C'est un vraiment bon plan de venir de dormir ici. Pas de bruit, face au vigile, avec le plein de gasoil, pas de panique. L'autre avantage, c'est sur la route des vacances. Et justement des vacanciers Vosgiens de passage par là, se sont arrêtés avec de délicieuses viennoiseries, et ça c'est vraiment cool. Je critique toujours les caisseux, mais là, je suis bloqué je peux rien dire. En même temps, ils vont faire du camping dans le 05, autre département ami. Ils ont pas trop trainé non plus, ils voulaient arriver au col du Lautaret avant la neige, car en août 2021, tout est possible.

Du point de vue boulot, ça se passe comme d'habitude, c'est à dire avec des imprévus. Le contact habituel ne me répond pas, au bureau ils ont bien du mal à trouver la bonne personne. Je finis par pouvoir rentrer à 11h, mais ensuite il a fallu trouver quelqu'un pour ouvrir la barrière du parc à IBC, et encore plus dur, trouver un cariste dispo alors que l'heure du changement d'équipe approche. Tout celà s'est fait in extremis finalement, le temps de faire les papiers, je me suis sauvé juste à 13h, nickel. Cassage de croûte avant de décoller, vu le bazar ce lundi sur les routes, vaut mieux prendre des forces et j'ai pas la forme olympique non plus.

J'ai hésité à descendre par Châlons, et finalement je me suis calé sur l'A39, vu le chaos total sur Lyon et au sud de Lyon, j'étais bien placé pour couper à travers champs par Cours et Buis, pas un chat, avec 52 IBC vides dans la semi c'était même un régal. Bien sûr avec un RDV demain à 9h à St Rambert d'Albon, j'allais pas garder le voyage, c'est Georges le king du régional qui va s'en charger. J'ai eu largement le temps de me prelasser sous la douche en attendant mes palettes. Je fais le camion balais, j'ai presque pris tous les lots de Catalogne Nord. C'est rentré au chausse pieds, y a des bras et des cervaux, il faut parfois plusieurs cervaux pour caser un voyage. 

J'ai passé plus de 3h30 à quai. Un moment donné j'ai même hésité à décoller à 2h du matin, mais de toutes façons avec les horaires d'été des espagnols, je ne serai pas arrivé à tout vider demain. Donc, je ne me mets pas la rate au court bouillon, je décolle ce soir sachant qu'en plus il me reste pas mal d'amplitude. Les bouchons ont bien sûr disparu, ça roule nickel pour descendre. Côté PL, il me semble que les parkings sont un peu moins pleins que d'habitude. J'abandonne finalement au centre routier à Béziers, ça ira bien pour aujourd'hui, il est 0h36 du matin. Bonne nuit.

Le parking du centre routier s'est bien vidé ce matin, je suis même le dernier à décoller. Ici au comptoir, le café croissant c'est 1€80, douche gratuite, moins cher qu'en Pologne ! C'est donc bien un parking pour chauffeurs low cost et chauffeurs Ardechois. Le pire, c'est qu'ils sont sympas et les sanitaires toujours nickel. Pour un peu, je déménagerai ici. 

Je démarre pile avec 9h00 de coupure. Je sais que je livrerai pas tout aujourd'hui, je ferai donc ce que je peux. Déjà le point positif, c'est drapeau vert sur le chemin, et je suis pas chargé trop lourd, juste assez pour les descentes. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas trouvé au milieu de caravanes et de camping cars en montant le Perthus, il faut faire avec désormais. Comme si on avait voulu le faire exprès, on se retrouve pile ensemble à la Jonquera avec Christophe, dans une autre vie à une autre époque on se serait arrété un peu plus loin se serrer la louche, mais voilà, on est en 2021. Nous sommes des bestioles. 

J'attaque avec 3 grosses palettes à Vilablareix, le cariste est pas là, il y a juste la secrétaire. Bien sûr elle ne sait pas se servir du gerbeur, tout au plus elle m'a aidé à tenir en équilibre la caisse le temps de la descente avec le gerbeur, elle a un joli nombril ! Je faisais pas le mariole, la secrétaire non plus. C'est des machines qui valent une blinde, une fois posées on respire. Je passe sous silence la sortie de l'impasse, trop compliquée à réaliser et à expliquer. Juste qu'en espagne, la mode c'est de poser sa bagnole pourrie ou pas aux angles des rues, c'est une tradition.

De là, je file tête baissée au suivant à Martorelles, c'est un client qu'on fait depuis longtemps, ça va toujours bien ici en principe du moment qu'on sait bouger des palettes de plus de 1100kg sans broncher. Je traverse de l'autre côté de la zone à Santa Perpetua chez Louis Vuitton, jolis quai, tout neuf, mais bien sûr toujours des voitures mal garées. J'ai seulement une palette de peaux énorme, remontées en double étage par une idée de Cyril. 2M*1M80 je savais pas ou la caser. Bien sûr c'est fermé au suivant à Santa Perpetua, de toutes façons j'ai RDV demain, et il m'a déjà planté un mardi, sans regrets.

Franck m'a trouvé du boulot sur le secteur de Montornès demain, donc, pour m'avancer, je vais me planquer à Manresa ou j'ai une mini palette à poser demain à 6h. La coupure sera archi bonne, et à l'ombre !

C'est bien avant l'heure du reveil que j'étais debout. Hier c'est vrai je me suis bien planqué derrière le batiment desert de chez mon client, puis dans la nuit je me suis souvenu que ça se garait bien un peu n'importe ou et j'ai eu un peu l'angoisse de me retrouver connement coincé par un tas de bagnoles des ouvriers. Les premiers ont débarqué vers 5h30, et quand j'ai vu que ça allait se compliquer j'ai mis les voiles, 20 secondes par 20 secondes, jusqu'au portail. Ou je me suis mis en double file. A 6h15 ma journée officielle démarre, j'aurai pû attendre un peu, mais j'avais pas envie de choper les bouchons du matin après Sabadell. Je sais pas trop si j'ai le droit de couper à travers Manresa avec les plaques, vu l'heure j'ai pris le gauche, c'est toujours 5 minutes d'économisées. C'est avec 3/4h d'avance que je me mets en place à Santa Perpetua, pour m'avancer je tire direct 2 palettes au cul en attendant que les caristes arrivent et je finis ma nuit. Détendu.

10 minutes pour vider, je repars il est 8h12, joli pour 12 palettes quand même ! Il y a un gars qui voulait pas tirer les palettes ce matin, depuis 8h il essaie de se mettre à quai. En deux coups de cuiller à pot je suis au dernier à Parets, usine Pharma, on livre des emballages ici, ça va toujours vite. Si bien qu'à 9h30 je suis déjà la première ramasse à Montornès. J'ai beau venir sur Barcelone depuis un bail, j'arrive encore à me mélanger les pinceaux avec tout ce mic mac de poligonos industrial. J'ai 2 lots de palettes de papier à prendre pour le 42, mais mois d'août oblige, il n'y a qu'un seul cariste qui doit charger un complet avant moi. Mais c'est un vaillant, ça traine pas, 1h plus tard je suis parti, et ce matin, il pleuvasse sur Barcelone, j'avais jamais vu ça au mois d'août.

La suite est au bord de mer à Premier de Mar, il fait pas beau pour autant quand je débarque aux transports Del Marseme, bon vieux transporteur old school, bien sympas. il fait moite terrible, ça pègue ! Mon chargement est prêt, des vieilles fringues vendues au kilo dans des énormes palox. Tout ce que je sais, c'est que c'est prêt stocké là depuis des lustres. En 20 minutes c'est chargé, il y a plus qu'à remonter, le semi est pleine comme un oeuf. A La Jonquera c'est juste de la folie tellement il y a du touriste, gros bouchons à toutes les sorties pour accéder au village, l'explication est simple, il fait une météo mortelle sur Perpignan, alors tout le monde se tire acheter des clopes et faire le plein, j'ai mis plus de 20 minutes pour passer le peage du Boulou, à peu près autant qu'en période de Gilet Jaune.

Une fois les compteurs remis à 0 à Narbonne après une très appreciable douche, j'ai plus qu'à aller au bout de mes heures. Un dernier bouchon sur Béziers, pour le coup c'est pas la faute à priori des touristes, mais d'un camion qui a perdu des bigs bags de billes de plastique sur l'autoroute, gros moment de solitude pour le pauvre chauffeur. Passé Montpellier ça roule étrangement plus que bien et c'est vraiment très appreciable. Beaucoup moin de camions aussi, les parkings sont loin d'afficher complet. Finalement je fais tirer jusque dans la ZI de Feyzin ou je me pointe avec 10h pile de volant. Quelques minutes après éclate un énorme orage, ça manquait d'eau.

C'est pas le mauvais plan de roupiller dans la ZI à Feyzin, sauf qu'il y a des mongols qui tapent des chronos dans cette rue en légère courbe, les mêmes qui doivent passer à 70 devant les radars à 90. Dépourvus de testicules, ils s'épanouissent là ou ils ne courent pas de risques. C'est pas ça qui m'a reveillé mais l'envie de pisser, vieillir c'est moche. Le principal c'est que ça me reveille encore...  

Hier on avait convenu 8h30 avec le client pour vider chez lui. C'est pas la peine de s'affoler ce matin, le trafic reste au vert dans le quartier. A 8h10 je décolle pour une traversée sud nord de Vénissieux. Il y a bien longtemps que j'avais pas mis une roue par là, grands trottoirs, tramway, le quartier s'est embourgeoisé. Pile poil à 8h30 chez le client, lui aussi est à l'heure, et ça c'est vraiment bien. Après une mise en place moisie mais pas pire que certaines en Espagne, on peut vider, le hayon prouve encore son utilité dans des cas comme ça. C'est l'ancien batiment des pompes funèbres, dedans c'est rempli de tags magnifiques. J'ai pris 5 minutes après avoir vidé pour jeter un oeil. 

Pas de souci pour repartir, ça roule nickel pour monter à St Etienne. J'appelle le client vite fait, ils attendent mes palettes, pas moi bien sûr, de ce que je comprends les vacances approchent à grand pas. L'accès au bord de l'A72 est peu rik et rak, mais en haut il y a de place pour faire 1/2 tour, je ne me voyais pas reculer la dedans. Bingo quand je pars, il y a justement Niko qui arrive, on se fait plaisir 5 minutes pour se croiser. Je termine à 3km de là à L'Etrat, chez un imprimeur bien sympathique.

Il y avait longtemps que celà ne m'étais pas arrivé, je fais une navette groupage Andrezieux-Le Pontet. Il y a déjà pas mal de fret sur le quai, je ne devrais pas partir bien tard. Effectivement, à 14h00 c'est prêt, papiers sous le bras, je peux enquiller. D'après ce que j'ai pigé, pour bien faire il faudrait vider foulée. J'y crois pas du tout, mais je tente quand même.  La descente devient vite pénible et les bouchons s'enchainent à la descente vers le sud, Ternay, Valence, Montélimar, ça n'arrête pas de s'arrêter, c'est pénible. Comme je l'avais prédit quand j'arrive c'est pas possible de vider, il est pourtant que 17h et des boulettes et ça bosse h24 ici. Demain 5h et c'est marre ! Pas envie de me mettre à genoux non plus, je vais me garer le long de chez Fraikin, demain il fera jour, on est en 2021, tout le monde se fout de tout et c'est l'anniv à mon petit frère !

Entre 5h et 6h, ça fait quoi ? 5h30 non ? J'ai hésité a y aller pendant un moment, pensant à mon amplitude. Je démarre du parking, 2 minutes plus tard j'attends sagement qu'on me donne un quai. Déjà ça commence bien, il y en a un de libre. Mais je vais assez vite comprendre que ça va pas être rapide. Au bout d'une demi heure j'ai été me prendre la tête avec le mec du quai, puis avec celui des bureaux. Le cariste m'a dit entre 5 et 14h, pourquoi pas 16h, 18h12 aussi ?? Son mot favori "je m'en bats les couilles" ça doit vouloir dire qu'il est d'accord pour prendre le blé, mais pas le boulot. Au bureau ils ont tellement personne pour bosser qu'ils disent rien, on est août tout le monde se fout du tout. Entre temps, deux autres en provenance d'Andrezieux sont arrivés, dont Philippe le roi de la blague qui paye son café

Finalement je repars à 8h, vide. J'ai appris plus tard que Philippe lui est reparti à 11h30 ! Je dois recharger au Pouzin, des emballages pour St Laurent d'Agny et je suis pas en avance. Mais malgré tout, j'allais pas me priver de ma douche juste pour rattraper le temps à cause de la nullité de tous ces mecs. On est plus à 30 minutes près. Heureusement, au Pouzin, le mec est super sympa, on se connait un peu, en 20 minutes on charge, c'est le temps qu'à mis un Girteka pour se mettre à quai. Ils étaient deux, son collègue ne le guidait pas, il filmait avec son téléphone !!!

J'ai RDV début d'après-midi à St Laurent, et vu que ça roule je fais crochet aux pneus, ça a pas trainé, ça va tenir encore un mois. Il y avai un bail que j'étais pas monté à la coop à St Laurent, ça va bien, ça bosse même entre midi et deux. Je remets les compteurs à 0 une fois vide, au calme, ça fait du bien. Rechargement chez SNF à Andrezieux, ça a pas trainé, 20T d'ADR pour Esperaguerra. Je me rentre avec ça tranquille, et sans bouchons jusqu'au dépôt. Pendant que les chefs jouent avec la nouvelle attraction sur le quai : un coup de poing forain, je rajoute 3 lots pour la Catalogne et je me rentre. Je voulais passer chez Volvo récuperer la serrure du coffre exterieur là ou je range mes gants dont le ressort a laché, mais il y a un tel merdier pour descendre que je gagne du temps en laissant le camion chez moi, je ferai 10km en Clio ce soir !

C'est enfin le week end, j'ai bien un peu dépassé l'amplitude de quelques minutes, mais c'est pas ma faute !!!

Encore un week-end qui sera passé à la vitesse de l'éclair, d'ailleurs, niveau éclair on a été servis encore samedi. Mais qu'on se rassure, j'ai juste juste eu le temps de tondre avant le déluge et que mon jardin ressemble trop à la jungle. Service jardin minimum, tant pis, c'est un bon anti stress en fin de semaine, ça remplace les antidepresseurs. Ce lundi, il faut décoller de bonne heure, histoire d'éviter au maximum le trafic qui doit battre des records de bouchons dans la vallée 7 jours sur 7. Avant c'était que les samedi, maintenant j'ai le sentiment que c'est quotidien. A 2h, je mets les voiles, cap au sud, les bouchons d'hier ont disparu, malgré tout je suis loin d'être tout seul à avoir l'idée de rouler à la fraîche, quelques mecs de l'est, deux ou trois frenchies qui boudent vu que c'est les seuls à pas faire d'appels de phares quand on les double. Dès 5h le trafic reprend des couleurs, alors que moi je commence à en perdre. J'arrive quand même à me poser sur ma place habituelle du lundi quand je pars tôt au Village Catalan.

48 minutes de repos vraiment appreciable et ça repart, le jour s'est levé, il fait beau, mais l'ami Ricoré n'est pas venu avec ses croissants. Je me fais violence jusqu'à Aiguaviva. Pendant que le gasoil coule à flots, je me fais offrir le café à la Repsol. Ils sont gentils ici. Aujourd'hui, je batttrai pas des records, chargé comme une mule pour rejoindre ma première livraison à Sallent, j'ai le temps d'admirer le paysage Catalan dans les côtes. C'est au pied des montagnes de sel de Sallent que je livre 2 palettes d'herbes aromatiques en solution. Le cariste me vide entre 2 containers, ça traine pas. 

La suite est à La Granada Del Penedes, parce que la Granda Andalouse, je sais pas si je la reverrai un jour. La encore, mon bon vieux FH s'époumone, ça lui fait du bien ce decrassage. C'est la route qui mène à la mer, il y a grave du monde qui descend de la montage pour se dorer la pilule. 2 palettes posées en 20 minutes, le temps que le camion avant moi finisse de faire un 1/2 tour de la mort qui tue dans l'usine. Il fallait entrer en marche arrière mais il a pas voulu. Reste plus qu'à remonter sur la capitale Catalane, l'AP7 est pleine comme un oeuf, il faut avoir des yeux de partout. Je pose une dernière palette de gaufrettes bio au chocolat en 5 minutes à Lliça d'Amunt. Obligé de couper 30 minutes avant de filer chez Vilardell vider le gros lot de produits ADR.

Ils ont bossé comme des fous, quai tout neuf, betonné, ça progresse grave. Marti me vide rapidos, comme ça je peux vite aller me garer et caler la 1ere coupure de 11 de la semaine. Il fait bien lourd humide, pas agréable du tout. Vive la clim !

Tous carreaux ouverts, j'ai dormi comme un nouveau né. C'est en pleine forme que je file à la douche, et comme prévu Marti arrive au boulot à 7h. C'est vraiment archi calme cette semaine en Catalogne, tout le monde fait le pont. Les rues de Caldes sont désertes, ça bouchonne même pas arrivé à Santa Perpetua. Direction la frontière, j'ai rien à recharger dans le coin. C'est plutôt tranquille pour arriver au Boulou où j'attaque ma première ramasse pour St Martin D'Hères. En 15 minutes c'est fait, la suite est à Perpignan, du coup je garde la N9, ça sert à rien de retourner sur l'autopista.

Franck m'a envoyé une liste longue comme le bras, je vais pas m'ennuyer demain. 6 CMR à remplir, et surtout tout remettre dans l'ordre ça m'a occupé 5 minutes, et surtout c'est tout rentré au chausse pied en grattant chaque centimètre.  Je suis pas mécontent de moi, c'est rare. Niveau timing, j'ai archi le temps vu que je ne commence que demain 8h à Montélimar, il va rien m'arriver à priori. Donc pour une fois j'ai grave le temps de musarder tout par la nationale 9 jusqu'à Narbonne, café, manger tranquillos. 

Sur l'A9 c'est étrangement calme, pas de bouchons, rien. C'est normal vu que je suis pas pressé. La température aura aujourd'hui des couleurs estivales, c'est la première fois de l'été que je vois s'afficher 35° Je finis ma lente remontée par Bagnols/Cèze, la N86 est ces magnifiques platanes qui font la fortune de générations de carrossiers.  ! Heureusement, il y a pas beaucoup de camions, juste quelques campings caristes qui apprenent lentement à rouler un peu à droite. A force de trainer, je finis par débarquer à 18h30 chez mon client au bord de l'ancienne nationale 7. C'est fermé bien sûr, mais méga coup de bol, il y a un magasin de clope electronique juste en face, et j'ai justement pété la mienne hier ! 2e 11 de la semaine, facile !!!

Le magasin ouvre à 8h pile et il est temps que ça aile vite, parce qu'à côté les petits camions de livraison de la superette se succèdent, je gène donc. Je fais comme je peux moi !! On perd pas de temps, 3 palettes ça va vite, il y a même pas de machine à café pour glander. Pas de soucis pour sortir de Montélimar, du velours.  La suite est à Valence, dans la zone industrielle, pas besoin de GPS. La ZI est tellement deserte qu'on se croirait un dimanche, là encore 3 palettes d'enduit à livrer, ça pinaille pas, il y a aucun client dans le magasin, ça les occupe. J'enchaine ensuite avec un petit client avec un accès bien pourave à Malissard, mais le gars super gentil, ça compense. 

Pour bien faire, il faudrait que j'arrive à faire le St Martin d'Hères avant midi, d'autant que j'ai pas un super souvenir de cette livraison pour l'avoir déjà faite il y a quelque temps déjà. Mais voilà, Grenoble sans ses bouchons ne serait pas Grenoble, et vu que ça roule pas trop la DDE a mis les bouchées doubles pour les travaux, on ne traverse que sur une voie, autant dire qu'à partir de St Egrève c'était le total merdier. Une grosse demi heure de perdue, j'arrive pour 11h30 dans cette zone bien merdeuse à St Martin, coincée entre des arbres trop bas, des rues pas larges et des immeubles de partout. C'est une zone avec que des boutique de grande technologie, conçue par des grands tecnhiciens qui ont oublié que les palettes ça se transmet pas par mail. Je livre des grosses palettes de morceaux de plastique qui serviront à réaliser des moules pour les prothèses, c'est du sur mesure à chaque fois.

Retour ensuite vers Lyon, rebouchon, re une demi heure de paumée. Malgré tout je suis pas en retard, petite coupure après Rives, tranquille. C'est un peu avant 15h que je me radine chez un imprimeur à Venissieux, le cariste est super cool ici,  chaque fois il me parle de l'Ardèche, que c'est magnifque, et il a raison. Je termine le 6e client de la journée à Mions, il me reste aussi du St Priest mais ça sera pour lundi. Je ramène tout ça à Jarcieu, je fais quand même un petit crochet pour ramasser 8 palettes de bière à Salaise et je me rentre. J'ai une super mission pour demain, il me fait transvaser quelques affaires, la malette ADR et le reste dans un magnifique Actros. 

J'ai envie de me suicider.

La dernière fois que j'ai conduit un Mercedes, ça date. C'est si vieux que je m'en souviens encore de ce camion, un porteur 19t 1922 de location, avec un volant de 4m de diametre, je me souviens surtout que ça marchait mieux qu'un Renault S170, j'avais 19 ans, c'était en 1989.  Aujourd'hui aussi c'est un camion de location, mais de chez BFT, ça fait plus classe que Locamion. C'est un Actros, il aurait été bleu je me serais pris pour un Willi Betz. C'est un porteur frigo, suspension intégrale, mais je sais pas combien de cheveaux. Avec la boite automatique ça ira très bien. 

A 3h15 je me taille de Jarcieu, j'ai l'impression d'avoir changé de boulot. Vu l'heure ça roule plus que bien et je peux rouler à fond de partout, enfin, quand je dis à fond, c'est bien sûr à fond des capacités techniques. Mais pour être honnète dans les côtes de l'A72, il s'est pas trop mal défendu, on est aussi à mi charge par rapport à une semi, ça aide aussi. Un café vite fait à Noiretable, le jour se lève magnifique après Clermont, je me pose après Montluçon, 4h15, j'arriverai pas à la station du centre de la Frankreich. 

Par chance il y a un snack sur ce parking de rien du tout, et assez peu de clients. Vu qu'il y avait personne, je suis allé me payer un petit café après la coupure, j'ai eu l'impression de déranger la meuf. J'aurai eu 30 ans de moins elle aurait été toute guillerette. La circulation s'est bien intensifiée dans la matinée, et c'était presque pénible pour passer Tours. Malgré tout j'arrive au circuit de Mans avec une bonne heure d'avance sur Arthur, ça me laisse le temps de coincer un peu au plumard avec ma saccoche de PC en guise d'oreiller.

Je récupère la Clio qu'Arthur a monté dans sa remorque, en fait le porteur va servir uniquement à bouger des palettes entre les paddocks, c'est compliqué comme organisation, je veux rien savoir, c'est pas mon truc quand c'est compliqué. Du coup je l'accompagne faire ses differents bureaux à droite à gauche pour les accréditations, je le ramène récuperer son taxi chez Lahaye, et j'ai plus qu'à descendre à Jarcieu. J'étais loin d'être tout seul. Par curiosité je me suis calé à 130, ça fait un bruit d'enfer, alors j'ai bloqué le cruise control à 116, ça fait 112 GPS c'est parfait. Après Clermont, j'en ai eu franchement marre de tous ces débiles, alors je suis sorti à Thiers, j'avais jamais encore eu l'occasion d'y passer, faut pas y aller en camion ! Et puis j'ai gardé la natio jusqu'à Montbrison, tout seul ou presque. A presque 23h j'ai retrouvé mon taxi, j'en avait plein les bottes.

C'est mon jour de chance aujourd'hui, pas de bruit ce matin, j'ai réussit à dormir presque jusqu'à 7h. J'ai largement le temps d'emerger, douche café tranquille. C'est la journée ultra calme de l'année. Je peux laver tranquille, et remettre d'aplomb quelques conneries. J'ai l'échelle pour monter dans le frigo qui est en train de se faire la malle, les supports sont trop fins, avec les secousses de la route, ça finit par casser. Mieux vaut la démonter ici plutôt que de la perdre sur la route. Emeric à guère mieux de boulot que moi, il rentre à la maison.

Et puis José Le Finlandais est arrivé avec son cadeau d'anniversaire, une Ekeri toute neuve, qu'il a été cherché à l'usine en Finlande. C'est du sacré matériel, vraiment au top, et je vois bien José en vendeur d'Ekeri, il nous a tout expliqué, de A à Z. Sacré matos pour un sacré maniaque, et c'est à mon avis plus que largement mérité, ça fait plaisir de voir un mec heureux !!! 

Finalement, Maxime me file un magnifique groupage 26/84, ça rentre pas bien sûr, faut gerber évidement, comme d'habitude en fait. C'est un véritable exploit, parce que je suis finalement rentré à ma maison préférée à 13h37, ce qui constitue un véritable record pour un vendredi ! Bon courage aux copains naufragés de l'autoroute, grosses bises et hasta lundi !

Comparé au Afgans, et aux Haïtiens, j'ai pas passé un week end de merde du tout. Même le méga orage qu'on a eu hier c'était que dalle, bien que de mémoire d'habitant de mon quartier, j'avais jamais autant vu de flotte traverser mon terrain. Y a pas de dégats, c'est déjà ça.

Ce matin, c'est cool cool, première livraison à Chateauneuf du Rhône, c'est ultra fluide pour sortir de mon pueblo, mais c'est déjà vite pénible sur l'A7, et ce dans les 2 sens. Ce qui me fait dire que ça ne finira donc jamais. Je me radine pile pour 8h dans une grande plateforme pour pièces de bagnoles, c'est ouvert bien sûr, sauf que le cariste ne commence pas avant 8h30, j'aurai pû dormir 30 minutes de plus donc. Une fois qu'il finit par arriver, c'est guère plus rapide vu que les palettes que je livre sont stockées à l'extérieur. 

Heureusement pour la suite, c'est beaucoup plus rapide, 2 palettes posées en un temps record au Pontet, et je termine chez un marchand d'emballages à Cavaillon, à 11h30 c'est réglé.

Rien de passionnant pour recharger non plus, le boulot est encore pas au mieux de sa forme, je vais à Miramas dans la magnifique zone Clesud. J'avais RDV à 14h pour charger, j'ai tenté d'y aller un peu avant, j'ai bien fait. Au quai à côté, il y a The Fabulous Mister Joke Philippe, le temps passe plus vite dans la mesure ou le chauffeur est le pestiféré de service ici, interdit d'aller sur le quai, tu jettes tes clefs dans un gobelet et tu fais les papiers dehors. On finit en même temps, mais il me reste de place. Franck me fait un peu attendre, j'en profite pour becter et siester.

Finalement, y a rien de mieux. Plutôt que d'aller me garer à Romans, je vise la maison pour ce soir, ça ira aussi bien. Là ou ça va moins bien c'est sur l'A7. Google annonce +1h20 pour remonter. Je jette l'éponge à Avignon nord, via la route des vins, plutôt fluide et tellement plus belle. Je retrouve du trafic à Montélimar et même sur la N86, c'est fou !! Je me gare rincé et stressé chez moi, 4h de volant depuis Miramas, ça fait bien 1h20 de plus, mais sans bouchons. C'est quand même cool, de faire le tour du potager, ce soir il y a quelques tomates, du poivron et des framboises, that's life !

Pas d'affolement encore ce matin, je me paye le luxe de démarrer à 7h30. C'est archi desert ou presque pour sortir de mon bled bien aimé, et même l'arrivée à Romans est archi fluide. On se croirait presque en confinement, les vacances d'août ont quand même parfois un peu du bon. Le receptionaire du GIFI de Romans m'attendait de pied ferme, sympa et ultra rapide, il laisse les palettes dehors et les rentre après, tranquillement. En 20 minutes c'est vide. J'attends un peu avant d'avoir la suite, un magnifique voyage de poires de Chanas à St Genis que je livre en foulée. Autour de Lyon, une fois qu'on est sorti de l'A7, tutti va bene aussi, le plus dur c'est de grimper au dessus de St Genis, au milieu des vergers. Dans le quartier, ils seraient bien inspirés d'élaguer un peu.

On vide et recharge en moins d'une demi heure ici, ça bricole pas, et le tout dans la bonne humeur. D'après ce que j'ai compris, la recolte des poires et des pommes cette année ne sera pas extraordinaire, mais précoce. Je ramène les emballages vides à Chanas, arrêt casse croute à Roussillon. A Chanas, au stockage il y a eu une catastrophe, le quai est rempli de paloxs, dans une des chambres, une palette de fûts de pulpe s'est écroulée, celles qui étaient au dessus aussi bien sûr, ça sent sent bon la fraise, mais il y en a de partout.

En rentrant au dépôt, je prends 4 rolls de plantes, pour Troyes et Le Mans, je pose tout à quai, et c'est le touriste Vosgien avec son teint hâlé qui en récupère 2 pour Troyes, c'est sur la route de l'Angleterre je crois. J'ai largement le temps de moisir au café en attendant d'en savoir plus sur mon avenir professionnel. On est quelques un à glandouiller, je me sens moins seul et c'est un peu l'occasion de se marrer un peu. Finalement, mon bien aimé chef Stephane me file un peu de boulot qui me fera finir vers Rouen. C'est bien, au moins je serai pas coincé dans la vallée du Rhône. 

Quand j'ai fini de charger, ça affiche 2h55 de repos, ouh la la, Phil26, ne bouge pas, attends 5 minutes de plus. Pas de trafic ce soir sur l'A7, je passe même St Etienne comme qui rigole, et ça roule tellement bien que je monte par la N7, tout le monde est pressé, ça lambine pas du tout ce soir et c'est tant mieux. J'ai même de quoi passer largement Moulins, pour atterir dans la ZI de Sancoins, en bout d'amplitude, garé nickel à 22h20, il caille, il fait humide, pas de risque de feux de forêts par ici !

J'aurai presque aussi bien fait de mettre un coup de chauffage avant de demarrer ce matin, je me suis enrhumé. Vu d'ici ce matin, on aurait vite fait de devenir climatosceptique. Je suis bon dernier en décollant ce matin de Sancoins, il est 7h30. Il faut bien l'admettre, le région attire nettement moins de touristes que les plages du Cap d'Agde, ajouté au flux de camion nettement plus calme, la nationale 76 ressemble aux routes de la Castille et Mancha, avec le soleil en moins. 

En passant au centre routier de Bourges, je voulais prendre mon bain, mais voilà, c'est fermé, ils doivent se dorer la pilule au cap. Tant pis, je taille ma route vers Selles St Denis. C'est un coin très joli ou il faut faire gaffe aux sangliers et autres animaux de la Forêt. On a du mal à croire que planqué sous les arbres se trouve ici un petit fabriquant artisanal de missiles pour l'armée. Il y avait bien longtemps que j'étais pas venu, maintenant, il y a 2 poste de garde. Le temps de s'enregistrer et sortir ça prend presque 1h pour 5 palettes de fûts.

Je continue cette matinée ZEN en direction de Romorantin, pour livrer des fûts pour les rallyes chez un grossiste à Blois, il s'est installé dans un Intermarché desaffecté, y a de la place, dedans c'est un véritable musée de la belle auto, que du mythique ! Boulot fastoche. Je vide juste avant midi, et j'ai même le temps d'aller faire un saut à la douche 4 étoiles. 

Vu que j'ai le temps aujourd'hui, j'y vais tranquillement ensuite direction Le Mans. 2 rolls à poser à Botanic Le Mans. Heureusement que j'avais le temps, je me suis cogné tout le long un plateau qui se trainait à même pas 80. Même pas pressé ça m'a saoulé. On était un paquet aglutinés derrière, no stress. Un petit quart d'heure pour poser les 2 rolls de vivaces, et je me sauve, plein nord direction Rouen. C'est mort pour vider aujourd'hui, j'y vais cool cool. Casse croute sieste histoire de remettre les compteurs à 0 un peu avant Alençon, je finis par me poser dans la superbe zone portuaire de Grand Couronne. Le parking PL est envahi de semi porte container decrochées, la nuit sera calme à priori.

Dans la nuit, il m'est arrivé un truc incroyable, j'ai eu envie de pisser. C'est fou hein ? Je suis donc descendu, en caleçon, les pieds dans les chaussures me soulager, c'est là que j'ai entendu un bruit, juste en face de moi, un sanglier et ses petits. Je me suis dit, pourvu qu'ils viennent pas me charger !!! Et puis finalement, ils ont eu peur et se sont barrés comme des voleurs. OUF ! 

Le transitaire ou je dois livrer n'est pas trop matinal, ils ouvrent à 8h30. Il y a déjà grave du camion en attente, mais avec peu de palettes chacun, par chance, je me suis trompé d'adresse ! Il y a 2 agences, à 500m l'une de l'autre, coup de bol les types se tournent les pouces, je pose les 2 palettes tel buzz l'eclair. Le café est offert pour ne rien gâcher.

Je recharge à Rogerville, un bail que j'ai pas été par la bas. Le temps de sortir du port, faire la déviation PL, j'avais déjà presque 30min arrivé à la sortir interdite aux PL, tout ça pour éviter Moulineaux. Quand j'étais jeune on chargeait des fois chez Mamy Nova, je suis bien incapable de me souvenir ou c'était pourtant. Il n'y a pas trop de monde sur la route, ni arrivé au port à Rogerville, mais tous les camions sont concentrés chez les rares transitaires ouverts. Malgré tout, je passe avant tout le monde, je sais pas pourquoi, on attend jamais ici. Depuis la dernière fois que je suis venu, on a plus le droit au transpal electrique pour charger, le cariste doit scanner les palettes, j'en ai 40 c'est long. Heureusement il y a une bonne douche et du café.

Je termine juste à midi, il me reste 1m de plancher, alors Noël m'envoie un lot de 1m20 à Sandouville. Bien sûr c'est fermé, et il y a une dizaine de camions en attente, ça promet. A 13h c'est la foire d'empoigne et tout le monde se jette contre le portail. Trop fénéant pour me battre je vais m'annoner à pieds, certains se font refouler et tapent une savante marche arrière. Il faut une bonne 1/2h pour s'enregistrer. J'ai bien fait de pas m'avancer, je charge à un autre bâtiment, les chemins d'accès sont defoncés, on se croirait partout sauf dans une ZI d'un pays riche, c'est abusé. Pas le choix de balancer les rolls vides dans les coffres à palettes pour charger.

La semi est pleine comme un oeuf, check google map, Paris est au vert, sauf un petit bouchon sur l'A104. C'est vrai que ça roule incroyablement bien, personne à Roquencourt à 17h, c'est de la science fiction. Je perds une bonne demi heure sur l'A104, j'ai compris pourquoi : L'A6 est fermée pour travaux, et tout le monde se retrouve là. Une dernière coupure à Fleury, je termine mes heures au fond du parking à Beaune, il y a personne, il faut en profiter ça va pas durer bien longtemps ! 22h30, fin des opérations.

Il fait bien frisquet ce matin, mais j'ai dormi comme un nouveau né. Et ça c'est quand même une bonne nouvelle non ? Il manque pas un litre de gasoil, le parking est desert je serai bien resté ici au son du chant des oiseaux, mais voilà, la France a besoin de moi, je dois aller au boulot, pas le choix. Je démarre dès que la coupure est bonne, et une fois sur l'A6 je vois bien que c'est à la remontée que se trouve le plus gros du trafic. On va peut-être respirer un peu en vallée du Rhône. Je ne déroge pas pour autant à la règle avec un arrêt au stand café douche gogues à la BP de Mâcon.

J'ai pas traîné pour autant. Je passe Lyon comme qui rigole, pas un coup de frein, incroyable. Au passage à Anjou, je jette les rolls vides, et je vide toute ma remorque qui N°7, le quai des Ardéchois de Jarcieu. Tant pis, j'irai à Zelo une autre fois, mon voyage fera un heureux, ou pas. Maryan, me file 2 autres CMR en compensation pour Bacelone et Girona. Midi et demi, je suis rechargé et ça c'est juste incroyable mais vrai.

Puis.... Je vois arriver notre bien aimé chef avec le sourire caractéristique de l'affreteur qui a une idée derrière la tête. Il faudrait faire un aller retour à St Clair du Rhône charger un complet pour Crolles. C'est prêt, y en a pas pour longtemps. Comment dire non !?

Donc, je me tire avec un autre frigo et j'ai un quai direct à St Clair. Le temps qu'ils sortent la commande j'ai le temps de manger, mais voilà, d'un complet c'est passé à 6 palettes. Il y une grosse commande à prendre pour Brand Hatch, ça serait bête d'envoyer un autre camion, et puis Celestin arrive de Givors avec du Livorno, tant qu'à faire. Mais le souci c'est la douane pour la GB, ça merde, ça buggue et ça traîne. Finalement je repars il est presque 16h. Heureusement que ça devait pas traîner. Je rentre direct à la kommandantur, on vide tout ça, je décroche et reprend mon frigidaire à roulettes. La N7 est au vert à la descente, alors GOOOO !!! Tous les feux verts à Tain, c'est pas beau ça ? A 18h je me gare comme tout bon fonctionaire de la routas, on se reparle lundi à 0h22. D'ici là, bon retour à la maison, bon week-end et bon clics sur nos bannières parce qu'on paye encore pas l'ISF sur FDR ! 

On a encore pas lambiné ce week-end à la maison, si bien que la sièste était la bienvenue dimanche après-midi. Je me suis mis en route pour 22h, comme un bon petit soldat de la route. Vu que c'est la rentrée bientôt l'A7 a fait le plein à la remontée, mais pas au point que j'aurai pensé, ça roule au pas à Valence bien sûr et la file descend pratiquement jusqu'à Mornas, impressionant ! J'ai de la peine pour les collègues englués au milieu de tout ça, déjà que de partir le dimanche soir c'est pas drôle... 

Plutôt que d'interdire les camions tous les samedi de 7h à 19h, ils devraient les interdire tout court du 1er juillet au 31 août ! Je ne me plains pas, dans mon sens c'est nickel. Une vraie nuit d'été ou la température ne bronche pas d'un milimètre, quand j'arrive à Perpignan à 2h du matin, il fait toujours 25°

3h de coupure au Village Catalan, c'est donc déjà la 1ere 11 de validée de la semaine, au moins ça c'est fait ! J'avais un peu calculé mon coup pour optimiser au mieux, je fais le crochet par la case gasoil café, et je file m'inscrire pour vider à Celrà. C'est sûr je suis le premier, vendredi je m'étais arrangé avec un copain cariste ici, il m'a juré que je passerai en priorité. Effectivement, un coup de fil ça change la vie parfois, à 7h30 je rentre direct, c'est Dani qui me vide les IBC ADR, le temps de signer les papiers, je ressors à 8h avec 22t en moins. 

Reste plus qu'un lot pour la Zona Franca à poser. Map annonce une arrivée à Barcelone toute verte, c'est encore pas la reprise ici et c'est tant mieux. Même pas un coup de frein à Sabadell, à 9h du matin c'est de la Science Fiction. Il faut à peine 15 minutes pour poser le dernier lot à la ZAL un peu deserte. Mon rechargement est à deux pas d'ici, au Mercabarna, ça me rappelera mes souvenirs de jeunesse. Je peux squatter le quai pour 9h de coupure, il fait pas trop chaud avec un léger vent, idéal pour dormir, sauf qu'il y a un balai non stop de chariots, de camions, la vie d'un marché quoi. Impossible de dormir... Juste à côté de moi, il y a Julien, un Auvergnat qui a tout compris et bosse en Espagne, son voyage de bananes pour la Suisse est prêt, on a juste le temps de parler 10 minutes. 

La coupure m'a parue finalement bien longue aujourd'hui, j'ai bien été à la recherche d'un vieux Pegaso dans le MIN, mais j'ai rien trouvé. Y a une douche au resto du lavage PL, c'est déjà ça, il y en a besoin il fait bien lourdingue en cet fin d'après-midi. A 19h40 je mets les voiles, ça roule nickel pour sortir de la Zona Franca. Pour tout dire, c'était même un vrai billard pour arriver au péage à La Roca, la moyenne va être bonne. On va dire qua ça a même tellement bien marché que j'ai pris le risque d'aller au bout du bout des heures en mode toudebout.com et ça fait 4h25 à Ambrussum, coup de bol il y a une place le long de l'A9 entre 2 bagnoles, ils ont des places de partout, mais ils sont si mauvais qu'il faut qu'ils garent leurs Clio sur des emplacements PL, pour dire s'ils ont le compas dans l'oeil !!!

Un café et 45 longues minutes de coupure plus tard, je redecolle il est presque 1h du matin. Et c'est bien difficile de reprendre le rythme d'avant la coupure. Heureusement j'ai toujours une bonne prog musicale sous le coude qui me conforte dans l'idée que je chante comme une casserole. Il est 4h15 quand je finis par arriver au MIN de Corbas. Faut payer 11 balles, même pour 4 palettes. C'est abusé. En me mettant à quai, je me rappelais comment c'était la misère au vieux MIN de Perrache, finalement ça les vaut bien les 11 balles. Le gars à la reception est d'une humeur massacrante vu qu'il vient juste d'ouvrir et que les palettes posées en sas l'ont été plus qu'à l'arrache.  De là, je file finir à Pusignan. Le client est en plein centre du village, mais pour se mettre à quai je dois attendre que s'en aillent les derniers camions de livraison. Il est presque 6h quand je me mets en place, j'ai pas mis longtemps pour eteindre le téléphone et roupiller.

Ici ça bosse en famille, les premiers de retour de livraison attaquent à vider ma semi, j'ai dormi au calme comme un nouveau né. Y a du café et tout ce qu'il faut pour se remettre en forme. La coupure se termine à 15h, on y retourne doucement. Il y a une presque moitié de remorque de groupage à prendre à St Fons, tout est au vert sur le periph, c'est parfait. Mine de rien, ça a pris une bonne heure pour charger, et la fille qui s'occupe des papiers a ramé un peu, elle fait un remplacement estival, elle est souriante je peux pas lui en vouloir. 

Retour direct à Jarcieu, y a du monde sur l'A7 mais pas assez pour que ça bouche. Maryan me complète avec 4 petits lots, j'aurai de quoi m'occuper demain. J'ai quand même pris le temps de passer au lavage de ma personne ainsi que de mon fidèle FH. J'ai pas traîné non plus, 17 minutes sur la piste de lavage, pas plus. Ce soir c'est un vrai bonheur de rouler tellement c'est calme, j'ai mes buchettes de moral qui se rechargent doucement. Je me gare en vrac à l'Aire de Fitou pour 30 minutes histoire de remettre les compteurs à 0. La dernière partie de la journée sera quand même un peu languissante, j'aurai pû aussi prendre 5 minutes pour un café en route, mais je voulais vraiment arriver au plus tôt à Santa Perpetua. A 2h20 c'est fait, je suis garé au calme dans le Poligono, il fait presque frais, je ronfle d'avance avant même de mettre la viande dans le torchon !

On va pas se mentir, dormir au calme c'est quand même le bonheur. J'avais encore la marque de mon oreiller "king of sleeping" sur la joue quand j'ai mis en route à 11h20 ce matin. Chaud comme une baraque à frites avec ma pile de 5 CMR. 

J'attaque à 100m de là avec une grosse palette de bobine de film plastique. Dans la cour il y a le camion de poubelles, mais personne à quai, je fais le creneau, et je comprends que le camion poubelle veut aussi se mettre à quai. La porte exterieure est cassée, il y a 5 ou 6 containers à vider, du coup le cariste a pas trainé pour me sortir la palette, les boueux ils sont pas trop du style à moisir. Je file 500m plus loin chez le client habituel du mercredi, personne au hangar, mais le quai est pris, je file au hangar : 8 coups de transpal, un peu de muscu parce que Christophe avait gerbé les lots à mort, 10 minutes pour vider nickel. Quand je repars, le quai est toujours occupé. Le suivant est un degroupeur à la limite du charmant village de Polinya, 2 palettes pour Cabrera de Mar, nickel ça speede.

Cap au sud de Barcelone, j'ai une palette de 20kg pour une base logistique de produits pharma dans la zone logistique en face de Nissan. C'est un vrai labyrinthe la dedans, sans compter des rues barrées pour travaux, un coup à s'arracher les cheveux. Je finis par arriver, je sonne. Le mec me demande si j'ai RDV. A priori non, il faut prendre RDV... Je fais quoi je ramène les 20kg en France ? Le temps que ça monte au cerveau, il me fait mettre à quai, avec la terrible phrase bien connue de tous les chauffeurs : "on te videra quand on aura le temps". Mais oui mon chéri. 2 minutes plus tard, je me taille de cette boite de glands, pour me positionner quai 20 à El Prat. Le temps de tout contrôler, ça prendra pas loin de 45 minutes, j'ai mis à peine 3h pour faire 5 livraisons, je peux aller faire de la messagerie.

Maryan m'a trouvé un super voyage, un joli complet 33 palettes pour Reyrieux à prendre chez XPO à Les Franqueses, 13t de produits d'entretien. Il y a pas foule pour contourner la capitale Catalane, pas foule non plus chez XPO. Mais à l'accueil, c'est le drame, j'ai le numéro de commande, mais il faudrait que je donne aussi le numéro de la remorque XPO dans la quelle sont les palettes. Là, j'avoue, j'ai haluciné, et Maryan aussi je pense. Finalement au bout de 20 minutes, il finit par trouver la bonne remorque, à 17h30 c'est chargé, il y a plus qu'à remonter. Dans la Vallée du Rhône c'est la misère cet après-midi, pourvu que ça se calme d'ici que j'arrive. 

Arrêt douche obligatoire au pas de course chez Padrosa, entre temps le bouchon du Boulou a disparu, je monte au plus haut que je peux, j'hésite à tirer jusqu'à Marguerite, comme un con je sors à Ambrussum, impossible de se garer, le temps de faire le tour du parking j'ai perdu 3 minutes. C'est rien, mais du coup comme tout est plein partout, je me gare 30 minutes à l'arrache dans un refuge après Nimes Ouest avec 4h29. Tant pis pour le café. Reste plus ensuite qu'à aller au plus près de Reyrieux, et surtout passer Lyon by night par le periph desert. Je me gare vers chez Calberson à Genay, au calme, 9h56 de volant, il est 2h du matin, nickel !

Il commençait juste à faire un peu chaud dans la cabine quand j'ai mis en route à 11h. C'est ma semaine grasse mat, je l'apprecie au moins autant qu'un sandwich après une grève de la faim. 20 minutes à peine plus tard, je suis chez Sotradel, un Mesquitrans amène le même voyage que moi, sauf qu'il a chargé en direct chez le client à Barcelone. Mon voyage à 2 jours de retard, mais c'est pas ma faute ! Le chauffeur de Mesquitrans à une bonne trentaine d'années, mais ça fait 3 semaines qu'il roule en international, il découvre. Qu'es ce que c'est bon de découvrir des trucs !!!

A midi, l'affaire est dans le sac, surprise pour la suite, je mets le cap sur Roanne. Le Coteau plus exactement, là aussi c'est une grande découverte. L'A89 est archi pleine, c'est à se demander par ou passait ce trafic avant ? Un jour comme aujourd'hui ça ferait la queue pour traverser Tarare !!! Je rigole quand même moins arrivé au Coteau, je fais la ramasse pour XPO Andrezieux chez un fabriquant de peintures coincé entre 2 lignes de chemin de fer, je me suis engagé dans sa rue, sauf qu'il fallait  y acceder en marche arrière. Je recule donc à l'aveugle sur l'ancienne N7, juste au coin du passage à niveau de la ligne SNCF de Lyon, séquence émotion. Je finis par refaire ma manoeuvre à l'envers en essayant de rien toucher, il y a des fûts dans tous les sens, bref, un client sympa mais force 4.

La semi est pleine à moitié, alors je vais completer un peu plus au sud à Feurs. C'est très joli Feurs, mais pour aller à l'usine de caramel, ça fait quand même un brave détour cette déviation, enfin bon ça promène. La commande est prête bien sûr et ça sent tellement bon dans cette usine que c'est un régal. Je ramène tout ça à Andrezieux, du coup je garde la 82 tout le long et il faut constater une chose, c'est la rentrée, au plus on approche de St Etienne au plus ça bouchonne. Les ramasses étaient visibement attendues, j'ai eu un quai direct. Le rechargement lui a été ultra rapide, j'avais un transpal electrique à ramener à Jarcieu. 

Rebouchon pour sortir de la capitale du fusil de chasse et de la bicyclette. Je pose la transpal, une douche, et je vais vite me garer à Chavannay, dans les champs, au calme, demain c'est navette de poires, je me cale une bonne 11 ça fera pas de mal !

Dans la série nuit au calme, je crois que celle-ci vaut son pesant de cacahuètes. Du 4 étoiles, un vrai bonheur ! A 8h, j'ai juste à faire 200m et une savante manoeuvre pour me mettre en place à quai. La cliente a déjà préparé les paloxs, j'ai plus qu'à charger les poires. Sauf que la suspension déconne plein tubes, depuis quelques jours j'ai un drôle de bruit d'air, le même que lorsque le flexible jaune est percé.  Pour aller livrer à Moras en Valloire, je me dis que je serais bien inspiré de faire le crochet par ALS à St Rambert avant qu'il arrive un malheur. Première des choses, le café, puis le chef Cyril regarde mon histoire de fuite, mon flexible jaune est bien nickel, mais il se trouve que j'ai un seau posé derrière ma cabine qui frotte contre le tuyau qui est raccordé au flexible, avec les vibrations, il a fini par se percer, la honte. 

A 11h, je pose les poires à Moras, c'est joli comme village mais pas en camion. Pour vider ça va vite, et la suite ne tarde pas à tomber, j'ai un complet de palox de pommes à prendre à Chambalud, ça devait être prêt à 14h, mais finalement pour midi c'est bon, c'est toujours ça de gagné. Seul gros point noir aujourd'hui c'est l'A7 à la remontée que ça coince salement. J'ai vraiment pas envie du tout de me fader du retour de vacanciers, la N86 est au vert et me tend les bras, GO ! Casse croute au péage à Condrieu, ça me fait juste 3km de bouchon ensuite pendant la sieste digestive. 

20 minutes pour vider à St Genis, ça va tout de suite mieux, la conso a dérouillé aujourd'hui, la pomme, la poire, c'est pas des scoubidous. Retour sur l'A7 bien calme à la descente, je ramène mon frigo chez ALS, il y a des bricolettes à faire dessus, ça va les occuper la semaine prochaine. De retour à Jarcieu c'est détendu du slip comme tous les vendredis, mais j'en ai pour un moment à attendre mes palettes et une semi. Plutôt que de glander, je fais le convoyage d'un plateau vide pour le laisser au dépôt de Roussillon. Quand je reviens, Georges me laisse sa semi, j'ai bien eu le temps de pas glander. Y a plus qu'à rentrer tranquille, 21h c'est la maison, ravioles au menu ce soir, y a pire pour commencer un week-end ! Grosses bises à tous les amis !!!

Reprise du lundi bien après le chant du coq, il est 7h30. Il faut bien ça après un week end mouvementé, dimanche j'ai vécu une expérience unique puisqu'on a participé en famille au tournage d'un clip, avec un camion Duarig. Bien sûr je vous en dirait plus très bientôt, si ça vous interesse bien sûr. Bien que ce soit un peu la rentrée aujourd'hui, ça roule nickel pour sortir de mon village et même pour arriver à Tournon, et c'est parfait, à 8h je suis à l'usine Trigano. Il y a déjà un nombre halluciant de camions en attente de vider ou charger, ici c'est jour de reprise, mais je vide au seul batiment ou il y a personne, en 10 minutes c'est réglé. 

Retour sur "mes terres" avec 3 palettes pour l'Italie à prendre à Guilherand, c'est prêt, ça bricole pas non plus. La saison de l'ail est bien avancée aussi, donc, je vais à Divajeu, capitale internationale de l'ail, prendre 10 palettes pour le Lincolnshire. C'est très bon pour la santé l'ail, et surtout j'adore l'odeur ! Mais qui dit UK, dit douane, je reviens vite à Valene faire la douane chez Gondrand. En même temps j'ai une palette pour le 43 espagnol, donc la région de Tarragona à prendre. Pour midi tout est réglé, pile poil.

Histoire de terminer en beauté cette tournée de ramasses, j'ai encore un lot à prendre, 6 palettes de boissons à Davezieux. RDV à 14h, ça me laisse le temps de ranger ma veste, car il meule ce matin, et j'ai même le temps de becter tranquile au bord de la 86 et regarder passer les trains. Un rien m'occupe. Les palettes sont déjà préparées quand j'arrive, j'aime ça ! 

Bien qu'il reste presque 3m de libre, je rentre vider tout mon bazar au dépôt. Tout est prêt pour moi, sauf qu'il me manque 3 fûts pour Zandvoort, je dois attendre Philippe, alors je m'occupe comme je peux entre aider un peu les collègues de passage, boire des cafés, découvrir la nouvelle invention de Christophe pour installer facilement des rideaux neufs de taut, il m'a bluffé ! C'est vraiment intelligent un ardechois !!!! Finalement j'ai 2h52 à quai quand je remonte dans mon camion. J'allais partir sans reflechir, et puis je me suis dit que ça serait pas idiot d'attendre 8 minutes de plus et caler 3h. Un peu de gasoil la dessus, un coup de rouleaux pour faire bien. Sur Lyon c'est un peu moisi encore ce soir avec les retours de vacances, mais le temps que j'arrive, ça s'est arrangé un peu. L'amplitude me mène après une pénible montée, au milieu de tas d'excités en bagnole, jusqu'à Beaune ou je jette l'éponge. Je me gare par le plus graand des hasards le long du camion d'un vieux copain de la route, je me coucherai plus tôt demain, promis !!

Pas de temps à perdre ce matin, pile poil 9h de coupure et je ripe, rien d'héroïque non plus, il est 7h20 quand je décolle, le parking est vide ou presque. C'est carrement zen ce matin pour rouler, je pense que le gros de la troupe des aoutiens a fini par regagner son domicile. Pas trop de camions non plus, la moyenne sera bonne. C'est la grande aventure ce matin, je vais livrer dans le 54 à Jarville, la banlieue toute proche de Nancy. Je dois pouvoir compter sur les doigts d'une main les fois ou j'ai chargé ou livré dans le 54 ces 32 dernières années. Si on excèpte les 365 jours de ma vie de militaire à Toul, je suis un bitos du 54. 

Je quitte l'A31 à Colombey les Belles, la sortie de tous les bandits de la planète qui veulent éviter les éventuels contrôles au péage de Toul. De là, on rejoint assez vite Nancy Sud. Mon client est juste au bord de la pénétrante sud, dans une toute petite zone artisanale, en 5 minutes c'est livré, chose incroyable, ils parlent français ici !!! Je profite de finir les 15 minutes de pause pour pendre la vignette, comme ça, c'est fait. 

Vogue la galère ensuite direction le nord, j'ai pris la grande rocade qui rejoint Champigneules, punaise, c'est vraiment magnifique. Entre temps ça s'est chargé un peu sur l'A31, mais point de grumeaux non plus, ça pédale aujourd'hui, je me gare au dernier parking de l'A31, l'Aire d'Entrange qui detient le record de mauvaise note sur map, un des parkings les plus crados de France, sacrée image de marque pour notre pays. Je m'en tape, je suis même pas descendu pisser. J'ai 4h26 depuis Beaune.

30 minutes de coupure, le temps de becter en fait et je me taille de cet endroit sinistre. Je traverse le Luxembourg aussi vite que de nuit, mais arrêt obligatoire à la Q8 de Capellen pour faire le plein, l'alerte gasoil s'est declanchée juste en arrivant, c'est pas beau ça ?? A partir de là je me suis mis en tête d'arriver ce soir à Meer. C'est jouable à condition de ne pas lambiner et que Bruxelles et Anvers passent pas trop mal. Déjà, coup de bol, je suis tombé sur un Belge nerveux en container qui doublait un peu beaucoup, même là ou c'est pas trop autorisé, c'est à dire partout jusqu'à Namur, à 2 on est tout de suite plus fous. 

L'heure de pointe approche quand je me pointe à Bruxelles, j'ai du perdre une dizaine de minutes, à peu près pareil à Anvers, j'avais 4h10 quand je me suis garé à Meer, c'est pas beau ça ? Vu qu'il était tôt j'ai même fait le difficile pour me garer et personne encore à la douche, YES !!! Demain grasse mat au moins jusqu'à 9/10h on va pas se mettre la pression fada !!