FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2019 Partager sur Facebook
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  • Lever de soleil sur le 77, ça envoie du rêve
    Des courageux, des vrais
    C'est un massacre de mettre un transpal STIES dans la boue
    Des centaines de morts pour rien
    Y a des ronds pour faire des merdes, mais pas de places pour se garer dans la ZI
  • Mercredi 4 Décembre 2019
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    A 6h40, je checke un dernier coup Google Map, ça commence à déjà être misereux sur l'A104, je laisse tomber, je prends l'option grand tour par Sens. Il a bien gelé cette nuit, si ça se trouve ça va cartonner autour de Paris, et je serais pas en avance. Le jour se lève quand je contourne Melun, et je suis noyé dans un flot ininterompu de bagnoles sur la N36, mais ça roule plutôt pas mal, même avec un trafic de fou pareil, y a des mecs en bagnole qui doublent quand même, prennent des risques de dingue pour gagner une ou deux places. Y en a, on devrait les enfermer. Sur cette N36, j'avais jamais remarqué le nombre de petites routes qui la coupent, au STOP je vois des mamans avec les gosses derrière qui jouent à la roulette russe pour traverser, le stress qui j'aurai si c'était ma femme et mes gosses !

    Une fois sur l'A4 c'est un peu plus tranquille, j'y reste pas longtemps dessus, je sors bien avant Strasbourg, à Chateau-Thierry pour rejoindre Soissons. Entre temps j'ai appelé le client qui m'a dit qu'il sera que demain sur le chantier à moi de me demerder pour poser la palette dans le magasin, il y a des travaux énormes sur la rocade de Soissons, et les bouchons qui vont avec. J'étais pas garé depuis 1 minute le long du chantier de LIDL qui ça klaxonnait déjà, certains passaient comme des marteaux hystériques en klaxonnant, même à Barcelone ça m'est jamais arrivé, ils ont un pet au casque dans le coin ou quoi ? L'entrée est merdique, et dans le chantier c'est pas mieux, je me suis detruit le dos en tentant de tirer la palette sur du moitié gravier moitié boue avec mon transpal, un mec a eu pitié, il m'a approché la palette avec le Manuscopic.

    De là, je file à Estrées Deniecourt, Peronne pour faire court. Je me fade un trop long bout de N31 jusqu'à Compiègne, il y a un long viaduc maintenant, c'est la première fois que je le prends, avant il fallait se taper la ville. Je voulais me nettoyer les outils à Roye, mais c'est tout cassé, ils refont tout à neuf, c'est pas du luxe, du coup je file à Estrée, je casse la croute en attendant 13h30.

    Ici, ça reprend pile à l'heure, malgré le froid je prends la transpiration en tirant mes 22 palettes de bière. Comme j'avais un retour à Amiens, enfin Argœuves, j'ai tenté la douche à Villers Bretoneux, le parking est tout petit et donc archi full, la douche bien moyenne, mais pas le choix. J'ai un complet de bazar à prendre à Argœuves encore noyée dans le brouillard, l'entrepôt de logistique est énorme, pas de place pour garer le moindre camion, c'est du foutage de gueule. A 17h je suis chargé, mais c'est bien trop tard pour vider avant midi demain à Avignon, comme il reste un mètre de plancher, on sait jamais, mais finalement au bout d'une heure d'attente on verra demain, du coup je m'avance jusqu'à Berry au Bac, au péage, ou je vais squatter pour une belle 11, j'ai super mal au dos, j'ai pris froid !