Carnet de bord de Septembre 2022 | Partager sur Facebook |
Il aura fait un petit orage cette nuit, mais rien de méchant. Il est 5h45 quand je décolle de mon bon plan parking, c'est vraiment cool pour roupiller ici. Ce matin, je roulerai pas longtemps bien tranquille par contre, c'est grumeau sur grumeau. Certes, j'ai le feu au cul, mais quand c'est limité à 80, ça sert à rien de rouler à 70, encore moins de passer devant les radars limités à 70 à 50km/h, le radar ne rajoute pas de points sur le permis. Je suis déjà mentalement épuisé et je suis même pas à St Dizier. Le trafic est déjà bien soutenu ce matin, je ferai pas de prouesses, j'arrive à 7h45 à la SCAPEST, j'ai bien fait de pas pousser les heures hier. Des fois, je fais des bons calculs.
La bonne pioche ce matin, c'est que je tombe sur Laurent de chez MGE, il savait que je vidais là ce matin, et comme c'est vraiment un chic type il m'a payé un pain au raisin ! T'y crois toi ?? Je vide de l'autre côté du batiment, Laurent me rejoint pour le café du temps que ça termine de vider les box de chocolat et il se sauve, il a du travail ! J'ai encore une palette de bonbons à vider dans un autre dépôt Scapest, mais mon adresse est pas bonne, ils me renvoient vers un autre dépôt, celui d'ou je viens, j'ai failli devenir fou. Du coup, j'ai visité tous les Scapest du coin.
En attendant, l'heure a bien tourné, c'est déjà 9h30 quand je me taille. Je dois recharger à BASF Anvers, et là, rien que le nom t'as envie de te tailler les veines. Il faudrait que j'y sois maxi pour 15h30, c'est show the night. Il fallait que je coupe encore 30 minutes, je suis allé au sanglier de Woinic. Depuis peu, il y a 2 douches toutes neuves, 5 camions sur le parking, mathematiquement ça va le faire. Sauf que je suis tombé sur les 2 mouligasses de l'année, 20 minutes que j'ai attendu ! Je voulais comettre l'irreparable, mais j'avais vraiment pas le temps.
Ensuite, c'est pied à la tôle à travers les Ardennes, à fond à fond, par chance à midi ça bouffe, ça fait du vide sur la route. Charleroi au taquet, Bruxelles pareil et même Anvers, incroyable, si bien que je suis arrivé à 15h au poste de garde de BASF. On est vraiment au fin fond du port, juste à 2 mètres de la frontière hollandaise. L'usine est gigantesque et s'étend sur des kilomètres. Bien sûr mon numéro de commande est pas bon, heureusement je savais qu'il fallait se presenter manche longues casque au bureau, j'ai gagné 5 minutes. C'est finalement le responsable des déchets qui va me sauver la vie, il y a un gros bug informatique.
A 16h30, je me sauve, semi plombée et même pas pleine. Mais pas besoin de completer, c'est du déchet qui presse. C'est un peu le chaos pour sortir de l'usine, mais finalement j'ai pas trop de bouchons, ni à Anvers, ni Bruxelles, mais j'ai vraiment eu de la moule. Je me gare à la Q8 à Gembloux, il reste une bonne place sur le côté au calme, impecc. 18h15 fin des opérations.