Carnet de bord de Février 2020 | Partager sur Facebook |
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pas très bien dormi, j'étais même reveillé avant l'alarme de 2H51. Pourquoi 2H51 ? Je trouve que c'est nul de régler un reveil à 2H45 ou 3H00. Il y a une voix qui donne l'heure au reveil, une voix synthétique pourrie, et je sens bien qu'elle en bave pour dire deu heure cinquante et une minute. C'est ma façon à moi de me venger du système capitaliste. J'étais beaucoup plus rebelle à 18 ans. Par contre n'ayant pas de cerveau, je demarre pas à 3h28, j'aurai pû, mais à 3h30 histoire que je souvienne bien que ce soir à 16h30 maxi, rideau.
Concentration maximale ce matin, j'ai toujours du gasoil et mes cache ecrous, c'est parti, j'ai juste à faire 200m et je suis sur la rampe de lancement de l'A7. S'en suit une course contre la montre débile, pour essayer d'arriver à Peniscolà en moins de 9h vu que j'ai déjà éclaté mes 2 journées à 10h de volant. Donc, aidé par un fort Mistral, je vais dans un trafic plus que fluide ce matin direction le SUD. Les zones de chantier du début de semaine ont disparu, sauf celui de Gallargues, mais c'est fini quand je passe un peu avant 6h. Pour la seconde fois cette semaine, j'assite l'air benet au lever de soleil sur les étangs avant Perpignan, c'est con, mais depuis le temps que je vois ça, je devrais plus m'emerveiller, et pourtant si ! Je me pose au plus court sans faire de détour au village catalan, ouf, ça c'est fait, on est à mi parcours.
Le temps de la coupure pas mal de companeros ont mis en route, et ça passe pas trop mal pour atteindre le sommet du Col du Perthus qui est sans doute aussi dur que celui du Tahir en hiver. Nouveauté dans la descente, c'est interdit de doubler, ça va cartonner severe l'été quand ça fait la queue pour aller à la Jonquera. L'arrivée sur Barcelone, capitale de la Catalogne se fait sans coup de freins, l'heure de pointe étant passée. La dernière fois j'avais vu que les Mossos arrétaient tout le monde au nouveau grand péage à Tarragonne, malin comme un singe que je suis aujourd'hui, je sors à la sortie d'avant, et sur qui je tombe ?? Les Mossos, mais ils sont déjà occupés, et j'ai carrement envie d'un bocadillo chorizo, c'est pas le moment de me prendre la tête. Je me pose à Cambrils histoire de decompresser un peu.
De là, il me reste 103 petits kilomètres pour arriver à Peniscolà, plus de soucis à venir, et en plus, il y a pas de camion ni à quai, ni en attente chez mon client habituel à juste 2km du péage. 2 transpal electriques pour vider, ça prend 20 minutes. Je sors et je me gare le long du dépôt, mission accomplie en moins de 9h, merci VOLVO et ton mode éco 4**** ! Validage de la 2e 11, me gusta mucho la vida !