Carnet de bord de Mars 2020 | Partager sur Facebook |
Quel bonheur de roupiller sous les pins, c'est que du bonheur, que les plus nantis de la planète ne connaissent pas, on se rassure comme on peut. A 7h30, en même temps que le trafic s'anime un peu sur la route d'Alès, je démarre avec mes jolies 11h01 de coupure. Malgré l'heure, la rocade d'Alès passe mieux que je ne l'aurai pensé, il est à peine plus de 8h quand je débarque chez le client à St Christol, ils reprennent juste de la pause, il y a un camion déjà à quai, mais il m'attaquent en premier, chauffeur russe, camion portugais, chargement à Mulhouse pour St Christol, c'est normal on est en 2020. En 10 minutes j'ai 8 palettes en moins, je me sauve.
Destination suivant Casties et Vendargues, coup de bol, les 2 clients sont dans la même zone industrielle, mais sur 2 communes différentes, faut pas chercher. J'ai eu du bol, j'ai croisé aucun camion dans les villages les plus étroits de la N110, à Boisseron j'ai commis l'erreur de pas aller recuperer l'A9, la semi a eu chaud avec les platanes, et si je l'avais eclatée on m'aurait que je l'avais fait exprès. J'attaque au premier à Vendargues, usine toute neuve. En signant les papiers le gars attaque avec le Corona Virus, pour finir avec le complot Corona Virus/49.3. On y est, c'est Macron qui a mis le Corona Virus dans le monde pour faire passer le 49.3 et interdire les manifs. J'en peux plus des théories du complot à la mords moi le noeud. Le suivant à Casties est pus cool, je joue un peu de transpal Manuel ça me détend.
Reste plus que le dernier à Poussan, j'y vais par la 113, c'est kif kif presque, du moins en heures creuses et puis il y a longtemps que j'avais pas traversé Fabrègues. 5 palettes posées rapidos, si bien qu'à 11h30 la semi est vide comme mon cerveau.
J'ai plus qu'à me rapprocher de Celrà pour recharger du cochon, je fais des mini mini trips en ce moment. Le soleil a disparu et dès Narbonne il pleut, même sous la douche au centre routier. Le soleil revient à Figueras. Le temps de laver et charger ça a pris 2 bonnes heures, mais je suis pas tout seul, y a Steph pour payer le café, je suis sauvé. J'ai ensuite plus qu'à terminer gentiement mes heures direction Pont de l'Isère. Je rechope le déluge entre Perpignan et Narbonne, une croisette avec mon poto Alain qui est fin heureux chez TFE. Je savais pas trop ou me poser en montant, j'avais pas 8h à Béziers, à Lunel c'était archi plein mais j'avais 8h55, j'ai claqué une 10h et je me suis posé au péage à Roquemaure, le frigo ne derangera personne. 22h fin des opérations.