| Carnet de bord de Décembre 2019 | Partager sur Facebook |
Bêtement je pensais recuperer un peu de ma nuit catastrophique de la veille, mais ça a été encore pire, pourtant c'est bien tranquille comme ZI, il y avait pas un bruit, j'ai tellement eu mal au dos que j'ai fait une quasi nuit blanche, une horreur. J'ai quand même attendu 6h30 pour décoller, à cette heure là ça roule encore bien pour arriver sur Avignon. Je me suis bien galéré pour trouver la bonne porte pour vider le Maxi Bazar de Cap Sud, c'est balaise comme supermarché. J'étais bien attendu pour 7h, pas de mauvaise surprise de ce côté-là, par contre j'en ai vraiment, mais alors vraiment bavé pour vider tellement j'avais mal partout, un complet transpalette hayon dans le froid, c'est pas ce qu'il y a de mieux pour ce que j'ai. Malgré tout, j'ai bien fait de venir tôt, il y a 2 autres camions qui attendent pour vider au magasin, mais ils ont bien été obligé d'attendre.
A 8h30, j'ai terminé, il me reste plus qu'une palette a poser à Robion, à côté de Cavaillon. L'entrée vers Avignon est un gigantesque bouchon, je savoure ma chance ce matin, et ça me fait bizarre de vider dans Robion, quand j'étais gamin j'ai passé beaucoup de temps dans le coin à regarder passer les Saviem de la Flêche Cavaillonaise, mais jamais j'aurai imaginer livrer à Robion centre. Fait exprès, j'ai une grosse palette de croquettes pour chien à livrer, le Fenwick du gars est en panne, alors, pour m'achever je la sort au hayon, c'est bon, j'ai ma dose, j'en ai plein le dos.
Vu que je ne recharge qu'à 14h à Caumont, j'ai le temps de faire le crochet par Menerbes ou vit mon père avec sa copine, c'est juste à côté, autant aller rester au chaud. Le soleil a rechauffé un peu l'athmosphère c'est très bon pour ce que j'ai. A 13h je mets les voiles, et je pars comme un voleur, toutes les palettes ne sont encore pas là, comme je m'y attendais un peu, je finis par décoller de Caumont avec un groupage surgelé à 14h45. Pas la peine de s'affoler, ça fait passer Lyon en plein merdier du vendredi soir.
Le père Samuel Bertrand est pas trop loin devant, et vu qu'il est pété de thunes comme tous les patrons, je me laisse payer le café à Bourkenbresse. Mais comme il est pressé de rejoindre sa Vosgie natale et aussi une histoire de chaudière enfin bref, il a pas le temps de bouffer, moi j'arrête à Attignat chez TGC. Bon faut pas être pressé, arrivé à 19h30, fini à 21h15 pour 20 palettes au sol, on a vu plus rapide. Mais je critique pas, chacun son rythme et surtout il reste une place libre sur le parking, elle est pour moi hasta manana !