Carnet de bord de Février 2020 | Partager sur Facebook |
Toute la nuit, le vent de malade a secoué ma cabine, et j'ai toutes les peines du monde à 3h du matin à faire à pinces les 500m à pieds pour aller à la kommandantur des vigiles regler mon parking. J'allais mettre une pièce d'un euro dans la machine à café quand je me suis rendu compte que le bar était ouvert, en principe de 1h à 7h, c'est fermé. Au comptoir, il y a 2 mecs completement pétés, ça fume au bar, et les serveuses sont en guère meilleur état, je soupçonne les 2 types de croire à la mouche qui pète en carressant l'espoir de culbuter les serveuses qui elles, de leur côté font exploser les ventes d'alcool ce soir, enfin, cette nuit. A défaut de serveuse, je m'enfile un café solo et je laisse ces braves gens.
Mes émotions ne s'arrêtent pas là ce matin, puisqu'arrivé au péage de Figueras Nord, je vois un 3t5 Polonais faire 1/2 tour avant le péage et repartir en sens inverse donc, mais surtout, à contre sens de l'AP7 direction Barcelone mais sur les voies direction Perpignan, rien que sur la bretelle qui arrive de Barcelone, on y passe tous assez fort et c'est pas large. Le seul truc qui m'est venu à l'idée c'est appeler le 112, j'ai pas sû la suite. En tous cas ça fait flipper. Mine de rien, j'ai bien avancé ce matin, je me suis retrouvé avec 4h de guidon à Montélimar, je pensais trouver de la place, mais même à 7h30 ça roupille encore, et il y a 3 mecs avant moi à la douche. Au bout de 30 longues minutes, avant pétage de plombs j'ai demandé gentiement la clé de la douche des filles, j'y croyais pas, je l'ai eue. S'il y a des questions, je dirais que je me prenomme Christiane et que j'ai abusé de testostérone à la salle de gym. Moi qui voulais juste couper 45, ça a fait 1H.
J'avais promis à Ludo big chef de TDV d'être avant midi chez son client à Feurs, ça s'est joué à pas grand chose, pas de bouchon pour grimper sur la cité internationale stephanoise, et en plus coup de bol quand j'arrive à 11h30, le Polonais à quai s'en va, finalement j'ai pas perdu de temps à Montélimar.
45 minutes pour vider quand même, le temps de peser chaque palette. J'ai un rechargement complet à Montbrison, d'ici, il y a une belle route qui coupe à travers champs, avec de belles lignes droites et quelques courbes un peu relevées bien agréables à prendre à vide histoire de se maintenir en forme. Quand j'arrive les quais sont tous pris et ça dégueule de palettes, ma commande est prête, mais le cariste habituel n'est pas là, son remplaçant est débordé, une heure plus tard, il me propose le transpal pour charger et ça m'arrange, ce soir je carresse l'espoir de caler une 11, mais aussi descendre le plus bas que je peux histoire de vider demain à Peniscolà. Je profite que c'est encore calme à St Etienne et Givors, ça me fait arriver garé sur le parking des caravanes à Isardrôme à 16h25 avec 8h40 de guidon, pile poil pour caser ma 11, OUF.