Carnet de bord de Septembre 2019 | Partager sur Facebook |
Il fait encore bien lourdosse au reveil ce matin, j'ai l'air con, il est 6h, la douane ouvre pas avant 8h30. Je me décide à faire un peu de rangement, et de tri. C'est fou le merdier qu'on empille dans une cabine, en fait je cherchais deseperement une feuille de déclaration de matières dangereuses, que j'ai jamais trouvé. Faudra que j'en demande à Nathalie quand elle aura fini de bronzer. A 8h30, le fille de Trasporti Docks arrive, elle m'annonce 9h30 pour que çe soit ok, j'en profite pour lui chiner une feuille de DGN, comme le chef est pas là, je prends son bureau pour la rédiger, qu'es ce que c'est confortable un fauteuil de chef !
Maxime de son côté m'a trouvé du boulot, mais je dois donner mes palettes à Emeric qui est encore à Massa, j'ai donc 3h de temps à tuer. Finalement j'ai eu le temps de faire mes carreaux et une sieste avant qu'il débarque, on s'échange tout ça en 10 minutes sur le parking du transporteur, on se demande bien comment on ferait sans nos hayons quand même. Un café à l'amitié, on se quitte, lui direction Pinerolo, moi j'ai un rechargement à côté de Bergamo à Scanzorociate exactement. Une usine chimique qui fabrique entre autre, des ingrédients pour Coca Cola, c'est une boisson qui pique quand on la boit. Les types sur place sont super sympa, mais c'est marqué de partout interdit de faire des photos, c'est vraiment dommage, parce qu'il n'y a pas de quai de chargement, mais une grande plateforme electrique de 4m x 3m qui se ballade suivant les lieux de chargement, le chauffeur touche à rien, il regarde. Quand t'es habitué à frequenter des usines chimiques ou on te file des transpalettes à main, completement explosés la plupart du temps pour tirer des palettes de plus de 1000kg, ça surprend.
Le temps que les papiers se fassent, je fonce à la douche 4****, à 16h c'est plié. 16 big bag, 9t, ça va pédaler. Le seul souci c'est qu'il va falloir traverser Milano. J'ai pas envie de perdre ma vie sur la tengenziale, je fais le grand tour par Marignan pour atterir à Binasco, ça a passé crème. Le ciel s'assombrit du côté de Tortona, et se passe un phénomène météorologique étrange, de l'eau, venue du ciel tombe sur la route, c'est rare de voir un truc pareil, mais ça n'a pas duré longtemps, juste quelques minutes, même pas de quoi bien nettoyer le pare brise de mon camion scandinave. Je fais tirer jusqu'à Imperia sur un large refuge ou j'ai mes 4h bien tassées.
Ce soir, je vais pas pinailler pour passer Nice, quoique, à 21h30 y a encore pas mal de tarés, j'ai eu au moins 3 ou 4 queues de poisson, de types qui sortent au dernier moment de l'autoroute, pas des fous non, des cons. Le type qui double gentiement, se met devant toi, freine, puis sort. Le mec que t'as envie d'empaller, et d'empailler ensuite pour mettre sur ta cheminée. C'est qu'après Fréjus que j'ai été tranquille, mis à part un vent d'enfer. L'A52 est coupée après Toulon, il faut passer par Ollioules, ça promène. A 23h50, je me gare dans la ZI de Signes, je suis prévu entre 6h et 10h chez Caca Colé, ça devrait le faire.