| Carnet de bord de Février 2024 | Partager sur Facebook |
C'est vers 10h que j'ai été réveillé ce matin, à côté de moi, y a un EXIT avec un Ford, il a dû faire tourner son moteur au moins 20 minutes, c'est horrible comme bruit. Tout ça pour finalement partir après, si encore c'était pour faire charger les batteries j'aurai compris, mais pour juste partir, tu fais tourner 1 minute avant, y en a assez. Pas moyen de me rendormir, je vais déjeuner tranquille, douche tout ça. Dehors c'est le chaos, ça bloque au Boulou, du coup les espagnols ont fermé l'autoroute, et tout le monde sort. De chez Padrosa on est en hauteur, spectacle pathétique. J'entends des bribes de phrases, Frances, Hijo puta, campesinos, bref je me fais tout petit.
A 14h je me sauve, j'ai 5 clients à faire, c'est pas gagné. Au péage c'est toujours autant le merdier, la N2 est pleine aussi. C'est à Villablareux que j'attaque, pile à l'heure de la reprise après manger. l'entrée dans l'allée, passe juste juste, pas le temps de faire de constat aujourd'hui. 4 palettes, 10 minutes, je me taille en esperant rien arracher pour sortir, à fond de cale jusqu'à Mataro, c'est le bord de mer, mais c'est pas les vacances, heureusement, y a personne. Première fois chez ce client, faut y aller en sens interdit, mais c'est facile, 3 palettes, cariste cool, ça file. Encore un effort, et j'arrive un peu avant la fermeture à Santa Perpetua, là encore 3 palettes et toujours les mêmes reflexions : "c'est quoi votre problème en France ?"
Reste encore Terrassa, j'appelle, le cariste est pas là, prévu 11h demain... Du coup, je ramène tout ça chez Vilardell, c'est juste pas loin d'ici, impecc. Adrian est là, vu les évènements, il était pas chaud pour monter. On vide les 5 pal de Terrassa, et je me casse au dernier à Odena. L'usine là bas est ouverte H24, j'ai des emballages vides, sur un malentendu on sait jamais je tente le coup. J'arrive en pleine pause café, il y a cariste qui me dit que c'est pas son boulot, mais que si son chef est d'accord... Il arrive pas à joindre son chef, je me dis c'est mort et finalement, il me fait comprendre, rien à foutre du chef, ouvre les portes ! Venga !!! On vide en 20 minutes, je ressors de l'usine couper 45 un peu plus loin. Demain, je recharge à Castelgalli, facile, à 21h je suis garé au calme, ce soir je DORS !