FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2020 Partager sur Facebook
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  • Bad trucker fucker 26
    Gros shoot du lundi
    St Michel
    Transport d'un Parmesan complet
    La douane des sportifs
  • Lundi 13 Juillet 2020
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    Décidement, dans ma vie j'aurai raté tous mes examens. Mis à part le permis, mais c'était dur de le louper, c'était à l'armée... Le jour de la philo au Bac, je livrais des colis pour France Acheminiement, alors là, on peut dire que je l'ai bien loupé le Bac !
    Le dernier examen en date, c'était vendredi, j'ai loupé le test, reception des résultats le samedi, tout négatif au Covid19, encore raté. Depuis début juillet la saison des courses de bagnoles a redemarré, et pour pouvoir entrer sur le circuit, il faut avoir été testé au préalable, le chose positive, le test dégage bien les narines !

    Il faisait encore nuit quand je suis parti de la maison ce lundi à environ 5h00. C'est la reprise, et comme à chaque reprise, je me pose la même question : "mais qu'es ce que je fous là ?" Et puis, je me souviens qu'il faut que je gagne ma croute et parce qu'aussi la retraite est encore loin. La journée de reprise s'annonce quand même assez relax, j'ai RDV à 6h avec Lolo le gommard qui doit me changer les 2 avants, du temps qu'il fait ça j'ai eu le temps de préparer mon voyage, changer les extincteurs et un peu plus tard de passer le taxi aux rouleaux. Bien sûr j'ai vu un peu les copains, et ça c'est cool !

    Il est 8h16 quand je repars du dépôt, j'ai une douane à faire à Tavazzano au sud de Milan, je pourrais aussi bien la faire demain, mais bon, ce qui est fait n'est plus à faire. Grenoble est marqué en vert, je m'évite le crochet par Chambéry, c'est toujours ça de gagné, pas trop en temps, mais surtout en conso. D'après ce que j'ai compris pendant mes 2 semaines de confinement à domicile, le trafic routier à bien repris des couleurs, et le temps béni des autoroutes desertes est bien derrière nous, mais je peux pas me plaindre, j'ai passé Grenoble, CREME !

    Petit café mérité à St Michel pendant le contrôle ADR, j'ai même pas attendu 20 minutes pour l'escorte au tunnel, on était que 2 pour traverser. Le soleil disparait côté italien, je remets les pendules à l'heure à Gran Bosco, il était temps, depuis 4h du matin ma banane matinale était bien loin. Une fois sorti de Turin, l'A4 est assez tranquille, mais ici aussi, le confinement a laissé la place de nouveau aux fous qui traversent les 3 voies de l'autoroute pour sortir au dernier moment, aux mémés qui s'engagent à 40km/h dans leur Fiat Panda rouge delavé sans retro parce que ça sert à rien, bref, retour à la normale, à 16h15 j'arrive à la douane à Tavazzano, c'est tout ce qui m'importait.

    Avec un petit effort, j'aurai presque pû tenter ma livraison suivante à Zingonia, mais ça a trainé un peu, je suis reparti à 17h, et justement Zingonia ferme à 17h. Alors j'ai sagement été me garer dans la Zona Industriale de Treviglio, c'est pas le top comme parking, mais il y a de la place et je peux caler une 11 ce soir, c'est déjà ça de pris.

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  • ça c'est un bon système
    Un homme heureux
    Le veneto
    Il Tagliamento
    Ostreich
  • Mardi 14 Juillet 2020
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    C'est le jour de la révolution fançaise, et à en croire le bruit autour, tout le monde s'en fout en Italie, ce n'est donc pas férié. Il est 7h30 quand je décolle, j'achève d'exterminer quelques moustiques ratés dans la nuit, ils sont amoureux de moi les moustiques italiens je crois. Moi qui pensait être large pour arriver à 8h chez le client à Zingonia, je me suis bien gourré vu que pour passer Treviglio il y a un pont interdit aux plus de 33T, et pourquoi pas 34 ou 32, non, 33 comme ça, juste pour le fun. Donc, je fais pas le fou, et l'autre côté de la ville est interdit aux camions, donc, il faut faire au moins 15km de détour. C'est bien la Lombardie, c'est interdit dans tous les sens et il y a des ZI de partout. J'ai quand même mis pas loin de 40 minutes pour un trajet qui ferait 20 minutes en temps normal.

    De là, je dois rejoindre Emeric le montagnard qui va à Livorno, j'ai des papiers ultra importants à lui filer, ça fera surtout une occasion de se prendre un bon café, c'est tellement rare que ça arrive. On se rejoint à Manerbio, ça nous fait à l'un et à l'autre pas un énorme détour, manque de bol, c'est pile au moment ou on va prendre ce satané café qu'il se met à pleuvoir, il fait malgré tout bien lourd, il faudrait une bonne averse. On a pas trop trainé quand même, j'ai un autre collègue qui m'attend à Spielberg, faudrait pas non plus trop mollir.

    J'ai fait tirer au plus loin de mes 4h30, ça m'a fait passer Venise, mais je me dit que d'ici en moins de 4h30 ça va être chaud pour Spielberg. La bonne chose c'est que les travaux de l'A4 ne sont bien sûr pas encore terminés, mais ils ont bien avancé quand même, du coup pas de bouchons, même si ça roule pas très vite. Après Udine c'est à nouveau des travaux, il y un nombre incalculable de basculements de chaussée, mais la vallée qui rejoint la frontière autrichienne est toujours aussi jolie.

    J'ai hésité à garder l'autoroute après Klagenfurt, et puis finalement je suis monté par la route habituelle, surtout ça roulait tranquille, mais quelque chose me tracassait, je ne savais pas quoi. C'est juste à une quinzaine de kilomètre de Spielberg que je me suis rendu compte que ma box ne bippait pas. Gross Stress, me voilà bandit à l'insue de mon plein gré. C'est donc soucieux que je rejoins Morad le touriste à l'Autohof. On se raconte nos soucis, dont le mien de box. Finalement je me suis rendu compte qu'en rangeant ma cabine j'avais enlevé la box Autrichienne au lieu de la Polonaise qui va pas servir d'un moment je pense, quel naze ! Heureusement je l'avais pas balancé par la fenêtre...

    Bon du coup, après un magnifique schnitzel, je me couche en croisant les doigts que la box fonctionne demain vu que mine de rien elle a pas servi depuis 11 mois au moins !

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  • Morad International Truck Driver
    Hungary, "au bon accueil"
    Old School
    La carretera de Gyor
    Distrubution OK, douche OK
  • Mercredi 15 Juillet 2020
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    Après avoir bu mon petit expresso à 3€80 et payé un parking à 0€, je démarre pour aller faire le plein. C'est vrai que je suis encore loin de la reserve, mais du gasoil à 0,95€ ça ne se refuse pas. Il y a bien longtemps que je n'avais pas vu un truc pareil, c'est quoi la force des Autrichiens ? Ils font parti des pays du Golfe ou bien !?

    Sur ces entrefaits Morad emmerge, recafé, et on décolle direction Wien. A peine parti j'entends le bip de la box, ouf, je suis soulagé quand même. Je me dis que pour être honnète, oui car l'honneteté ça paye en principe, on s'arrête à la première station, histoire de savoir si je peux à posteriori payer les péages que j'ai zappé hier. La fille de la station m'apprend que dans un cas pareil, on a un delai de 5h pour payer, autant dire que c'est mort, tout au plus elle a pû me fournir l'historique de mes derniers péages, et le numéro de l'Asfinag, l'équivalent de notre DDE, j'ai pas été plus avancé, sauf que c'est 250€ de pv si je me fais attraper par les schmidts.

    Autant dire que je n'ai commis aucune infraction, ni excès de vitesse au autre jusqu'à la frontière Hongroise de manière à me faire remarquer le moins possible.

    Morad a besoin de prendre une vignette en frontière et moi de voir si ma box est assez chargée. Donc, l'ami Morad a la joie de faire connaissance avec la maut turbo diesel hongroise. Un système bien tordu ou il faut payer en caisse, d'emblée le caissier nous dit dans un anglais presque impeccable : "j'aime pas les français, ils se font diriger par les africains" Bienvenue en Hongrie Morad !!

    Mine de rien tout ce boxon prend une petite demi-heure, en repassant devant le dernier contrôle autrichien, j'ai pas fait le chaud, bien tranquille, bien sage. Pour la douane à Masonmagyar, ça a pris presque 2h, j'ai pas compté, mais j'ai dû mettre pas loin d'une centaine de signatures et autant de coups de tampon. Histoire de faire un peu tourisme on garde ensuite la nationale 1 jusqu'à Gyor, on arrive à presque 16h en place à Hungaroring, il y a plus qu'à livrer une grosse quinzaine de teams, avec le covid on a pas le droit d'aller dans les paddocks, donc j'y suis allé quand même pour gagner du temps. La chance une fois fini c'est qu'il y a des douches sans eau chaude ouvertes, après 3h de brasage de fûts, ça fait du bien malgré tout !

    On se gare sagement au parking en dehors du circuit, 19h45 rideau, raide mort !

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  • Hasta luego
    Collector
    Lac Balaton
    Fernetti
    Douche 4 étoiles
  • Jeudi 16 Juillet 2020
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    Rien ne m'obligeait à partir à 5h ce matin, c'est vrai. Les ronflements de Morad garés à côté ne m'ont pas reveillé non plus, c'est juste l'idée même de me taper les bouchons du M0 de Budapest, m'ont convaincu de me magner le cul. A 5h du matin, il fait déjà jour ici, c'est fou quand même quand on songe qu'à Brest le soleil vient à peine de se coucher, dans la mesure ou il est apparu bien sûr. Je passe le "point chaud" vers 6h et ça commençait déjà à bien se charger, j'ai pû une fois sur la M7 continuer tranquillement ma sieste bien calé à 83kmh, il y a déjà une file de camions devant, des flics fachos en embuscade et mon porte monnaie qui refuse de s'ouvrir, no stress, de toutes façons j'ai à faire d'autre aujourd'hui que de rouler, c'est rare pour un conducteur de camion moyen en 2020.

    Je zappe la Hongrie tranquillos donc, avec quand même toujours ce petit moment agréable lorsque l'on surplombe le Balaton, le coin de repos de tous les Hongrois moyens. Arrivé à la frontière avec la Slovenie, il y a gros contrôle, un flic me fait remarquer que j'ai pas la ceinture, il me fait comprendre, Parking, Controle et me demande d'ou je suis : French, OK, go go et big smile, ça change de l'accueil d'hier à la frontière Hongroise. Juste avant Maribor j'ai quasi 4h30, c'est donc quasi temps que je m'arrête, quasi 1h.

    Un bon café plus tard, me voici fin prêt à affronter la terrible A1 ou il y a déjà un gros gros trafic comme sur toutes les A1 du monde je pense. Beaucoup de monde c'est vrai, mais assez peu de débiles, ça roule tranquille, il faut bien le reconnaitre, même le contournement de la capitale Lubjana passe crème, cassage de croute juste après et petite siestoune parce que quand même il faut se preserver.

    Au fur et à mesure de l'avancée de l'après-midi, le trafic gonfle toujours et encore, une petite photo souvenir à Fernetti ou je ne passerai jamais un week end de retour ou en allant vers le Moyen-Orient, mais au fond, tant pis, s'il faut se ballader avec 50 box au pare brise, je rend mon tablier ! Le temps change au fur et à mesure que je me rapproche de Pordenone, j'avais dans l'idée de me rapprocher au plus près de mon rechargement de demain, mais avec l'orage qui ne manque pas d'éclater le trafic devient plus que cahotique, si bien que je me pose au hasard dans une zone industrielle avec 10h tout rond de volant, du coup, j'avais bien fait de remplir mon bidon, il fait une chaleur d'enfer dans ma remorque l'eau est bonne, impecc !!!

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  • ça fait des années que je trimbale ma plaque à primeurs, et des fois, elle sert encore
    Du côté de Bassano
    Le Fort de Marostica, propriété privée je crois bien
    Le cul dans l'eau, en train de regarder le bouchon à Turin
    Bonne nuit à St Julien
  • Vendredi 17 Juillet 2020
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    Il y a de l'animation assez tôt le matin dans la ZI de Montebelluna, et pour cause, je suis garé en fait pile en face d'un grossiste en produits frais, y a plein de frigomens énervés qui doivent ne vivre qu'à la seconde gagnée, c'est vraiment un boulot épuisant, un \8/ S-U-P-E-R ça se mérite, no pain no gain, time is money, fuck the jealous pendant que je m'étire bien tranquilement. Il est 6h30 quand je ripe, direction las montagnas, enfin le nord du Veneto, ça roule encore tranquillou, tant mieux et le pluie s'est arrétée, c'est encore mieux, mais il fait bien moche. Il me faut bien 3/4h pour arriver au bout du monde à Alano di Piave, ensuite c'est interdit aux 3t5, et franchement j'aurai pas envie de tenter.

    Le client débarque juste un peu avant 8h, ils sont juste 5 à bosser dans cette fabrique moitié artisanale moitié industrielle de luminaires pour une grande marque bien connue dans le 71, rien n'est fait en chine, tout est fait sur place, de la découpe de la féraille à la peinture, ils sont impressionants ici. Comme j'étais prévu hier la commande est prète, à 9h c'est plié, retour vers la civilisation, je viens pas souvent dans le quartier mais j'adore la route par Bassano del Grappa, j'ignore avec quoi ils ont fait fortune, le pinard peut être, il y a de magnifiques domaines un peu partout. Par contre c'est bien compliqué pour couper à travers sans se perdre au moins une fois pour rejoindre Vicenza.

    Le reste de la journée se fait à la cool sur l'A4 ou ça roule plus que vachement bien, Milan sans freiner ou presque et sieste sur les 140 derniers km jusqu'à Turin, et là, ça s'est vite compliqué, j'ai perdu pas loin d'une heure dans un bouchon bien compact, j'avais repéré une route pour éviter, mais ça fait traveser une grande zone HLM avec les gros panneaux interdits au camions, j'ai pas fait le fou, j'ai quand même gratté les 5 derniers kilomètres en passant par la Zone de Ikea, en fait le bouchon était dû à un deversement de merde sur la voie de droite, un camion qui a dû perdre ça sur plusieurs kilomètres, ça puait !!!

    Mine de rien, j'ai quand même eu de quoi me poser en moins de 9h à St Julien et foncer à la douche, ici, c'est du 4 étoiles, régulièrement nettoyé, le top pour se faire belle en fin de journée !

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  • On est pas bien là ? Détendu du gland ?
    Vieilles pub à Pont de L'Isère
    Bon abricots bedots
  • Samedi 18 Juillet 2020
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    ça va qu'on est samedi et qu'il faut rentrer à la maison, sans quoi je serai jamais parti à 3h55. On pourrait dire 4h, mais c'est psychologique, un peu comme les prix à 99€. A cette heure là, c'est encore assez détendu sur l'A43, et même sur la rocade de Grenoble ! C'est juste incroyable, mais je crois qu'il faut en profiter ça va vite changer. On se croirait même en plein covid sur l'Axe de Bièvre tellement il y a personne. A 6h15, je me positionne entre le quai 2 et le 4, le 3 en fait.

    Je dois filer mes belles palettes à Deboite, mais Stéphane est en retard pour ouvrir, il a balancé une excuse en carton accusant le caca du chien, bref, une excuse d'affreteur de 40 ans d'expérience.

    Retour à ma kommandantur à moi par les chemins de traverse vu que la plupart de ceux qui avaient promis de faire du tourisme local ont décidé de faire du tourisme local mais dans le sud, l'A7 est déjà un gigantesque parking à même pas 9h du matin, je regrette pas mon petit détour. A 9h01 je parque les 500cv sur le parking et c'est le week-end, toujours pas de wifi à la maison, ni télé, ni téléphone, merci SFR !

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  • Le bestiaud à Nico
    Encore une tente Queshuia abandonnée le long de l'autoroute
    Y a des débiles quand même
    Courage
    Enfin un peu de calme
  • Lundi 20 Juillet 2020
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    Le compteur du camion qui m'est attribué affichait 45h50 de coupure, il était donc largement temps de décoller. C'est bien joli les barbecues et les plongeons dans la piscine olympique que je me suis payé grâce à vos clics sur les bannières de mon site, mais il faut songer un peu à travailler. Bien sûr, c'est une blague, j'ai pas de piscine olympique encore, alors, je compte sur vous ! Bref, 7h pétantes je décolle. Les tocards qui ont navigué tout le week end avec leurs poubelles dans le quartier sont encore endormis, du coup ça roule peinard pour sortir de F - 07130 Saint Peray, je file direct à Saulce ou m'attend un voyage de médicaments à livrer foulée à St Priest, ça, bien sûr c'est sur le papier.

    Quand j'arrive j'ai un quai direct, sauf que le cariste ne sait pas ce que je dois charger vu qu'il est interim, et qu'il connait pas trop la boutique, j'attends donc un autre intermim, un peu moins nouveau qui commence à me charger, il va chercher les palettes bien loin du quai avec un transpalette réglé sur la position "Tortue", je voulais profiter d'un moment d'innatention et le mettre en position "lièvre", mais j'ai pas osé.

    Par chance, débarque Nicolas de chez Jacques Martin, il charge pour Mérignac et ça fait un bail qu'on s'est pas vus, du coup ça discute dur autour de la machine à café qu'il n'y a pas. J'avais presque fini de charger quand le drame est arrivé, en même temps que le chef, qui a compris que l'interim était en train de me charger pour Mérignac, du coup il a fallu qu'il revide tout dans la semi à Nicolas, et moi j'ai attendu qu'il sorte enfin ma commande des racks, sacré lundi.

    J'avais 2h40 à quai quand ça a été fini, j'ai attendu 20 minutes de plus et j'avais déjà donc réglé le sort à la première 11 de la semaine. Sur l'A7 c'est déjà la misère, la montée est ultra pénible, dans l'autre sens c'est pire, l'A7 est coupée après Chanas, une moto contre une voiture, quand l'hélico se pose sur l'autoroute, c'est jamais bon signe. Il y a un trafic de dingue et de partout, quelque soit la route, c'est juste insupportable. Heureusement pour vider à St Priest ça a été rapidos, j'ai juste eu le temps de manger un bout.

    De là, une ramasse pour la GB à Vaulx Milieu, puis un complément avec des bacs refrigérés pour le 84, et retour au dépôt toujours noyé au milieu d'un flot de milliards de voitures. Finalement je recharge un petit groupage nord Catalan, c'est encore compliqué pour rejoindre Valence, puis le sud. C'est finalement qu'après Orange que ça s'est calmé un peu, à 22h je me pose à Narbonne, épuisé d'avoir été sur le qui vive toute la journée, parce qu'il font quand même beaucoup un peu n'importe quoi les touristes !

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  • La Bisbal deserte, incroyable
    Le super parking pour attendre au calme à Palamos
    Vamos a la playa
    Juste magnifique, et le bruit !!!!!
    500cv le FM
  • Mardi 21 Juillet 2020
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    Il y a de l'animation ce matin au centre routier Narbonnais. Dès 6h du matin, j'entendais des camions manoeuvrer, je pensais à un relais ou un truc du genre mais non, il y avait opération cablage batterie pour un DAF qui refusait de demarrer après une nuit au frais, je croyais que ça n'arrivait qu'aux Volvo ! Il faut dire que la nuit a été particulièrement moite et chaude, d'ailleurs il fait pas beau ce matin.

    Hier mon transfo déconnait à plein régime, alors pour pas prendre de risques je m'en suis acheté un tout neuf, du coup entre ça, le café, la douche, ça a été un de mes petits dej les plus chers de ma vie. De retour au camion, il est 7h quand je décolle, j'entends mon bon vieux transfo qui se met en route, j'ai bien fait d'en acheter un autre, VDM !

    Incroyable mais vrai, il fait tellement humidos qu'il y a de la brume après Perpignan, j'aimerai trop pas être au camping à l'heure qu'il est. J'attaque ma super tournée à Celrà, ça a mal commencé, j'avais RDV à 11h30, pour 3 palettes et je le savais pas, du coup, il a fallu laisser passer un complet avant qui était à l'heure, une heure de perdue direct.

    La suite est en bord de mer, du moins pas loin, c'est étrange d'aller en plein été à Palamos sans être emmerdé ni par les camping cars, ni les caravanes, j'ai même traversé la Bisbal par le centre, en plein mois de juillet, c'est inédit, je sais pas si je l'ai déjà dit, mais j'adore La Bisbal, avec tous les vendeurs de poteries, les barres, les vieux immeubles avec les arcades, c'est resté authentique. La tournée continue de merder arrivé à Palamos, il y a 3 camions avant moi, encore plus d'une heure pour vider 3 palettes. Mais la misère ne s'arrête pas là, j'arrive en pleine pause dejeuner à Mataro, une heure à attendre là encore, j'en ai profité pour faire la sieste.


    De là, j'ai plus qu'à filer au dernier à côté de Grannollers à Lliça de Vall, ici ça vide de 5h à 21h, donc, c'est long, encore une fois 1h. C'est un genre d'Oscaro.com y a de la pièce detachée pour tout type de poubelle. J'étais à deux doigts de la crise de nerfs, je me voyais sortir le hayon et tout poser et me tirer, mais je suis zen, tranquille. Il me faut contourner Barcelone, à 17h l'été ça va à peu près, j'arrive sans bouchon chez Monfrisa à El Prat. J'ai eu le temps d'observer le système d'attelage des combis, puisque le chargement n'a demarré qu'à 20h, décidement, c'était pas la journée la plus rapide de la terre. Je peux rien dire, une fois que le cariste a attaqué, ça va très vite, mais il ests bien trop tard quand je repars de El Prat. Le frigo tourne à Mach III, il faut que je calcule mon coup pour me garer, je vais donc me planquer dans la petite zone à Fogars de la Selva ou j'arrive avec 15h d'amplitude à 22h, j'ai passé plus de temps à attendre qu'à rouler aujourd'hui !

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  • Démarrage tranquille d'Hostalric
    St Felui d'Avall
    Besalu
    Des papys
    L'orage arrive !
  • Mercredi 22 Juillet 2020
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    Personne ne m'a dérangé cette nuit, pas plus que j'ai dérangé personne, mis à part quelques lièvres qui doivent dormir dans le secteur. Un coup d'oeil au groupe qui affiche -22, c'est bon, 7h on peut y aller. Il fait presque frais ce matin, et je m'en rend encore plus compte au moment de faire le plein à Aiguaviva. Dans le quartier ça se reveille doucement, ça sent le cochon mort dans toute la zone, il y a des jours ou ça doit pas être rigolo par ici. J'ai pas longtemps à rouler puisque je livre un peu à l'est de Perpignan, à Lliça de Vall. Ici, on est prévu entre 6 et 10h, mais je pouvais guère mieux faire vu l'heure que je suis parti hier d'El Prat. Il est 9h15 quand je me mets à quai, du coup ça a pas bricolé pour vider, 16 minutes signature du CMR comprise.

    Retour direct en Catalogne, je recharge à Besalu entre Figueras et Olot. Franck qui fait parti de ces gens bons m'avait prévenu que ça ne serait pas dispo tout de suite, c'est un très bonne chose, ça me laisse le temps d'aller prendre un café et une douche chez Senor Padrosa vu que c'est sur mon chemin. A midi je me pointe chez le client à Besalu. C'est très joli Besalu, un vrai village médiéval. Par chance je ne charge pas sur les ramparts mais dans le Poligono à 2km de là, dans une usine de découpe de bobines de papier. Le chef m'annonce une commande prête à 15h, impec, je pourrais caser 3h de coupure.

    Comme prévu, le temps qu'ils se remettent en route, le chargement débute à 15, il fait une chaleur étouffante cet après midi et je languis de me remettre au volant au frais. A 16h c'est plié, il reste 5 bons mètres de libre et j'ai du boulot du coup. Je complète avec 8 grosses palettes de papier qui arrive d'Autriche par train au MIN de St Charles, 8 palettes pour Avignon. Coup de bol, les douaniers ne font pas de zèle au Boulou, ça passe crème, je suis pile poil pour l'heure avant fermeture, de là, je complète chez Gefco avec 3 palettes pour Salaise, et la semi est bien pleine.

    L'orage fini par éclater quand je pars de Perpignan, mais il pleut à peine, juste de quoi effacer quelques cadavres d'insectes du pare brise. Je remonte pépère sur une A9 assez calme et c'est pas que, mais ça fait du bien. Coup de bol quand même, mon client dans la ZI Courtine est dans une impasse, bon, ça à l'air bien merdique pour reculer demain au reveil, mais au moins je suis garé au presque calme ! 22h fin des opérations pour ce mercredy !

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  • Taille tes arbres !
    Un courageux
    Y a encore des scouts !
    Respect the old school
    On a du savoir vivre ou pas !
  • Jeudi 23 Juillet 2020
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    Il aura fait une nuit bien chaude à Avignon, l'orage a évité le quartier, j'ai mal dormi. S'il y avait un échelle Richter de la mauvaise humeur, je pense que ça ferait 4, et c'est le receptionnaire qui en fait les frais. L'entrée de l'imprimerie est déjà pas large, mais il y a des arbres qui ne sont pas élagués à l'entrée, du coup faut rayer dans les branches, je suis pas maniaque, mais il y a des limites, en plus je me suis fait mal au dos en tournant les premières palettes, pour ressortir il faut à nouveau passer les branches bien sûr. Le cariste était pas méchant, mais il m'a dit que j'étais le premier à raler pour ça, visiblement les autres s'en foutent.

    A 7h30, c'est déjà rouge sur la rocade à Avignon je remonte par les Angles, d'ici ça va aussi bien. Une heure plus tard je me gare à Montélimar. La douche les toilettes et le reste sont nickels, l'équipe habituelle est en vacances et ce sont deux jeunes étudiants qui tiennent les lieux nickel, je leur ai dit ! Devant moi en rendant la clé, il y a un mec qui hurle et demande un café souvenir, l'étudiant lui désigne les machines à café, il insiste, "café souvenir 500 liters Diesel". Je comprends qu'il veut qu'on lui paye le café, j'explique ça au jeune qui avait rien compris, le type comprend qu'il y a pas de café offert même pour 500L, et il part en ralant "Macron, Macron Mafia, França Merda" ces arguments sont assez solides, il pourrait soutenir une thèse à La Sorbonne.

    La suite est à Salaise ou je pose juste 3 palettes, de là je dois encore aller à St Just Mallemont, mais il y a un gros carton au Pont de Givors, c'est rare que ça tape la bas, juste une fois tous les 2 jours. L'A47 est coupée, c'est l'anarchie complète dans le coin, je passe par le Tracol, nickel. Comme St Just c'est le 43, ça bosse entre midi et deux, j'ai plus que St Cyprien à faire, alors entre deux, le chef me sort une ramasse pour le département N°11 Narbonne, à prendre à Firminy. Dans la cour il y a que des camions de l'EST qui chargent complet, je passe entre deux et je file à St Cyprien, j'avais encore été jamais mis les pieds dans ce bled entre Andrezieux et Bonson, c'est interdit aux camions de partout dans le quartier.

    J'ai fini par prendre mon repas de midi vers 14h45, et j'ai mis le cap à nouveau sur le 43 à Beauzac, pas de bouchons, sauf à Firminy ou j'ai fait une expérience sur l'intelligence du caisseux moyen. La file de gauche est neutralisée, et tout le monde doit basculer à droite, j'ai laissé 10m avec la bagnole de devant, à aucun moment quelqu'un a tenté de s'y inserer, non, ils remontent le plus loin possible systématiquement, c'est assez drôle comme l'humain est le dernier des connards quand il tient un volant.

    Retour ensuite à Jarcieu pour tout vider, par l'A47 tout au vert à la descente. Je vide tout, et je vais gentiement me mettre en place à Genay en coupant à travers champs, je me gare tranquille dans la zone à 21h45, et j'en ai encore plein le dos de mon tour de reins de ce matin.

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  • La bête à Yohan
    Romans ZI
    Jose distributeur automatique de cocacola
    Rhaaaaaaaaaaaaaaa
    Darfeuille Andrezieux, entrée des artistes
  • Vendredi 24 Juillet 2020
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    Dans la rue ou j'ai dormi, derrière Calberson, c'est assez calme sauf qu'il y a des mecs qui passent je pense à pas loin de 90, c'est assez impressionant, c'est quoi qui cloche dans la tête des mecs ? C'est à la seconde près les colis ? Bref, y a vraiment des jours ou je me demande ce que je fous dans ce métier. On a une réputation de merde, et tout est fait pour bien l'entretenir. Il pleuvasse ce matin, mais pas vraiment assez pour rafraichir l'athmosphère bien lourde. A 8h je vais me mettre en place chez Univar, spécialiste en produits chimiques en tout genre, on est 2 à charger, Yohan le chauffeur à Péli était prévu en 1er vu que c'est un lève tôt qui roule en v8.

    A 9h30 je repars avec 24 IBC d'alcool pour le gel hydroalcoolique, ça se charge bien comme il faut sur la descente, la journée va être rock n roll dans la vallée du Rhône, j'ai mis quand même 2h pour arriver à Romans, Yohann finissait à peine de vider, pile poil.

    La fin de me semaine est assez simple sur le papier vu que je suis prévu sur une magnifique traction XPO 42 pour XPO Gignac. L'A7 est completement à l'arrêt après Tain, c'est 13h, la dalle, je me planque sur le parking TIR surchauffé de Chanos Curson Industrial Estate south. La fourchette d'une main, le téléphone dans l'autre je regarde l'évolution de la situation, j'en suis à me demander si je vais pas monter par la République. José qui passe dans le coin, vient me faire un besito et à la pêche aux infos vu qu'il doit rapidement se mettre en coupure à Jarcieu.

    Alors que c'est tout bloqué sur l'A7, la N7 est deserte, tant mieux, je mets pas longtemps pour rejoindre Andrezieux city, j'arrive en pleine pause des caristes, c'est pas grave. Retour vers les ennuis, c'est à dire la vallée du Rhône, bouchons à St Etienne, 30 minutes au pont de Givors, mais une fois sorti de nouveau sur la N7, c'est cool, je me radine à même pas 20h à la casbah, OUF ! Gros bisous avec le masque et RDV lundi bien trop tôt !

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  • Pause kawa à l'arrache en remontant à Montélimar
    Barrage des Reys de Saulce
    L'arrière boutique de la Rhodacoop
    Et ça vide !
    Et on est que lundi
  • Lundi 27 Juillet 2020
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    La température affiche 25° quand je décolle de mon village ce matin à 2h31. Le gros avantage dans cette histoire c'est quand même bien qu'il n'y a pas besoin de gratter le parebrise. C'est idiot de dire ça, c'est vrai, mais ça me fait rire et il m'en faut peu. Malgré l'heure l'autoroute N°7 est loin d'être deserte, il y a même un monde de fou, pas mal de camions également, je me sens moins seul. Cette nuit il y a pas mal de bledars en route, dont un qui m'a bien fait peur dans la montée avant Vitrolles, chargé à bloc avec un Daily Iveco, en pleine gauche sur l'autoroute à 20 ou 30kmh, on l'a échappé belle. J'ai le quai 33 direct arrivé à Gignacchez XPO ou ça devient de plus en plus la misère pour se positionner à quai tellement il y a des remorques décrochées.

    Une grosse demi heure de sieste pendant que ça vide, et je repars dans l'autre sens, le jour pointe le bout de son nez pendant que ça se charge doucement direction la capitale phocéenne. Comme je ne suis pas qu'un sauvage, je m'attrape un café au vol à la Shell à Montélimar. Je dois recharger au Pouzin, d'ici le mieux c'est la route du barrage, d'habitude il y a personne, mais pas aujourd'hui, et bien sûr c'est à chaque fois que ça croise pas à deux qu'il y a un camion.

    Malgré tout j'ai eu du bol puisque je suis arrivé tout seul à la division cartonnages du pôle logistique de la SAT, le temps que je me mette à quai, 3 camions sont arrivés derrière moi, et oui mais je suis prems ! Ici ça traine pas pour charger, et c'est pas lourd les cartons pour les pêches. 26 palettes, 20 minutes. C'est à vider direct à Ramberfruits, enfin, Rhodaccop, je m'y ferai jamais. Je débarque aux emballages pile quand un autre camion s'en va, c'est synchronisé ici !!

    On était 3 pour vider la semi, autant dire que ça n'a pas trainé, il était même pas 11h quand je suis reparti, direction la Drôme des Collines, Bren. J'ai un voyage d'épicerie à vider demain 6h à Montauban, ça serait aussi bien si je pouvais charger avant midi. J'appelle Christophe le chef, on se met d'accords, à deux ça ira vite pour charger. Pendant qu'on faisait les papiers après avoir chargé, je montre l'heure à Christophe : 11h57 ! 3 minutes de marge pour l'heure fatidique de midi !

    De retour sur l'A7 et dans le sens de la descente, on est proche de la saturation, ça freine, ça réaccélère pour ne pas dire que ça roule à la sauce Yvette Horner en accordéon, tout est possible, tout est réalisable. Au départ, je visais Tavel pour coincer la bulle, mais j'y suis passé avec 8h20, alors j'ai pris mon courage et j'ai poussé jusqu'à Mèze, ça faisait  presque 10h de route, le tout en validant quand même une belle 11, avec en prime la vue sur la mer. A 15h, il fait bien trop chaud pour dormir, mais ai je le choix ?

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  • La déviation qui met en retard
    Mais pile poil à l'heure à Montauban, ouf
    Centre de gros Toulouse
    Les rues de Police Academy
    J'ai même pas fermé à clef
  • Mardi 28 Juillet 2020
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    Le ciel flache dans tous le ses ce matin, c'est joli et l'atmosphère s'est légèrement refroidie quand je décolle le plus tard possible, c'est à dire 2h40. Le trafic est plutôt cool ce matin, je peux continuer tranquillos ma nuit, de temps en temps il y a même de petites averses, c'est surtout à l'approche de Narbonne que je mets l'ensemble de mes neuronnes en marche pour ne pas me gourrer et prendre directon Espagne, j'ai pas un métier facile, faut pas être débile pour faire ce job !

    J'avais un peu de marge ce matin donc, et je m'étais mis en tête de prendre le café à Arzens, mais des travaux et la coupure de l'A61 à partir de Castelnaudary ont eu raison de mes ambitions, je savais que j'avais plus de marge. C'est assez chiant depuis la sortie de Castel pour aller rechoper la 113, je me suis quand même demandé si ça valait pas mieux le coup de sortir à Bram. Mais j'ai pas tenté. Après la petite incursion sur la 113 on récupère l'A61 à Port Lauragais, le trafic s'anime à peine sur Toulouse, je donne mes papiers au receptionaire de Pro à pro à Montauban, il est 5h56, pile poil dans les clous.

    Il aura fallu un peu plus d'une heure pour le dechargement et le contrôle, avec à la clé quelques reserves, mais pas pour moi, mettre des paquets de farine percés au milieu des packs d'eau c'est pas une super idée. De là, retour sur Toulouse avec arrêt à Eurocentre histoire de prendre enfin mon café et une douche tiédasse.

    J'ai passé presque sans bouchon à 9h sur la rocade sud de Toulouse, première ramasse chez Denjean au Centre de gros. Une éternité que j'avais pas mis les pieds ici, le dernier coup c'était chez Lubac, je m'en souviens parce qu'on était une ribambelle et qu'on avait mis le kebab à sac. Vu l'heure, le kebab était fermé et on peut même plus se garer contre.

    La commande est pas prète chez Denjean, il n'arrête pas d'y avoir des coupures de reseau informatique, si ça se trouve ils sont chez SFR. Tellement que ça traine, j'ai cru pas arriver à charger avant midi au second à Labarthe. Ici on fabrique des fringues pour l'état, j'avais lu les avis Google avant d'y aller, je craignais le pire, et finalement ça a été,  à midi pile je me suis tiré.

    L'idée de Franck c'est que je vide foulée à Nimes. Si je bouffe pas, c'est jouable, et c'est vrai qu'à quelques minutes près, ça se tente. Je dois livrer l'école de la police, j'appelle quand même avant, la responsable m'a dit 17h maxi, voire 17h30, ils sont de bonne volonté, je tente. Du monde cet aprème sur la route bien sûr, mais pas de bouchons, ça avance bien comme il faut, ça roule comme qui e-roll ! A 15h45 je suis en place pour vider, j'étais en train de manoeuvrer quand j'ai entendu le 2 tons d'une voiture de police, su le coup j'ai eu peur, mais à deux pas de là, des élèves faisaient un cours de contrôle routier, je n'étais donc pas concerné.

    On a vidé tout ça en 20 minutes, grosse manoeuvre en plein milieu du cours d'interpelation sous les applaudissements de la Police Academy, je leur ai dit que je passais mon permis la semaine prochaine, ils ont encore de l'humour. Je traine pas trop non plus, j'ai pour objectif de me garer au calme à Ledenon, il y a ma place reservée au bord de l'herbe et sous les arbres, il fait mortel ici mais avec un peu de vent, heureusement. Je ferme la journée avec 8h57, bien content.

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  • Le nouveau taxi à Didier
    Centrakor j'adore d'accord d'accord
    Paye ton sabot !
    Mazet International
    Vigile en place à la maison !
  • Mercredi 29 Juillet 2020
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    Quand je décolle à 4h10 du parking, il fait encore 26°, c'est beaucoup, la plupart des moteurs alentours sont toujours en marche. J'ai tellement mal dormi, que je suis bien fracassé ce matin, à tel point qu'une heure après avoir décollé j'ai dû taper 15 minutes de roupillon. Après ça allait nettement mieux pour arriver au dépôt. Je confie mes palettes de Toulouse à Philippe, en échange, j'ai 4 palettes à vider à Centrakor D'accord à Tain. C'est pas que ça m'enchante mais c'est comme ça, l'avantage c'est que j'ai largement le temps de passer au bain.

    La zone commerciale de Tain est désormais inaccessible aux camions, sauf pour livrer, il faut s'enquiller dans une allée avec au bout un interphone et une barrière, c'est vraiment agréable autant de considération pour les routiers, en Suède par exemple, la plupart des zones commerciales mettent à dispo des places pour les camions, c'est pratique pour faire ses courses ! Mais ici, non, livrez et barrez vous !

    De là, je ramasse du Perpignan à Beausemblant, et 2 IBC juste avant la pause de midi à Andance. La suite, c'est du groupage chez Mazet à St Fons. Cassage de croute à l'arrache à Solaise, c'est gavé de bagnoles parce que l'A46 est coupée, Baloo qui passait par là est venu faire un petit coucou rapidos. Finalement le chargement à St Fons dure plus longtemps que prévu, c'est un peu compliqué. Comme j'ai bon coeur, il y a un chef qui me demande de bouger un de leur camion vu que personne n'a de permis dans le coin, l'occasion de mettre mon derrière pour la première fois dans un Range T et de rouler 200m aux couleurs Mazet.

    Retour à Jarcieu ou je vide tout mon bazar et recharge un groupage Languedoc pour demain. Il fait bien lourdos, et j'ai presque de l'amplitude pour aller me caler dans ma piscine, alors venga ! J'écorne d'une petite dizaine de minutes l'amplitude, mais quel bonheur de se rafraichir chez soi !!! Et puis on s'en fout, c'est l'été non ?

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  • Ami campeur, dis toi que j'ai transpiré pour toi
    Pas la peine d'aller en GB
    Avignonbrücke
    Quel con, j'aurai dû en profiter pour faire mes courses
  • Jeudi 30 Juillet 2020
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    5h, St Peray s'éveille, enfin, presque. Je décolle juste avant mon voisin citernier retraité qui arrondit ses fins de mois. Pas d'affolement de bon matin, je sais que j'ai pas une floppée de client à vider en Catalogne, cette fin de mois se fait en roue libre et avec la canicule annoncée, c'est pas fait pour me déranger. Persuadé que mon client ouvrait à 7h30 à Baillargues, je déchante et aurait pû dormir 30 minutes de mieux vu que ça ouvre à 8h.

    J'ai qu'une palette à poser, le temps de trouver les clefs du Fenwick, je repars à 8h15. Vacances oblige, ça passe nickel pour traverser Montpellier, no stress aujourd'hui !!! A 9h je me pointe à Poussan, il y a personne avant, encore une fois c'est nickel. Ce qui est moins nickel c'est que j'ai une palette de sacs de granulés plastique qui débordent vraiment du support, en passant le transpal dessous j'ai déchiré 2 sacs, bien joué Moray ! Bien sûr j'échappe pas aux reserves, c'est le jeu. J'ai ensuite plus qu'à rejoindre la magnifique république démocratique de Béziers, je suis presque complet en camping gaz. Suivant toute logique, on vide les palettes de glacières qui pesent 500g à quai au transpal electrique, et je me fade le reste dehors au transpal à main, les lourdes caisses de bouteille de gaz, j'ai transpiré pour les campeurs.

    Noel qui s'y connait en vieilleries, prend soin de moi avec un magnifique quasi complet de bacs refrigérés à prendre à Chateaurenard pour le Auchan à côté de chez moi. J'ai hésité un peu avant de tenter le coup par Remoulins, j'ai bien fait fait ça a passé comme une lettre à la poste quand c'est mon fils qui livre bien sûr. Il y avait un bail que j'avais pas mis une roue Zone des Iscles, ça a bien changé, quand j'étais un légumier j'y venais souvent bien sûr.

    Histoire de remettre les pendules du FH à 0 je me gare à l'ombre, cassage de graine et je remonte en mode toutdebout.com, on s'est mis d'accord pour 17h maxi avec les receptionaires d'Auchan. Miracle, l'A7 est nickel sur la remontée. La dernière fois que je suis venu livrer Auchan, ça s'appelait encore Mammouth, dire si ça date !!!  ça vide rapidos, à tel point que comme tout fonctionnaire à 17h45 je me jette dans une eau à 31° ! I love my job !

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  • Sesame ouvre toi
    RIP narine droite
    La meilleure place pour regarder les autres bosser
    ça biche ! Moi aussi, je préfère le R au S
    yenpoplou
  • Vendredi 31 Juillet 2020
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    A 7h je quitte mon foyer conjugal pour la dernière fois de la semaine en sifflotant, il fait déjà chaud, le canicule ici, c'est pas pour rigoler. Il y a pas trop de volontaires aujourd'hui sur le chemin du travail, par contre l'A7 est déjà encore et toujours bien chargée, mais pour le moment je m'en tape un peu, étant donné que je vais charger à Romans Sur Misère que je rejoins en 44 minutes ce qui constitue un record dans la mesure ou j'ai pas dépassé le 82, c'est bon pour l'environnement.

    J'ai 10 palettes pour la Granada Del Penedes à prendre, la fille qui est d'habitude à l'accueuil n'est pas là, ça va super vite pour faire les papiers et charger. Tant mieux, je dois pas trainasser, et vite rentrer à Jarcieu.  Ce matin, j'ai test Covid à 10h à Beaurepaire. Elle ne m'a fait qu'une narine, j'ai pas de demandé de rab, c'est vraiment casse pieds ce truc !

    Du temps que je me faisais tripoter la narine droite, Celestin et Arthur se sont occupés de mon chargement, je vide et recharge sur place au International Petroleum Port of Givors. La température s'envole aujourd'hui encore, et sur l'A7 c'est de pire en pire, yenpoplou ! Casque manches longues, je suis bien, mais j'ai de la chance, je vide et recharge à la rampe, j'ai juste à me tenir à l'ombre. Retour à Jarcieu, toujours des bouchons de pire en pire. J'attends du groupage UK pour completer mon voyage, et comme j'ai du bol, le petit Ludo m'aide à gerber un peu, il y a des mecs toujours là pour donner un coup de main, et ça c'est cool.

    Vu que ce week-end je laisse mon camion avec ses petits copains, je rentre par les chemins de traverse en C4, clim réglée sur 14, au loin en arrivant on voit les canadairs qui tentent d'éteindre un gros feu de forêt au dessus de St Peray, merci à eux !

    D'ici là, bon week end, bonnes vacances, on se retrouve le 2 août !