FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Une occasion de reviser ses leçons de demarrage en côte
    Lombardie, et les premières neiges
    3h de pause ici
    Nippon Tree
    Plus que 2 minutes, 120 secondes pour se garer au propre
  • Vendredi 5 Novembre 2021
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    Mine de rien, même si on prend le parti de prendre tout ça à la cool, la RSE et le reste occupent bien l'esprit. J'ai passé le plus clair de ma coupure à mettre bout à bout tous les paramètres du voyage, pour finalement aboutir à la solution : ne pas faire de 11 cette nuit. Le tunnel est fermé jusqu'à 4h45, pas la peine de partir trop tôt non plus. Le reveil m'arrache d'un sommeil peu profond, il est 1h30. Le temps de manger une connerie, je fais chauffer la mécanique, j'attelle la semi et ma journée débute officielement à 1h48. Passage par la kommandantur faire le plein, j'aurai pû aussi le faire hier soir, mais à 1,60 le litre j'évite de prendre trop de risques, et puis ça fait 15 minutes de faites le temps de prendre un café. Enuite je peux envoyer la sauce, c'est pas chargé lourd.

    Cette nuit, Map m'a enduit avec de l'erreur, aucune fermetures annoncées sur Grenoble, mais en fait si, dès St Egreve. Bien qu'à 3h du matin ça roule pas mal dans le centre, ça fait pas gagner du temps. Arrivé au Fréjus, il y a encore des restes de la queue due à la fermeture de cette nuit, je perds encore une petite dizaine de minutes, il gèle fort cette nuit, ça affiche -4. Côté Italien, pas de travaux, ça descend tout shuss jusqu'à Turin que je passe juste avant l'heure de pointe, c'était le but et je peux faire une croix, une emmerde de réglée. Je me pose à la première station de l'A4 à Settimo Torinese avec 4h27, j'ai mérité mon café.

    J'en profite pour étudier mon plan de bataille pour la suite. C'est déjà chargé sur Milan, alors plutôt que d'aller m'y enterrer et vu que je vais entre Como et Milano je fais le grand tour par le nord, ça fait 10km de plus, sans aucun bouchon, trop nickel ! Le client m'attend de pied ferme à Anzano. C'est un peu paumé, mais le coin est vraiment très joli, très chic. Ici, ils font des arbres en nuage, c'est du vrai travail d'artistes, ils ont des clients d'un peu partout en Europe et je veux bien le croire. Je peux enfin caler 3h de coupure ça comptera 11, ouf.

    La semi est vide et balayée depuis un moment quand se terminent les 3h, j'en voyais plus le bout. Dommage qu'il n'y ait pas eu de douche ici, j'avais que ça à faire. Retour sur Milan cette fois-ci, c'est heure creuse, ça bouchonne presque pas. Je stoppe à la première station de l'A4, douche nickel, un pur hasard. Ma commande de 66 palettes est prête quand j'arrive chez le client à Gorlago dans la banlieue de Bergamo. Seul problème, ça charge dans un autre dépôt, il y a deux camions avant moi. Le gars avant moi avec une caisse TTS tardait à sortir du quai une fois fini, le type était en train de poser ses sangles tranquille ! Bon, il a ripé quand je lui ai expliqué la procédure. Pour gagner un peu de temps, le cariste m'approchait les palettes et je les chargeait, je regardais l'heure tourner, il me restait 4 minutes d'amplitude une fois rentré la dernière palette, sorti à l'arrache, garé dans la ZI voisine, et je valide ma fin de journée à 16h48 ! LA LOI !