Carnet de bord de Février 2020 | Partager sur Facebook |
Je venais de me passer un coup de flotte sur ma sale tête, et j'attendais bêtement que s'affiche le chiffre 9H00 pour dire que la coupure est bonne le temps était doux, trop doux pour être honnète. Quand tout ça coup, j'ai ressenti une violente secousse, j'ai pas compris ce qu'il s'est passé, le vent s'est levé d'un coup, violement avec de la pluie, un peu partout des branches volaient c'était assez surprenant. Un petit quart d'heure plus loin j'attaquais l'A7 qui était loin d'être deserte, mais le vent dans la vallée avait disparu ou presque, incroyable cette histoire. Quelques zones de chantier ce matin, mais rien de méchant qui fasse baisser la moyenne, j'ai mes 4h de guidon habituelles quand je me pose au comptoir à Narbonne, il reste un croissant, j'ai échappé de peu au pain beurre.
45 minutes plus tard, je brille comme un sou neuf malgré mon physique ingrat, je sors vite du pays dans lequel je paie mes impôts et ou il pleut pour arriver à Chorizo land ou il fait soleil et où je ne paye pas d'impôts. Dans la montée du Perthus, il y a un mec qui a loupé sa vitesse ou un truc du genre, on s'est retrouvés arrétés, y a des vedettes quand même. Mine de rien, il est 12h quand j'arrive au premier client à El Masnou, on voit le bâtiment de loin, mais j'ai pas comprener du premier coup comment y arriver, mais c'est pas grave, il y a la mer pas loin et c'est joli El Masnou. Le cariste m'annonce de l'attente vu que le quai est pris, mais je lui propose de tirer les 19 palettes au cul, ça l'arrange, et moi aussi.
A 12h30, je me sauve, destination suivante, Pineda de Mar, ça ferme à 13h, autant dire que c'est chaud 48km en 30 minutes. Je passe un coup de fil, la patronne est sympa et me promet que quelqu'un m'attendra, ça c'est cool. Je traine pas pour autant et je profite des bosses de la C32 pour pas lambiner, à 13h05 je suis dans le poligono, le patron est sur le Fenwick, en 10 minutes l'affaire est dans le sac. Du coup, mon affaire à bien fonctionné, je peux même arriver à Palamos faire le dernier, le temps d'arriver et faire le tour de l'usine, je me gare avec 4h28 au portail, je vais voir le cariste, il me demande gentiement s'il peut ranger quelques palettes avant de venir, bien sûr amigo, je vais becter, ça tombe super bien. Il revient pile quand je m'essuie la moustache, 4 palettes à sortir et la semi est vide, il est à peine 15h, elle est pas belle la vida ??
D'ici, ça fait pas un énorme crochet pour aller recharger à Celrà que de passer par Aiguaviva mettre de gasoil, je traverserait la Bisbal d'Empordà un autre jour. Personne au gasoil, en 10 minutes c'est plein, je fonce à cochon land. Coup de bol, il y a personne non plus ni au lavage ni au congelé. Il y a quand même le petit Steph, du coup de temps que ça charge on va se jeter un café, en plus, il y a panne informatique, il est 17h45 quand la fille du bureau me lâche dans la nature avec des BL remplis à la main, le mec de la maintenance informatique a dû se tirer aussi. Avec 1000L de gasoil tout neufs, je fais pas le con et je ne dors pas dans la pampa, je fonce tête baissée à Guantanamo Padrosa Figueras, je ferme la session du jour avec 9h59, je pouvais pas mieux faire. La journée se termine quand même bien, Pierrot me rejoint une heure plus tard, et on bouffe ensemble, comme c'est un bon père de famille, il me fait pas coucher trop tard pour pas que je rate mon bus demain.