Carnet de bord de Avril 2021 | Partager sur Facebook |
Cette nuit il a fait une mini tempête, et il a plu, du coup ça caille un peu, on sent bien la fraicheur des montagnes autour. Devant la barrière du paddock, les camions de la F3 sont en train de s'empiller, je regarde le spectacle du contrôle Covid, avec la prise de température tout ça. A 9h pile, tout le monde commence à rentrer, c'est long, presque 30 minutes, dès que tout le monde est passé, je me mets en place et j'attaque à vider.
En soi, mais livraison est pas trop compliquée vu qu'il y a 10 écuries, mais il y a 3 numéros de lots, que je ne dois pas mélanger, tête en l'air comme je suis, je fais un tri dehors. J'ai pas trop speedé, je suis encore froid niveau manipulation de fûts, c'est le premier de l'année, un fût=4 pavés, donc c'est un peu lourd. J'essaie d'en manipuler le moins possible, j'ai pris mon coup de vieux, j'apréhende un peu quand la saison va vraiment commencer, j'irai tranquillement. Il y a un bon calendrier cette année, ce serait dommage de passer à côté.
A midi, l'atmosphère s'est un peu rechauffée, j'ai terminé sans trop de mal, et pas de nouvelles pour un complément. Les douches ici sont fermées pour cause de Covid19, on est donc resolus à sentir le bouc, ou le boeuf rouge, ça fait fuir le virus sans doute ? Donc, je me sauve et je vais à l'Autohof de Zeltweg, c'est nickel là bas.
Y a rien de chez rien en cette veille de week-end Pascal, "reviens vers italie" Pour revenir j'ai coupé à travers, c'est le pied de rouler ici, t'as l'impression de rouler dans une maquette de train Faller : les usines de bois avec leurs embranchements, les clochers, les montagne et les chalets perchés, j'avoue c'est reposant pour le neuneuronne. Quand je finis par récupérer l'A2, c'est en travaux partout jusqu'à Klagenfurt, pause casse croute juste avant l'Italie.
Le soleil revient passé les montagnes et le Tagliamento, aujourd'hui en principe ce devait être interdit aux PL en Italie, mais vu la situation sanitaire, l'interdiction a été levée, autant dire que dans un an, on sera parqués. Du coup, il y a finalement assez peu de trafic sur l'A4, trés peu de camions dans mon sens, un peu plus dans l'autre. A tel point que j'ai même pas eu de bouchon de la journée, même pas dans les travaux. Une dernière 45 juste après Vérone. D'après les heures qu'il me reste, je dois pouvoir arriver au niveai de Turin, si tutti va bene bien sûr ! Milano passe nickel, j'avais encore pas vu le nouvelle tranchée couverte au niveau de Sesto San Giovanni, les habitants du quartier vont respirer niveau bruit ! Comme prévu je finis à Turin, j'avais repéré une zi bien peinarde pas loin de la tangenziale, je me pose là in extremis avec 9h50 de volant, il est minuit, c'est l'heure d'aller roupiller.