Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
La pluie s'est arrêtée et a été remplacée par un vent fort désagréable, autant dire que ça a vite tout séché. Il est 8h quand j'attaque par tout vider ma semi, sur le paddock ça fait la grasse matinée. Je commence donc à livrer en silence, je fais un peu le laitier, sauf que c'est du gasoil. J'enchaine les allers retours avec mon superbe transpalette electrique. Il est presque midi quand j'ai fini, je pars à la douche, tout à été refait à neuf, c'est magnifique. Xavier de Good Year enrage parce que ses pneus sont pas arrivés. Il déplace un camion sur les ciruits, mais Good Year confie ses pneus de compet à un transporteur "pas cher", ils en ont donc pour leur argent.
Je refais une tournée de ramassages de vides, c'est la dernière course de la saison, alors c'est à l'année prochaine ou pas, vu qu'on le sait qu'en janvier si ça change de fournisseur ou pas, c'est pareil pour Xavier qui lui attend toujours son Bulgare, la rumeur dit que des chinois veulent remplacer Good Year. Fort de mes 2 palettes de vides, je me tire à 15h, Franck m'a trouvé 4 palettes pour Grenoble à Alcala de Henares et rien de plus. Je voulais couper à travers, mais il y avait un carton sur la M100, et coup de bol au péage, La Guardia arrête le camion juste devant moi au péage, et celui de derrière, je ne les interessait pas, et eux non plus ne m'interessent pas trop. On peut rentrer qu'en porteur dans l'usine à Alcala, le cariste pas trop idiot est sorti avec son Fen dehors, au pire il y avait la solution hayon transpal, je suis équipé.
Vu que c'est morne plaine niveau fret dans le quartier, mes chefs prennent la sage décision de me faire remonter direction Barcelone. Avec 4t500 dans la remorque c'est le poids idéal sur l'A2, ça roule plutôt tranquillement, il fait beau et c'est toujours aussi tripant de rouler par ici. Il y a déjà pas mal de monde qui tente de rentrer sur le parking à Alfajarin, je m'arrête juste après manger vite fait chez Pepa. C'est pas le meilleur endroit de la terre, mais pour les heures c'était le mieux. Du coup je garde la N2 devenue complement oubliée, au loin on voit les colonnes de camions sur l'Ap2, j'aime autant m'éclater par ici. Quelques endoits sont encore bien remplis comme Bujaraloz, ou plus loin El Bruc bien rempli. Demain j'attaque à charger à Montornès, je me gare le long vers DHL, juste un peu avant minuit, c'est parfait.