Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
La pluie s'est quand même un peu arrêtée, c'était midi quand de mon côté j'ai ouvert un œil, joli soleil ! Café douche en attendant le programme qui tarde un peu à tomber. Les 2 autres du lundi sont encore à Castellbisbal, en étant ici, je sais d'avance que j'aurai la plus longue ou chiante tournée. Je pensais faire un Grenoble Lyon St Etienne, mais finalement ça se transforme en un Pusignan St Etienne. A 16h ma 11 est faite, je vais charger le St Etienne chez Rachid, au même moment arrive Ludo qui lui a le Grenoble Lyon sec. 5 palettes ça traine pas à charger bien sûr, et pas de chance, la machine à café est en panne, j'ai économisé pas loin d'un euro. Je complète chez Radwane, Nathan est là aussi, il a que du Lyon.
Le temps que ça charge, je remets les compteurs à 0, il fallait juste laisser la place de 8 palettes, et finalement 7. Bon OK. A 17h20 je me casse pour de bon, et magie du mois de septembre, les premiers ralentissements de la rentrée font leur apparition. Il y a pas beaucoup de trafic, mais le retour au boulot est dur, la plupart ont passé leur temps entre la serviette de plage, le bar, l'hotel, du coup, ils sont perdus. Par chance, il ne pleut pas. J'ai perdu pas loin de 8 minutes si je me fie à mon point de repère à La Roca. La bonne chose, c'est que la plupart des touristes sont rentrés, ça passe nickel au Perthus et encore mieux au Boulou. Je grapille tout ce que je peux grapiller jusqu'à Montpellier, au point que j'avais 4h32 à quai à ma ramasse de melons. Je prends 5 palettes, reste donc la place de 2, par acquis de conscience je passe un coup de fil au papy à St Rambert, il a 3 palettes de tomates. Bon, on va trouver une solution.
Je me suis pris une demi heure pour becter et vamos. Les transporteurs espagnols ont encore pas repris le chemin du travail, ça se voit tout de suite la nuit, de la place sur les parkings et une autoroute parfois presque déserte, le bonheur. J'ai passé la Vallée du Rhône après de gros gros orages, c'est presque inondé par endroits quand j'arrive pour prendre les tomates. Seule solution pour tout faire rentrer, remonter les palettes au maxi et le reste en vrac. 11kg le colis de tomates à l'heure qu'il est c'est pas drôle, c'est pas des salades ! Le principal c'est que tout sois dans la remorque, le papy peut aller dormir sur ses 2 oreilles. Quand j'arrive à Pusignan, Nico m'attends de pied ferme, il avait besoin des tomates, elles sont là ! A 4 vrais bras ça va tout de suite plus vite, et Nico avec son acolytes peuvent vite aller faire leurs dernières ramasses à Corbas et filer à Feurs au marché. Le 142 était chaud patate, et j'ai vidé tranquille. Reste ensuite plus qu'à aller vider Saint Etienne ou j'arrive pile à 5h. Impeccable, tout le monde est content, sauf que dans la bataille j'ai oublié une barre à St Rambert. De là, même pas besoin de refermer les portes pour aller ma caler pour une méga coupure juste à côté à quai au groupage, fin des opérations avec 9h53, fallait tout !