empire au plus je m'approche. Je m'affole pas, stop à la douche à Vilarboit sud, il y a une nouvelle boutique ou il y a au moins autant voire plus de choix qu'à Tortona, très impressionant. La situation se dégrade de minute en minute sur Milano, Map annonce carrement 1h30 de plus pour faire 10km de Rhô à Certosa, la bretelle toute pourrie au nord qui arrive à Monza est du coup saturée et il y a un carton, reste le plan C par la tegenziale bien chargée aussi du coup. Je suis sorti avant le grand péage et passé par Cornadero, nickel et du coup je me suis retrouvé à la sortie du bouchon sur la tengenziale, je me suis ensuite calé dans un convoi qui tapait le 90 voie du milieu, tout du long jusqu'à rejoindre l'A1. En groupe on est mieux que tout seul à faire le bandit ! C'est 70 et interdit de doubler tout le long, faut pas deconner.
La livraison à Treviglio chez un gros imprimeur prend 5 minutes, les types allaient partir en pause quand je suis arrivé à 12h30, mais ils ont vidé pour pas me faire attendre, c'est aussi ça l'Italie ! Je pense aussi qu'ils devaient attendre après les palettes, ils ont attaqué à les defilmer direct. Je dois revenir sur mes pas pour rejoindre l'A1, le température grimpe rapidement, il fait un petit 35 quand je me pose pour casser la croûte après Piacenza. C'est plein de touristes, ça parle même un peu français autour.
Le chaos c'est encore une fois après Bologne, il y a un trafic de fou, et la moindre poc prend vite des proportions incroyables. Et surtout, il y a des travaux de partout qui trainent depuis des millénaires. J'évite un premier bouchon en prenant la Panoramique, la vieille A1, avec 2T dans la remorque ça va bien. Il y a là aussi des travaux de partout, mais bien moins de trafic, et un gros panneau interdit aux 44T, ça dissuade la plupart. J'ai bien gratté quelques kilomètres de bouchon, mais j'en récupère un autre là ou on rejoint le nouvelle A1 à Barberino. On passe de 4 à deux voies, forcement. C'est à nouveau la misère après Firenze, là c'est un camion en panne dans un Tunnel, encore une bonne demi heure pour passer, de quoi y perdre son latin. Après, j'ai envoyé tout ce que j'ai pû pour limiter la casse et surtout arriver avant 20h25 à Arezzo pour caser ma 2e 11. Posé finalement à 20h22, OUF repirazione. Je me suis aussi fait la reflexion que j'ai mis 9h30 depuis Modane, c'est énorme si je compare à un voyage réalisé pendant la pendemie l'an passé, ou j'avais mis 10h pour revenir jusqu'à chez moi depuis un bled un peu plus au sud d'Arezzo !