Carnet de bord de Juin 2020 | Partager sur Facebook |
A 7h15, j'ai 9h de coupure, donc, je peux m'avancer de 500m et aller donner les papiers. En principe ici, c'est avant 6h pour livrer donc je suis mis en attente mais en pleurant un peu j'obtiens une place à quai. C'est le coup de feu ici, tous les camions de distribution sont sur les startings blocks. Quelques minutes après moi, 2 Lituaniens débarquent. Comme j'ai rien à faire je vais faire un peu de tourisme scatologique en allant visiter les sanitaires, et bizarement j'ai pas eu envie d'y rester.
Finalement, j'ai passé 3h40 à quai. A la fin j'en avais tellement marre, j'ai pris mon transpal et commencé à éparpiller les palettes sur le quai, ça a boosté le cariste, j'étais à deux doigts de pêter un cable. Personne a moufté. Il tombe des trombes d'eau sur le sud aujourd'hui, même à 11h c'est encore bien délicat pour rejoindre Aix, il y a déjà bien trop de trafic et bien trop de débiles. Entre ceux qui roulent à 70 et accélèrent dès qu'ils voient une calandre de camion en train de les doubler, et ceux qui roulent à 180 à grand renfort d'appels de phares, bref, Marseille.
J'ai tenté la douche à la Carrefour après Aix. L'horreur. C'est gratuit, bien sûr, pas de pression, cradingue. Encore une fois, je préfère payer. J'ai vraiment de la peine en pensant à ceux obligés de passer un week-end ici.
Il pleut tellement sur l'A8 que par moments on roule à 40km/h tellement on voit rien.
A 15h30, je suis rechargé à la decheterrie de Fréjus, j'ai plus qu'à remonter tranquillos, et puis aussi casser la graine parce que j'avais encore pas eu le temps. Il est 21h quand je finis par me garer au calme à Salaise, impeccable.