Carnet de bord de Octobre 2020 | Partager sur Facebook |
En partant ce matin, je me faisait rire tout seul, parce que je me disais qu'enfin le week-end pouvait commencer, j'ai encore pas touché terre ce week-end. Mais voilà, tout ça ne compte pas, il faut aller gagner mon pain. A 5h30 je quitte la cour encore boueuse de mon voisin, normal avec ce qu'il a plu ces jours-ci, bien que ça ne soit pas comparable avec eux du 06 qui ont encore payé le prix fort. Trump dirait que le rechauffement climatique, c'est comme le corona virus, ça n'existe pas. Le quartier se reveille doucement, je fais pas trop de bruit quand même.
1h06 plus tard, je me gare au dépôt, je suis désigné d'office pour faire chef de quai ce matin. J'y vais tranquille quand même, 3 semis à vider, 2 à recharger, et un complet de boissons à bouger, Arthur sur le Fenwick, on a pas chaumé. J'allais repartir quand j'ai vu que j'avais 2h57 d'arrêt à mon compteur, je me suis dit que ça serait pas idiot d'attendre 3 minutes de mieux, parce que valider une 11 dès le lundi, ça n'a pas de prix.
Du coup, l'heure de pointe est loin derrière, je traverse Lungdunum finger in the nose, et je peux entammer une longue sieste une fois sur l'A42. J'ai croisé mon copain Vosgien, le UK King qui a pas eu le week-end de l'année. A 13h j'avais les crocs, je me suis calé entre Dôle et Besançon au milieu d'un troupeau de Peco.
Le reste de la journée, n'est qu'une alternance de pluie et de ciel gris. Il y aura juste eu une croisette avec l'autre gars de l'est Pierre70 pour egayer mon après-midi. Je passe Mulhouse juste avant le coup de feu du soir, et je me retrouve vite fait à Chalampé. Les parkings côté allemagne sont déjà bien remplis pour la plupart, je commence un peu à me demander ou je vais me poser. Pratiquement aucun bouchon sur l'A5, juste quelques petites zones de travaux, c'est fou ! Finalement je tente Bruschal juste après Karlshrue, il reste 3 places, OUF, il en fallait pas plus. 12 balles, mais au moins, je suis garé à 18h30 avec 8h56, il en fallait pas plus, respirazionne, zen !