C'est génial d'attaquer une semaine le mardi. Le lundi tu peux faire des trucs incroyables comme ammener ta casse au contrôle technique, faire du jardin en pensant à tous tes copains qui ont la tête dans le fion parce que c'est lundi, et même à Intermarché, y a personne, moyenne d'âge 70 ans ! Le top ! Mis à part ça, à 5h j'ai mis en route, impeccable la première minute, le portail refuse de s'ouvrir. On est bien. Le temps que je me souvienne la procédure de sécurité, mon voisin débarque tout droit sorti du plumard avec la clé. Il devait se lever à 6h, ben comme ça, il a plus besoin de se reveiller !

C'est donc avec une demi heure de retard que j'attaque. Je deteste courrir de bon matin, mais c'est comme ça. Je passe à Jarcieu en courant jeter le transpal et la palettes de fûts vides de Jarama, et je file vider à La Talaudière. A l'approche de St Etienne, ça se charge comme il faut, mais je coupe par la vieille route via St Chamond, je saurai jamais si on peut vraiment ou pas, j'y suis toujours passé, je change pas mes habitudes et j'arrive un peu avant 8h. Ils m'attendaient hier, oui, mais bon, les messages passent plus avec les nouveaux moyens de communication. La bonne pioche, c'est que je vide et recharge sur place des emballages vides, un peu plus de la moitié de la semi, en 1h c'est torché.

Entre temps le trafic est redevenu au vert à St Etienne, normal. J'ai un ramasse à Sury Le Comtal pour le GB. Par curiosité je passe à la Total à Andrezieux, Gasoil à 1€58, je fais le plein d'autant qu'il y a personne au PL, impecc. La ramasse à Sury est une formalité, bien que j'ai eu peur, j'avais 1h de retard sur le RDV, du reste je savais même pas que j'avais RDV. Retour direct à St Etienne pour la douane chez Dimotrans, le papier arrive enfin à 11h59, juste avant l'heure fatidique. Je rentre direct à Jarcieu, bien sûr je garde pas la GB, et le lot de catalogne va direct dans un Vilardell. J'ai pas fait gaffe en chargeant le Vilardell, le cadre arrière de la semi descend pas mal  et les piles ne passent pas sous la traverse, je ne m'y attendais tellement pas que je me suis retrouvé plié en deux sous des piles de palettes plastique sans pouvoir bouger. J'ai du rester comme ça quelques minutes avant que quelqu'un finisse par me voir et me soulager, merci José, un besito. 

De là, je me sauve sans egratinure à Ville sous Anjou, il y a 26 palettes de pommes qui m'attendent sagement sur le quai. A 2 pour charger, ça a pris 20 minutes. Je remets les compteurs à 0 du temps que les suspensions reprennent une place raisonnables. Du coup je repasse par St Etienne, juste avant le coup de feu du soir. Vu le poids, et le bouchon du soir à Roanne, je passe bien par Clermont, mais là aussi, ça tire. J'échoue bien après Montluçon sur un parking tranquille, tout seul avec le frigo qui tourne sagement à Vallon-en-Sully. 8h45 de guidon, y en assez pour aujourd'hui non ?

Dans la vie faut du courage, j'en ai peu, c'est pour ça que je suis chauffeur. Je mets les voiles à 4h30, et ce qui me motive, c'est surtout de passer Orléans avant que tout le monde se reveille. Y a déjà pas mal de monde en route sur l'A71, d'autres courageux, et pour le peu que nous sommes, ça fait pas de cadeau, faut le voir ça au petit matin, des mecs se doubler avec 0,5kmh de differentiel, je comprendrais jamais. Je me fais doubler, je lève le pied, vite fait, ça prend 1 seconde. Bon, c'est une seconde de perdue au comptoir vous me direz. Je sors à Olivet, ça me rappelle l'armée à chaque fois quand on venait y charger les AMX30 avec le 516e RT et mon v8 R390. Là, j'ai pas un V8, mais 26 palettes de pommes bien pacifiques.

Bonne pioche quand je me pointe à Prelocentre, y a pas un con, sauf moi. Quai 331 direct, en 15 minutes c'est vidé, les pommes ont pas eu le temps de dire ouf. Depuis hier j'ai déjà mon retour à..... Nanterre ! Whaow, le meilleur coin du monde. Bon la dernière fois que j'ai livré à Nanterre, c'était en plein centre pour l'aménagement d'une boulagerie au pied des HLM, ça peut pas être pire. Je me sauve vite d'Orléans, y a des travaux qui n'en finissent pas, au moins jusqu'à Arthenay ou je suis sorti pour le ptit dej, le ptit caca, la ptite douche à La Castelane. Pas de pain au raisin, mais un pain beurre, c'est pareil. 

Reste à se décider pour Nanterre et perdre le moins de temps possible. Finalement, j'ai coupé par Rambouillet, Coignières (je peux pas oublier Coignières c'est là que j'ai fait ma 1ere livraison en région parisienne chez Rentco et ou j'ai fait mon 1er constat). Et puis j'ai fait le tour par Poissy, 0 bouchon pour arriver par l'A14. Je m'étais annoncé pour avant 11h, on a attaqué à charger à 10h50, alors, les parigots, poupougne. C'est jour de marché à Nanterre, mais heureusement, je charge rue du Port dans une zi fermée, presque facile.

La semi est quasi pleine de dechets pour la Toscane. Reste à sortir du fesh fesh, Arc de Triomphe à l'horizon, je ne me suis donc pas perdu, et calé sur la 3e voie du perpih ça roule pas si mal. LOL. Faut juste être détendu. Je respire vraiment une fois passé Fleury et du coup, j'ai faim, il est 13h, normal. De là, je vise l'Aire de la Forêt, en principe on y dort bien et si je veux caler 11h ce soir j'ai pas trop le choix ! La vie est une sucession de décision à prendre : La bourse ou la vie, Chêne ou sapin, Voile ou vapeur, rouler 10h ou couper 11h, alors je me décide, couper 11h, je suis un garçon bien sage. Je me pose comme hier soir avec 8h45 de volant et j'ai pas fait exprès.

Ce matin, j'ai mis les voiles à 4h. J'aurai même pu partir à 6h, mais j'en avait marre d'être là. Presque 12h de coupure, c'est bon, j'avais ma dose. En vrai j'ai pas fermé l'oeil de la nuit, c'est pénible d'être vieux et con. J'aime bien de toutes façons avoir un minimum de trafic peinard de toutes façons. Sauf que ce matin, c'est pas trop zen. Déjà un bon carton à Beaune, puis après Chalon un méga bouchon de débalisage des travaux, j'arrive après la bataille ou presque, mais ça a du bien merder, il y a des nuiteux qui font la sieste sur la BAU. Je passe Lyon comme qui rigole pour rejoindre l'A43, les premières lueurs de jour apparaissent à Chambéry qui se reveille, je me gare sagement pour le café après Montmélian, nickel.

Par chance je suis pas chargé trop lourd, et j'ai même rattrapé personne dans la rampe du Fréjus, c'est calmos ce matin. Traversée zen du tunnel, côté Ritalien il fait super beau aussi, trop peut-être. J'ai pas fait 1km que déjà, il y a des travaux, tout le long ou presque jusqu'à Susa. Douche à l'autoport, tranquille, le parking est vide ou presque.

Passé Turin, c'est encore une suite infinie de travaux, ça roule très mal, je casse la croute à Tortona. En même temps que je mangeais j'ai fait le point, et c'est encore pire pour la suite. J'ai eu droit à des tas de ralentissements, basculement de chaussée, freinage on sait pas pourquoi divers et variés, y a interêt de regarder loin et anticiper, ça peut vite partir à la catastrophe. En 10h je pensais arriver vers Barberino, mais j'étais loin du compte alors je me suis posé juste après Bologne sur le mégagigantesque parking de l'Autogrill avec 9h45 de volant, garé la bas tout au fond et tout seul avec un bout d'herbe à côté. The best place. Ce soir je suis un homme heureux, car je valide ma 2e 11, à quoi ça tient le bonheur !!!

Il est 4h45 quand je décolle et ça commence à bien s'agiter autour de moi aussi. C'est un peu tôt bien sûr, mais juste bien pour passer entre la fin des travaux de nuit et surtout les premiers ralentissements à Florence. Pour l'heure ça va pas si mal, les fermetures de l'A1 sont dans l'autre sens, j'ai du bol. Mon plan a si bien marché que j'arrive à 7h à Badia, le gardien me fait rentrer direct à la bascule, une fois fait j'ai 45 minutes d'avance sur la cariste, impecc.

Et puis un Gallardi est arrivé avec un porteur, à 8h le cariste s'est jeté dessus. Zob, je pensais qu'il aurait qu'une palette ou deux, le mec, complet avec un porteur long comme un jour sans France Inter. Le type pas géné, d'après le cariste c'est son chef qui lui a dit de vider le Gallardi en 1er, que dire ? J'ai perdu une grosse demi heure, c'est pas dramatique, c'est le principe. Le chauffeur a même pas eu le courage de me regarder en face, il savait très bien ce qu'il faisait. Je lui souhaite juste de l'avoir bien molle ce week-end.

A 9h je suis reparti dans l'autre sens, Maxime Italy Freight Specialist m'a sorti un voyage à Porcari, capitale mondiale de l'essuie tout. Je me suis quand même arrété à la douche à Valdarno, mais pas eu le temps pour le café. Fait exprès ça bouchonne pas mal sur Florence, je me radine à 11h45 chez le client à Porcari. Il m'a dit 14h, c'est le jeu, merci Gallardi. Et puis, il a mis le transpal dans la semi : "on va commener à charger" et puis une, deux, dix et enfin 33 palettes, le CMR et tout, à 13h c'était plié, y a qu'en Italie que tu vois ça. Il m'ont fait rattraper un peu le temps perdu ce matin. L'essuie tout, c'est bien, c'est pas trop lourd, ça pinaille pas dans les côtes après La Spezia, cassage de croute à l'ombre dans la montagne, il fait presque encore 30° aujourd'hui !

A l'approche de Genova, j'ai rattrapé quelques camions bien lourds, mais j'ai pû doubler entre les tunnels, c'est marqué interdit de doubler aux +12t, j'ai 7t5 de charge, donc c'est bon ??? Plutôt que de me fader le Turchino, je suis passé par l'A7, en KM c'est pareil. Il y a aussi des travaux au Turchino, plus de trafic, et maintenant c'est limité à 70 et interdit de doubler, et puis ça m'évite aussi la traversée de Genova et je fais comme je veux. J'ai enquillé entre 2 containers vides, c'était sport, ceux qui connaissent le coin comprendront. Je fais ma dernière demi heure là ou j'avais acheté mes pompes de sécu il y a quelques mois, le gars m'a reconnu, pris des nouvelles de me pompes, bu le café, les 30 minutes ont vite passé. A Turin, c'est encore l'heure de pointe, décidement ça avance nulle part aujourd'hui, ça bouchonne aussi à Avigliana, ça me saoule, je me gare à Rosta dans une zi bien peinarde, c'est pas la première fois que je me planque ici, 19h basta cosi.

4h pétantes, je ripe. C'est samedi, faut pas déconner. Coup de bol ce matin, l'A32 est fermée à la descente. L'alternat au tunnel se termine à 4h45, c'est tout calculé qu'es ce que vous croivez ? Durant la traversée, y a un grec devant moi, la main au feu que le type roule en coupure, on a traversé à même pas 60, le gars roule à vue, il a pas idée de sa vitesse et  à peur de se faire galder, je pourrais bosser à la DREAL, j'ai du pif.

Il pleuvasse une fois sortie de la Maurienne, bien sûr à Grenoble aussi, et c'est archi gras. ça loupe pas, bien qu'il soit tôt, il y a un carambolage dans la bretelle de la rocade. Mollo quand même. Je respire une fois passé la capitale du Dauphiné, c'est tout shuss direction Valence. J'ai fait un arrêt curiosité pour rien à la Total d'Alixan à sec, et à 8h ptétantes j'étais chez Volvo prêt à faire la vidange.

Le temps de prendre le café, discuter le bout de gras, FATAL ERROR, il s'avère que la vidange c'est plus à 100.000, mais à 120.000. Bon, vu que je suis sur la fosse, on fait un check up quand même, ça fait beaucoup de km pour peu d'entretien.  A 9h30 je gare mon taxi à la maison, c'est le week-end et c'est que du bonheur.

Le week-end aura passé comme un éclair, rien eu le temps de faire, et malheureusement, la pluie n'est toujours pas au programme. C'est bien préoccupant tout ça quand même. Quoi qu'il en soit, ce matin je décolle dès que la coupure est bonne à 7h pile. C'est juste la bonne heure, impec. La journée se complique rapidos, il y a un carton juste après la sortie Chanas, dans le doute, je garde la nationale, on sait jamais comme ça va évoluer. Finalement, le temps que j'arrive dans le coin, c'est terminé je récupère l'A7 et mine de rien, j'ai mis 2h pour arriver à St Chamond dans une usine specialisée chiffons et absorbant. Un grand salut au jeune transporteur qui gère un peu la logistique ici. Comme dans la plupart des boutiques du 42, ça bosse, bon esprit. Café offert et ça, c'est encore mieux !

J'attends un peu une fois vide, et finalement, je dois aller au groupage à St Etienne, bonne pioche. A la sortie de St Chamond sur la 88, il y a un petit garage auto, avec une petite station ELAN. Il est assez rare de voire une voiture faire le plein chez ELAN, mais là, il y a carrement la queue pour y faire le plein, impressionant, même le gérant ne doit pas y croire. 

Il y a déjà Stephane de chez Voda qui est à quai, deux complets de groupage pour Barcelone, ça fait beaucoup, mais c'est férié mercredi en Espagne, ceci explique celà. J'ai le temps, et j'ai appelé la Total à Andrezieux à tout hasard, qui est à sec bien sûr. Du coup, je glande et je ressors de là à 15h. Il me faut reflechir au gasoil un peu quand même. Le problème est à plusieurs équations. Mon chef aime autant que je ne passe pas au dépôt vu que notre fournisseur a du mal à remplir notre cuve. Alors, je roule, de toutes façons, dans le pire des cas, j'ai assez pour arriver en Espagne, mais il est cher de l'autre côté, vu que la DKV ne marche que chez Repsol ou presque, mais si je fais le plein en route, il me faut vraiment un parking secure pour cette nuit

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Il fallait que je coupe 45, et à tout hasard j'ai tenté la Total à Fabrègues sur l'A9. 1€83, c'est pas top, mais c'est moins pire. Coup de bol, c'est gavé de bagnoles, et un camion s'en va quand j'arrive. Je fais le plein par tranches de 250L, après ça coupe. Finalement j'ai pas réussi à faire le plein, juste un peu plus de 600L, je pense que je suis arrivé en fin de cuve je complèterai demain en Espagne. Quel bordel. J'ai mis 20 minutes et derrière il y a la queue, les pauvres. Je refais 30 à Loupian, histoire de remettre les compteurs à 0, et je me radine juste avant 22h chez Padrosa, un parking bien gardé avec le plein de gasoil, c'est pas si bête !

Si j'avais une femme accariatre et qui fasse vraiment la gueule au reveil, je me serai senti à la maison ce matin en prenant mon petit dej au comptoir de chez monsieur Padrosa. OK, servir du café à 6h du matin, c'est pas drôle, maais j'y suis pour rien. Le prochain coup, je prendrai le café à la machine à l'entrée, elle est plus agréable. A 7h15 je me sauve, je vais juste en face à Andamur histoire de completer le plein. J'ai rajouté pas loin de 300L et j'ai eu des cadeaux aussi incroyables qu'une poire pas assez mûre et d'une petite bouteille d'eau en brique, au départ je croyais que c'était du lait. C'est pour remplacer le plastique. J'ignore si c'est mieux ou moins bien pour l'environnement.

Direction Barcelone, ça roule nickel ce matin, je passe même sans freiner à Barbera, demain c'est férié ici, il y en a qui doivent faire le pont, ça roule super bien. A tel point que je suis arrivé à 9h30 chez TSB. A quai direct, j'y suis resté à peine une heure, j'ai juste eu le temps de prendre le café avec Stephane qui est arrivé en même temps que je finissais. Ma première ramasse ne tarde pas à arriver, j'ai un lot ADR à prendre à Santa Perpetua. Les numéros de commande ne correspondent pas, le nombre de palettes non plus et je gars de la réception qui me met la pression pour rien, je l'ai envoyé chier, je suis pas chef, vois avec le tien de chef aussi. Il a le feu parce qu'ils veulent vite se tirer, mais ici, ils savent bien te planter aussi, chacun son tour.

Finalement ça sera 4 palettes. Complément à Rubi, donc 2e passage autour de Barcelone, pas de bouchons non plus ouf. Ils sont toujours gentils dans cette fonderie qui bosse pour ZF, il m'a déplacé mon lot de 4 palettes avec le sourire. En 30 minutes c'est chargé, annoncé sur 8m le lot tient sur 6. J'ai encore un complément au sud de Manresa dans une fonderie aussi pour ZF aussi. Sur le C16, je croise le directeur général de Lazer Trans qui fait aussi de la desserte fine Barcelonaise ce matin. Alors que je passais sur le parking pour aller à la reception, la cariste venait à ma rencontre, quant un mec surgi de nulle part avec genre une Subaru est passé entre nous 2 à mach3. J'avoue, j'ai eu peur, la cariste m'a dit que c'était un connard qui bossait ici, un vrai malade. En chargeant, j'entendais des hurlements, on aurait dit un mélange de paon avec un animal sauvage, un peu supris la fille m'a expliqué, en face, il y a un centre de desintox... Sacré quartier dis donc ! De loin j'ai vu une nana sur un balcon, c'est elle qui hurle, vaut mieux pas l'avoir au plumard celle ci !

Bien qu'il reste 3m, y a rien de mieux, alors je me rentre vers La France, par le C25 bien sûr. Gros bouchon, je sais pas pourquoi au Boulou, sans doute le zèle des douaniers, vu que ça s'est débloqué d'un coup alors que j'étais coincé encore dans la descente. Ce soir, je vise un parking secure, je claque donc une 10h et ça me fait arriver à 21h30 à Montélimar, c'est déjà bien plein. Posé avec 9h45 de volant, demain grasse mat j'ai un lot à sortir à Montéleger juste à côté de Valence.

A 7h30, le parking sécurisé s'est déjà bien vidé, moi aussi je me sauve. Il y a le queue à la Total à Portes les Valence qui remonte jusque sur la bande d'arrêt d'urgence. Première étape, un lot à Montéleger pour Girona, il va me manquer un peu de place, mais j'ai bon espoir quand même. Les valentinois c'est pas des vaillants, ça démarre à 8h30 ici. En gerbant une palette, ça le fait, bon, ça a pas plu à un chef aux expe qui était à deux doigts de me refuser, on se croisera un jour à intermarché.

Retour à Jarcieu, home sweet home ! Je vide le Chalons sur Saone, le Girona et garde Andrezieux, et surtout je me jette à la douche. Il y avait les filles du bureau qui étaient au café et voulaient m'accompagner, mais j'ai refusé catégoriquement vu que j'avais pas le temps. J'ai quand même offert un lavage au gros avant de partir. Pour une fois il y a pas de bouchon dans mon sens dans les travaux à Roussillon, mais dans l'autre c'est pas la même limonade, un RTMD a eu la bonne idée de tomber en panne en plein dans la montée, le trafic est arrété sur des kilomètres. Après avoir croisé Greg qui fait ses derniers kilomètres chez Jullien, j'arrive juste avant 13h chez ZF. Juste avant le changement d'équipe, mais le cariste me vide quand même, incroyable, y a que dans le 42 qu'on voit ça !

Je m'étais annoncé pour 15h à SNF, du coup je suis en avance, c'est bon ça !! Pendant que je mange tranquillement, j'attends le SMS pour le feu vert, mais plutôt que feu vert, je reçois un "demande refusée" 1h30 plus tard. Gross Katastrof !!!! En fait j'ai 2 lots à prendre, mais celui pour Sant Boï est à prendre chez Logloire à Sury. Moi j'ai pas l'info ! Pas moyen d'avoir le second lot avant, je suis bon pour faire l'aller retour. Bien sûr chez Logloire ils ont pas l'info non plus, j'y ai passé encore 1h30, et je reviens à Andrezieux completer, là, ça a speedé, je repars à 17h30. 4h de paumées, même pas pû caser 3h et bien sûr je me fade les bouchons du soir à St Etienne.

La bonne chose c'est que je vais apprendre un peu la vie au FH4B, ce soir on se fait la 88, archi lourd fini les promenades avec 8t. Une fois passé Firminy on est tranquille. Petite pause quand même après Le Puy, et après c'est sportif et tout seul ou presque jusqu'à Rodez, j'aurai bien aimé passer Rodez ce soir, mais il me restait 4 minutes juste avant le rond point, c'était mort. A peine garé que déjà il y avait un mec en mal d'amour, excuse moi mais j'ai eu une rude journée et je mange pas de Chipolata.

Comme prévu, ma coupure termine en plein dans l'heure de pointe pour passer Rodez. Toi qui crois que y a que sur l'A86, l'A15 qu'il y a des bouchons, détrompe toi, à Rodez aussi. Je suis pas en retard de toutes façons, j'attends 9h pour décoller, et ça passe bien. C'est là, la difference avec l'A86, à un moment donné, les gens sont au boulot. Pour la première fois je passe sur la nouvelle portion de la 88 en 4 voies, ça fait un cho et surtout ça fait gagner du temps et admirer un peu plus le Viaduc du Viaur, qui contrairement à la légende a été conçu par Paul Bodin et non Gustave Eiffel. Pas de problème non plus pour passer Albi, si bien que je me pointe à Castres pour 11h.

Il y a déjà un chauffeur à l'accueil, je pensais avoir le temps d'aller à la douche, mais en fait non, je vais rentrer direct. Camion Polonais, chauffeur... Ukrainien. Le gars rempli le protocole de sécurité, en cyrillique, et le gars rature nerveusement le drapeau russe imprimé en criant : Russia Terrorist, Russia Terrorist ! On vide côte à côte, le gars m'a dit que sa femme et ses gosses sont réfugiés en angleterre, tout va bien, mais c'est pas sa route. Quel merdier ! Et moi qui m'inquiète pour savoir si je vais rentrer vendredi soir ou samedi...

A midi je repars avec 6T en moins, c'est déjà ça. D'autres camions sont arrivés entre temps, la douche est prise, pas grave on verra plus loin. Je casse la graine au calme après Revel puis je vais chez Padrosa prendre la douche, tout seul comme un grand. La salle du resto est encore bien remplie, il est 16h30, je sais pas si pour certains c'est le repas du soir ou du midi ? Va dire ça à un centre routier français, ils se mettent en PLS. Je finis la journée en roue libre, histoire de rebaisser un poil la conso, qui a pris cher avec la traversée par la 88. A 19h je suis garé pile poil devant mon client pour demain matin, c'est juste PARFAIT et en plus, je valide la 2e 11, alors là, c'est encore mieux !

Hier soir il faisait chaud et je me suis endormi avec les fenêtres ouvertes. Mais voilà, on est quand même mi otobre et c'est le Nord de l'Espagne, du coup j'ai pris la crève. Le cariste arrive juste avant 8h, pas loin de 2 ans que j'étais pas venu, à une époque c'était parfois 2 fois dans la semaine, surtout quand c'était à Cornella dans un trou à rats. Maintenant que c'est facile, on vient plus. Il est toujours aussi speed, en 30 minutes c'est vidé rangé, papiers signés, à dans 2 ans.

C'est la mort dans l'âme que Maryan m'a refilé un complet Castelgalli. Moi ça me va. C'est dans le sens opposé au rush du matin, encore mieux. Heureusement, j'avais checké map avant, il y a un carton sur l'A2 et un méga bouchon à la clé. J'y ai échappé, OUF. Coup de bol, il y a pas d'autre camion, à quai direct, 2 mecs pour charger, incroyable, à 10h je suis chargé avec 24 IBC pour le 72. C'est tellement rare que tout aille bien que ça me fait flipper. J'avais repéré depuis un bail cette station lowcost à Vic, je me dis que ça serait pas plus con que d'aller y faire un saut. J'ai mis en mode ECO, c'est vrai, ça rame dans les côtes, mais j'ai le temps. Au téléphone, ils m'ont cerifié pouvoir faire une vraie facture, mais finalement, la fille à la caisse n'y pige que dalle et le responsable n'est pas là, ils vont envoyer ça par mail. Je sens que j'ai pas fini de passer des coups de fil.

Retour tranquillos sur le plancher des vaches, et en route j'ai calculé vite fait ma conso, 34L chargé à bloc par la 88, c'est pas si pire. Passé Narbonne, je suis assez surpris par le trafic sur l'A9, j'avais entendu le mot pénurie de carburant, en tous cas par ici non, y a pas pénurie de débiles ! D'un autre côté j'en ai peu rien à cirer de tout ça, du gasoil, pas de gasoil, quand y en aura plus du tout on va bien rigoler. Calé à 82 j'ai pas à beaucoup reflechir. Ils ont tous le feu au cul, c'est toujours drôle de voir ça du haut d'une cabine, ça en dit long sur l'éducation, le savoir vivre de tous ces gens qui se font des crasses à longueur de kilomètres.

A 19h30, je me gare à la maison, une méga soupe au chorizo me tends les bras en même temps que ma crevette, c'est ça le bonheur !

Je décolle en mode zombie courbaturé ce matin. J'ai eu un week end chargé, j'ai plus 20 ans. De la taille, encore de la taille, refaire le 2 bac à poissons, qui fuyait, il aurait fallu un jour de plus pour finir ou du moins avancer encore un peu. La bonne nouvelle pour moi, c'est que je fais 3 ou 4 plein par an avec ma clio turbi diesel, il a fallu que ça tombe ce week-end, mais j'ai trouvé facilement à 2 pas de la maison.

A 6h15 je décolle, je fais pas de folies, trop mal au dos pour taper dedans. L'A7 est encore calme, et j'arrive presque en avance à Jarcieu ou beaucoup de camioneros Beurepairois démarrent la semaine. Au départ je devais aller vider mon voyage au sud du Mans, mais finalement je refile le bébé a un affrété, il a tiré le bon numéro, la maison Duarig a rajouté du 18, du 41 et du 44. Bonne recette. Nathalie m'a nommé formateur désigné d'office pour un nouvel affrété et lui montrer le fonctionnement d'un hayon, c'est bon, je lui ai filé le permis à Morgan.

Finalement, Stéphane a enfin pitié de mes courbatures, je charge un complet de balots d'herbes médicinales à Lapeyrouse, une ou deux fois par an, j'y ai droit et c'est cool. Il y a 2 jeunes Bulgares dans la semi, je leur donne la main comme je peux, le chargement a duré plus de 2h30, la remorque est pleine comme un oeuf. Bien sûr je suis pas completement débile, j'ai attendu un peu pour faire 3h à quai.

C'est la tempête sur le Rhône, le vent a tourné au sud. y aura t il de la pluie enfin sur notre vallée du Rhône ?? A Nîmes, ça avance pas dans les travaux et c'est une très bonne chose, mon pote Thierry Piumatti de Borgo San Dalmazzo me rattrappe, du coup je devais couper 30 minutes et ça s'est terminé en 1h à Ambrussum. On est pas des sauvages, c'est tellement rare d'avoir du TEMPS ! Du coup on a roulé ensemble jusqu'à Perpignan. Moi j'ai continué tout seul comme un grand pour finir à Hostalric dans le poligono à côté de mon client pour demain, il fait une chaleur horrible encore ce soir, incroyable ! 20h journée finie, c'est une masseuse dont j'aurai besoin ce soir !!!!

Il a fait incroyablement chaud cette nuit, j'ai dormi encore une fois carreaux ouverts, c'est vraiment une dinguerie cette année 2022, mais le plus préocuppant reste de savoir si on aura de l'essence à la Toussaint. Dès 7h ça s'agite chez mon client, la reception c'est 8, donc à moins 5 je donne le CMR, j'attends qu'ils debloquent le portail, il est en panne. J'allais attaquer à me mettre en place quand, surgi de nulle part, un container, en Espagne, je sais pas si je l'ai déjà dit, mais ils sont toujours prioritaires, j'ai pas eu de bol, quoi qu'ils sont capables de me virer pour qu'il prenne ma place. 

Resulat des courses, je suis rentré me mettre en place à 10h45, heureusement que je suis pas pressé. Du coup, une fois en place, j'ai le temps d'aller au café, faire un brin de toilette, mais pas de douche chez le client, interdite pour cause de Covid. Gardez la votre douche pourrie et votre covid, c'est vrai quoi ! Heureusement pour moi, ils ont été plus rapides que la container, en moins de 2h c'est vidé.

Parce que c'est pas la première fois qu'on vient ici et qu'à chaque fois c'est long, Maryan m'a gardé un tour facile sous le coude, je recharge à Ordils, disons Figueras pour les intimes. Il y a une paire d'année que j'étais pas venu ici, et l'usine déjà grande s'est encore aggrandie. J'ai 32 palettes pour Bourg Lès Valence à prendre et en plus, c'est prêt. Non seulement c'est prêt mais ça charge super vite. Ici, ils sont spécialisé couverts et vaisselle jetable, tout en carton désormais. Donc, c'est pas lourd du tout et c'est bien. Je me sauve dès que c'est fini, à 15h30 je suis chez Padrosa, j'ai la dalle, donc je mange rapidos parce que ça traine pas ici, et je file au bain. En partant, j'ai eu un moment d'hésitation, et puis j'ai complété mon plein. 

J'ai largement de l'amplitude pour aller jusqu'à Bourg Les Valence, mais mine de rien, RDV demain 7h30, il faudra tout pour caler 9h. Heureusement ça roule pas trop mal, même si'il tombe par moment un mélange de brume avec du sable, bizarre, ça sent l'apocalipse pour ce week end. 45 minutes à Loupian au calme, et je termine en roue libre ou presque à 22h15 dans la zone des Combeaux, là bas, loin de l'A7, là ou je venais avec ma Ciao quand j'étais minot et qu'il me restait 2 francs de mélange à 4%.

Confirmation au bureau, j'ai bien RDV à 7h30. donc bien pile poil pour la fin de mes 9h de coupure. Attrapage d'un horrible café KLIX, gobelet servi en 3 secondes, ça en dit long sur le goût du café. J'ai un peu les boules de démarrer à 7h30 parce que j'ai pû faire 11h cette nuit, non pas que j'ai particulièrement sommeil, non, juste que la rse est particulièrement pénible. J'ai donc tenté de faire les 500m qui me séparent du quai N°3 qui m'est assigné en tranches de 20 secondes. bien concentré, ça l'a fait.

Et franchement, je ne suis pas content de mon truc, parce qu'à 8h, ils avaient toujours pas attaqué à vider. Les quais sont pleins. Comment c'est possible d'avoir des quais déjà plein alors que la journée attaque à peine ? C'est aussi idiot que de se présenter à un RDV galant et de décider de se laver les dents et le reste après ! bref, c'est pires que mou. Il y a là un Colomar et un Colombet, on a le temps de discuter le bout de gras. Il est presque 10h quand je suis vide, 11h30 de coupure, magnifique.

Il y a un gros lot pour Cuggiono à prendre à Montéleger, d'ici en 15 minutes j'y suis, impeccable en plus c'est prêt et il y a personne. A 11h, je me taille, direction Jarcieu. Je ne savais pas du tout à quelle sauce j'allais être mangé, mes chefs voudraient me faire descendre en Italie, mais il y a un lot pour la région de Pérugia à prendre à Albon dispo que demain 8h. Alors, je vide tout et je vais faire l'idiot à Albon chez Bert. Je me suis pointé avec mon air de débile moyen, mon numéro de commande. "Vous avez RDV demain 14h". Le fille sympa au bureau a passé deux trois coups de fil et c'était réglé. 5 IBC bien lourds, je retourne au dépôt, on ajoute une palette pour Badia et le Cuggiono aussi bien sûr.

Hervé est dans le coin, je suis pas hyper hyper pressé, il faut en profiter, du coup il me permutte mes pneus avant. En 1h c'est fait, un coup de rouleau et je me sauve. Vu que c'est mercredi, ça passe pas trop trop mal à Grenoble ce soir, je prends mon repas de midi après Montmélian, il est 19h. 

Avec la fermeture du Mont Blanc, il me semble que c'est un peu plus chargé que d'habitude sur l'A43, mais je suis monté quasi à la régule jusqu'au tunnel, c'est cool. Vu l'heure ça passe nickel à Turin et sur l'A4 ensuite. A 23h15 j'arrive dans la zone à Cuggiono, je suis garé au calme à 100m du portail du client, parfait, ça ouvre à 8h30 domani. ZZZZZ

Il ne se passe pas grand chose la nuit dans la ZI du Cuggiono, et c'est vraiment tant mieux. Dans la matin, ça s'est rempli gentiement, j'avais peur qu'il y en ait des pas contents vu ou j'étais garé, mais non, pas de geste déplacé ni rien, on est pas en France, c'est sûr. Le client ouvre bien à 8H30 sa cour est trop petite pour une semi, on vide le long du trottoir. En Espagne ils m'auraient fait rentrer, vu que la plupart ne sortent pas dans la rue si le Fenwick n'est pas immatriculé. A 9h à peine, c'est plié et je peux aller me jeter dans les bouchons Milanais. 

Vu l'heure, le gros de la troupe est passé, ça bouchonne encore un peu bien sûr, mais sans plus, d'autant que je me suis calé tout du long sur la voie du milieu. Passé Marignan et ses douloireux souvenirs scolaires, c'est cool cool sur l'A1. Comme à chaque fois que je suis dans le coin, je m'arrête à Somaglia pour la douche, au top. 20 minutes d'arrêt en courant un peu. C'est une matinée brumeuse, mais toujours sans pluie en Italie, du reste je pense qu'ici aussi, la secheresse prend tout le monde de court. Le soleil revient dans les Apennins, c'est beau. 

Je remets les compteurs à 0 au premier parking après Firenze, et je file direct à Badia. J'avais juste une palette que j'avais tiré à l'arrière déjà en partant de Cuggiono. Donné les papiers, pesé, vidé, repesé, repris le CMR signé, 14 minutes. J'aime ça ! Le dernier client est après Perugia, d'ici, il y a 110km, sur les papiers c'est écrit avant 17h30. Je file. Bizarement, depuis toutes ces années, j'étais jamais venu dans le coin autour de Perugia. Il y a une belle 4 voies, bien destroy mais pas trop de trafic. Ici, c'est plus la Toscane, mais c'est aussi beau. Par contre, faut éviter le quartier en ADR, la plupart des tunnels sont interdits et les déviations ont pas l'air engageantes. 

C'est à San Valentino della Collina que je livre mes 5 IBC, dans une usine d'aliments pour bétail. L'accueil est assez froid, et je pige rien à leur accent. C'est pas la Lombardie, ni le Piemont. C'est un peu comme si tu parlais avec un Gersois ou un Ariégeois du pays profond en fait. Quoi qu'il en soit on s'est compris quand même. Mon rechargement est à 40km d'ici à Spello, pas loin de la ville mythique d'Assisi. Emeric est coincé chez un pépinieriste à Pérugia, du coup, je vais le rejoindre, il y a de la place pour garer et le client lui a laissé la clé du portail. Il y a de quoi manger pas très loin, impeccable, c'est tellement rare d'avoir le temps de vivre ! 

13h30 de coupure, ça va, c'est bon, on peut y aller. A 7h30 je me sauve. Pour aller vers Perugia, ça bouchonne sévère, mais ça ne me concerne pas. Comme prévu, je passe le long de Assisi, de loin, c'est impressionant, et je me ramène pour l'ouverture à l'usine à Spello. Une usine familiale typique Italienne, ou on fabrique des chauffages d'apppoint, très gentils, mais c'est pas prêt, j'étais prévu à midi. Je ne ne le savais pas. Vers 10h c'était prêt, mais c'était sans compter le Grec avant moi qui lui, ne voulait pas tirer les palettes pour charger. No comment, d'autant que les palettes sont bien faites et pas lourdes. Finalement je suis reparti à 12h30, tellement plein que je pouvais même pas mettre une sangle derrière les colis appuyés sur les portes. 

7T dans la remorque, ça va pas pinailler. Tous les indicateurs Google MAP sont au vert, venga !! comme on dit par ici. Tout passe nickel, que du bonheur. Bien sûr, il y a des travaix partout, sans quoi ce ne serait pas drôle. Il fait bien moins beau qu'hier dans le coin, mais toujours pas de pluie. Douche à Valadarno au pas de course. Du temps j'ai eu le programme, chargé pour Constanti, je dois tout ramener à Jarcieu, vu que c'est à livrer seulement le 28, au pire ça m'aurait fait un très grand week-end, j'ai pas pensé à demander à mes chefs s'ils étaient d'accords. Mes 4h30 se terminent comme il y a pas longtemps sur le petit parking après Brugnato.

Du temps que j'ai cassé un peu la croute, j'ai tiré des plans sur la comète, et vu que je suis pas plus pressé que ça finalement, je me décide dans ma petite tête de passer par l'Arche. Pas lourd, ça se tente. Ou par Nice, ou par Turin, décide toi Phil26. Genova passe sans coup de frein, arrivé à Savona, une dernière hésitation, d'autant qu'il commence juste à pleuvasser et que ça patine déjà tellement c'est gras. Zob, va pour l'Arche, c'était mon idée de départ, il faut toujours garder son idée de départ. L'A6 est pas la plus simple quand c'est gras, heureusement, ça roule pas trop, et j'arrive assez vite sur Cuneo. 

Je sais pas ce que j'ai foutu au rond point de Michelin, je suis sorti trop tôt et me suis retrouvé à nouveau direction Savona. Du coup, je suis passé par Borgo San Dalmazzo. C'est pas trop autorisé dans le centre de Borgo, mais j'avais pas le choix. Le pire, c'est que j'ai sû plus tard que Thierry m'a vu passer dans son bled ! Incroyable, il m'a laissé un message sur whatsap, sauf que tellement concentré que j'ai rien vu. Pluie, brouillard, et surtout les croisement toujours sportifs avec les dizaines de camions qui descendent de la source Acqua Sant'Anna, et c'est pas forcement les plus futés. 

Heureusement, après il y a plus personne et ça roule. Je me suis tapé tous les feux des travaux, et rouge aussi à chaque bled ou ça croise pas, mais rien de méchant. J'ai passé tout le col avec l'ECS enclanché, incroyable ce système d'antipatinage, j'avais l'impression d'avoir un Actros 1840, mais au moins ça part pas en sucette au moindre coup de gaz. Il me restait presque 30 minutes au lac de la Madelene, j'ai tiré au bout, j'ai même vu Lazertransbigboss qui dormait, je me suis arrété avec 4h28 juste avant La Condamine et le musée Vauban, fermé à 22h, c'est juste un scandale. Demain, ça va être chaud en moins de 4h30 pour arriver à mon village.

Mis à part le bruit de l'Ubaye qui coule sur les rochers, on peut pas dire que ce soit bruyant à La Condamine. Le jour se lève tout juste quand je décolle à 7h15 ce matin. Emeric est passé un peu plus tôt, il m'a envoyé une photo souvenir de mon cul, du moins celui de ma remorque. La magie du lever de soleil agit rapidement sur la D900, je fais un stop sur la mini parking qui surplombe le lac au niveau du pont du Barjavel. J'ai été à pieds sur le pont au dessus du ravin, la rembarde est pas très haute, je comptais prendre de belles photos mais le vertige m'a pris. courageux, mais téméraire, je suppose que je suis assez mauvais pour voler.

C'est samedi, et c'est l'heure des courses, pas mal de monde va sur Gap ou il y a le déluge. Par contre au col de Cabre, 'est désert, mais l'auberge est ouverte, il faut faire vivre le commerce local, il y a du café et des tartines de pain grillé. La patronne est rigolote, se contente de peu. 

Reste plus qu'à descendre, en roue libre, ou presque sinon je serai plus là pour écrire ces lignes. C'est grand soleil sur le Diois et c'est blindé dans la capitale de la clairette ou j'ai remarqué un grand nombre de gens à vélo qui font leur courses, c'est un monde à part ici ! A 12h30 c'est le retour à la maison, week-end, la rivière du village coule enfin un peu avec les orages d'hier, incroyable et à lundi les loulous et louloutes.

La pluie a enfin fini par arriver. Depuis le temps qu'on l'attendait. J'avais de trucs à replanter au jardin, ça va nettement mieux. J'aurai bien continué un peu ce matin, mais voilà, il faut aller tafer. On ne peut pas prendre 8000€ par mois en campant 3 jours à la maison chaque week-end. A 10h je me sauve juste avant un nouvel orage, la coupure de 45h est juste bonne. Il y a des travaux sur la 86, un gros carton à Pont de l'Isère sur la N7, va pour l'autoroute. Grosse pluie, gros orages, et toujours pas mal de bagnoles, faut y aller molo et bien garder ses distances, ça fait bien un peu n'importe quoi. En 20 minutes ma remorque est débarassée du lot pour Constanti, j'attends la suite.

Finalement j'ai un lot de 8 palettes pour Londonderry, on livre pas en direct, et encore moins pour moi, donc, je dois ramener ça chez un groupeur. Comme ce sont des palettes de sacs, Christophe les entoure de cartons, Anthony et moi on filme et charge, travail d'équipe. Je coupe par Cours et Buis, et j'ai même un quart d'heure pour manger ma salade, j'arrive juste pour 14h. C'est vite vidé, et quand je ressors un méga orage me tombe dessus, même garé à 50m de la porte du quai, c'est loin du camion et je suis trempé. En 5 minutes la rue est inondée, je plains celui qui devait débacher.

Une fois au sec, j'ai la suite, un lot de groupage à Dagneux pour Garons. Début de semaine pas exotique donc. C'est la première fois que je viens charger chez Feuillet, c'est balaise comme boutique. Comme partout, l'accès aux quais est interdit, mais ça va vite à charger, en 3/4h c'est fait, je sauve un peu avant 16h. 13T c'est bien assez. Les orages se sont calmés un peu, mais ça n'empêche pas une série de cartons autour de Lyon. Je descends tranquille. Chez Feuillet, ils m'ont dit que je pouvais vider ce soir, mouais.

Donc, j'ai pas courru, je sais que je suis prévu entre 8 et 11 demain. Bien sûr j'ai tenté le coup, arrivé un peu avant 20h chez Bert, au bureau, il y a changement d'équipe, et je peux attendre 22h au cas ou. Ou sinon revenir à 5h, là, ça va être encore mieux. J'ai dit OK SUPER, et vu que je peux pas squatter leur cour immense, j'ai été un peu plus loin sur un méga parking en terre, demain, je retournerai pour 8h, moi pas pressé, dans ma semi ce sont des palettes de relivraison pour eux, pas pour moi. La bonne chose, c'est que la 1ere 11 de la semaine est validée, et ça, c'est vraiment très cool.

Le parking s'est bien vidé, le jour s'est levé, il est 8h je démarre. 2 minutes plus tard, je donne les papiers et je me mets à quai. Comme je l'avais imaginé, j'avais expliqué que je me suis présenté hier à 19h45 et qu'ils avaient pas voulu vider "ah mais ça aurait été moi, on t'aurai vidé"... Bien sûr bien sûr. J'ai largement le temps de prendre le café, à 9h je me taille. Direction La Provence. J'ai un gros lot à prendre pour les Pays-Bas chez Astouin à Eyrargues. En coupant tout à travers ça le fait aussi bien qu'en se fadant Arles. Bellegarde Tarascon, ça déroule bien aussi. 

C'est sacrément propre chez Astouin, les camions sont garés sous abri, à l'ancienne. On fait le CMR avant de charger, j'ai horreur de ça, et je dois suivre le patron vers un autre entrepôt à 2km de là. Il y a 11 palettes de polymères dans de grosses caisses carton, stokées là depuis des mois à en juger par la poussière, et le CMR est déjà fait. D'autres commandes sont faites, et aussi poussiéreuses, j'ai fait la remarque au boss, qui m'a dit que ça faisait rien, bon, on verra à la livraison. De là, je remonte vers Valence, avec arrêt douchas à Montélimar bien sûr. Je suis arrivé en même temps qu'un autre qui me voyant a légèrement pressé le pas pour arriver avant moi à la caisse. J'ai attendu quelques secondes, et puis est arrivé, un gars tout propre avec la clé de la N°3, c'est la plus grande ! Bonne picohe, il y a un dieu pour ceux qui ont un mnimum de savoir vivre.

J'ai 2 énormes palettes de bobines plastique à prendre à Aouste pour Barcelone, et finalement c'est 4, le client avait oublié d'annoncer une autre livraison. C'est bien, la semi est quasi pleine et je rentre au dépôt. Pénurie et pris des carburants oblige, la rocade de Valence est pleine comme un oeuf. Finalement, j'ai pas gardé les 2 lots pour Barcelone, mais la NL oui. Et on a rajouté, de l'Allemagne, de la Belgique et un lot pour Crissey. Vu l'heure, c'est archi mort pour tenter Crissey aujourd'hui alors, j'ai pris mon temps. Un bon lavage du taxi et du gasoil tant qu'à faire. J'ai passé Lyon après le rush du soir, tranquillou bilou à 80 avec mes belles plaques orange tuning. A 21h30, je me suis posé au calme sur un bout de parking, en priant pour mon plein. Je tire pas les rideaux, et je laisse mon blouson jaune en merde sur le volant, style, je repars dans 5 minutes.

Il y a des mois qu'il a pas plu, j'ai fait un beau lavage hier soir, et ce matin, le route est trempe. C'est le jeu de la vie. Mon plein de gasoil est intact, c'est le principal. Je démarre à 7h30, 2 minutes plus tard je suis au parking de Sobotram ou déjà 5 camions sont en attente. Le gardien ouvre à 8h00'00s. Il faut déjà attendre son tour soit 20 minutes pour 5 camions, ceux arrivés encore derrière vont prendre racine. Bien sûr, le gardien m'envoie au mauvais quai, c'est le bon fournisseur, mais pas le bon service, j'ai plus l'impression d'être dans les bureaux de la securité sociale que chez un transporteur, finalement, faut que je ressorte, et que j'aille dans un autre batiment, je donne les papiers, et le type se tire parce que son transpal lui plait pas. Il a dû trouver des potes en route, au total, 1h30 pour 4 palettes, c'est beaucoup trop.

Retour sur l'A6, plaques oranges repliées, à fond de cale, client suivant à Malmedy. Je me vois là bas, vers 16h30/17h, mais es ce que ça vaut le coup de courrir si c'est fermé quand j'arrive ? J'ai toutes les peines du monde a avoir des infos, rien sur google, et des téléphones qui tombent dans le vide. Finalement, j'ai la bonne personne en fin de matinée qui m'attend, on se cale pour 17h. Je stoppe pour la douche détendu chez Léo à Bulgneville. En fait en se garant au fond du parking, il y a juste la pesserelle à traverser et là bas les filles sont jolies, gentilles, souriantes, des Vosgiennes surement.

Mis à part les casse bonbon habituels, ça a pas trop mal passé sur l'A31, pas vu de képi, ça aide aussi. Comme à ma mauvaise habitude, j'ai coupé tout droit par le Luxembourg, je voulais voir de mes yeux la station de Berchem vide de camions en journée. Le gasoil est plus cher ici qu'en France, le minsistre des finances du Luxembourg est en PLS, il devrait prendre modèle sur son voisin ultra libéral : La France. Je rigole, le tabac ça vaut encore le coup si on fume bien sûr. Comme prévu je réaverti le client quand je passe St Vith, à 16h30 je suis à Malmedy et en cette fin octobre les terrasses des cafés sont pleines, c'est juste incroyable. Joli bourg, typique. Je livre dans une vieille friche industrielle, l'accès est à la one again, mais peu de semi doivent venir, ici, les batiment est partagé entre bureaux, site d'escalade indoor, cinéma, restau. Il y a juste un petit coin entrepôt du gars que je livre, il fait de l'import export de meubles classes mais fabriqués en Asie bien sûr, le container à pris l'eau, Leroy Merlin a refusé les palettes.

Prochaine destination : Laar. J'ai plusieurs choix, mais vu l'heure faut pas se louper, tout le Benelux est en rouge. Alors j'ai tenté par l'Allemagne, misant sur le fait que j'allais arriver sur la Ruhr après le rush, on verra bien. Aachen, nickel, quelques zones de travaux, mais rien de méchant. Dusseldorf à l'approche de 20h c'est du velours, tout à la régule, un vrai bonheur, reste juste à trouver un parking potable, il est déjà tard et autour de l'A31, il y a pas des masses de centre routier. J'avais repéré un parking sans rien, mais très grand à la hauteur de Munster, j'ai débarqué là avec 9h50, garé le long sur les places VL, encore mieux que ce que j'esperais !

J'ai pas trop mal dormi, bien que je sois plus ou moins toujours aux aguets pour ce satané gasoil. L'A31 allemande, c'est pas l'A9 française, mais quand même, il doit bien y avoir des vols de carburant en Allemagne aussi parfois. A 6h30, le parking s'est déjà bien vidé, il est temps que je décollasse aussi. Destination Laar, dans la ZI. Il y a pas 50 routes, une bonne nationale à l'allemande avec ses radars toujours bien placés. Je me suis calé à 70 histoire de pas me faire avoir, et puis avec le jour qui se lève doucement, c'est plus facile de les reperer. 

La ZI ou je livre est très étrange, elle se partage entre territoire allemand et néerlandais. Renseignements pris, ce partage n'est pas économique, mais bien géographique. A tel point que le client ou je livre a deux sites dans chaque pays, et ils sont côte à côté, c'est donc l'une des rares occasions qu'un cariste a de faire de l'international avec son chariot. J'ai livré côté Allemand, mais le café est offert comme du côté batave. La livraison a pris 15 minutes, chaque palette est pesée, c'est des déchets qui valent leur pesant de wurtz.

Le client suivent est à Lemmer, autant dire qu'il y a 120km d'ici. C'est grand la Hollande, et j'y arrive par le côté tranquille, qui n'est encore pas envahi d'entrepôts de toute sorte, c'est la Hollande Creusoise en fait. Je fais un stop douche à Meppel au Raket. C'est pas du vol, Raket, c'est Rockette, une fusée quoi. Pas de pain au raisin, je me suis contenté d'un café omelette mit ham and kaas, puis la douche, je suis refait en 35 minutes.

Le client à Lemmer est au bord de la mer, je lui livre le plastique chargé à Eyrargues. Vu ou se trouve l'usine, je pensais bêtement qu'ils construisaient des coques de bateau, perdu, c'est des silos. A midi, je suis vide, c'est parfait. Hier Nono le petit robot du fret à Jarcieu m'avait envoyé mon retour à Barneveld, un complet pour Le Pouzin 07. A peine arrivé que je suis en place, et rechargé, 20 minutes, splendide. Après c'est Terminé pour la promenade buccolique, Utrecht et les premiers bouchons. C'est limite chiant pour arriver à Meer, la frontière Belge. 

Map indique du rouge de chez rouge à Anvers, Bruxelles. Pas fou, je me gare chez Jost pour 3h, ça fera fluidifier le trafic. En passant à presque 20h à Anvers ça le fait, encore quelques pénibles pour contourner Bruxelles. J'essaie bien de grapiller des minutes, mais je suis à chaque fois contrarié par des zones de travaux. J'ai quand même réussi à dépasser Charleroi et m'enquiller sur la N5. Ici, y a rien pour se garer, j'avais repéré un zoning pas loin de la N5 à Walcourt, et bien, ça l'a fait, garé avec 8h55 en bout d'amplitude, il en fallait pas plus !

Encore un bon plan nuit tranquille, à 3 minutes de la N5. Pas un bruit de la nuit, c'est nickel. La centrale à béton voisine ouvre ses portes, personne ne fait attention à moi, c'est parfait. A 6h30 je décolle. 730km à faire en 10h pour rentrer à la maison, à priori, ça devrait le faire. La moyenne tombe rapidement, il y a une longue zone de travaux, et un roumain perdu en tête de cortège. Heureusement, la traversée des Ardennes se fait sans trop de soucis, si bien qu'en 2h j'arrive à Chalon sur Marne en Champagne. Il y a déjà bien du trafic sur la 44, et son cortège de touristes du week-end du 1er novembre, un sacré lot de pénibles. Les 4h15 sonnent à 1000m de la station à Langres, c'est blindé, un brin de toilette et j'attrape un café que je bois dehors.

Le soleil finit par percer après Dijon. Je casse la croute au plus loin que je peux du parking à Beaune, au calme ou il y a personne. Plus on avance dans l'après midi, plus ça se charge sur l'A6, la traversée de Lyon par l'A46 est archi pénible, j'ai cru devenir dingue tellement on a pas avancé, à tel point que ça bloque presque jusqu'à Vienne. 4h25 depuis Langres, comme en été. Moi je croyais qu'il y avait plus de sous, que les gens peuvent pas boucler les fins de mois, c'est vrai, on est le 28, il reste 3 jours. Le gasoil est 40 voire 50 centimes moins cher que chez nos voisins, et oui !!!

Dernière ligne droite pour rejoindre St Peray, par chance ça roule plutôt pas mal une fois sur la N86. C'est avec soulagement que je me gare avec 9h47 à la maison, il en fallait pas bien plus ! Le vent du sud souffle dans la vallée, ça va finir par faire venir la pluie, ça va calmer les touristes ?? Bon long et bon week-end avec une heure en prime !!!

J'ai pas cassé 3 pattes à un canard ce matin en mettant en route à 9h.  En même temps, j'avais RDV à 10h au Pouzin, ça valait pas le coup de partir hier soir pour faire 22km. Quand je vois que ce week-end, il y a eu des bagarres pour rentrer au parc Walibi, je me dis que je suis pas le plus féneant de la planète non plus. Miracle arrivé chez Skipper, j'étais bien prévu à 10h,il y a du personnel pour vider, les quais fonctionnent, les chariots ne sont pas en panne de batteries, quelque chose me dit que je suis chez des pros. 

En 3/4h c'est plié, vidé, et une ramasse me tombe dessus. A priori c'est du facile, un lot de 3,20m de plancher à Bourg lès Valence pour Perpignan. J'y étais il y a pas longtemps je vais me souvenir du chemin. A quai direct, ça charge assez vite sauf qu'on a pas accès au quai, et quand je sors du quai, il me semble que les 3m20 debordent, il y a 4m bien tassé. La fille au bureau ne me croit pas, il faut repasser à quai. Bien sûr on peut rien gagner, finalement, on modifie le CMR sur 4m, tout ça pour ça. La ramasse suivante est à La Terrasse, de l'autre côté de Grenoble. C'est blindé autour de Valence, et ça bouchonne sur la rocade nord, bon, je suis du coin, je coupe par Chateauneuf/Isère, il y a personne. Je passe Grenoble tranquille, et casse la croute juste avant Crolles histoire de remettre les pendules à l'heure.

Il y a un camion déjà à quai chez le client, et c'est vite mon tour. Problème, les palettes sont trop hautes, 2m66, et moi j'ai 2m62 d'interieur. Comme ce sont des caisses en feraille, je propose de degerber le dernier rang, on remettra tout en place à Jarcieu. Puis, un chef arrive qui refuse net. L'affreteur tente bien une negociation, impossible. Le type veut rien savoir, il veut un autre camion, il s'en fout en fait que ça va faire des trajets inutiles pour passer Grenoble. Après on s'étonne qu'il y ait autant de camion sur les routes. Du coup, je repars sans rien, un CMR à 0, signé de la main d'un responsable du rechauffement climatique qui ira skier dans la chartreuse sur les cailloux cet hiver, c'est pas mon problème. Du coup je croise Dylan à Grenoble qui va prendre le chargement.

De mon côté je me radine avec juste mon lot de Bourg Lès Valence, la honte. Je reprends un lot pour Aubenas, et pour Pierrelatte, je me rentre tranquille par la natio, dans chaque village, il y a des petitous déguisés qui font Halloween, je faire mon vieux con, je le trouve vraiment naze cette fête des dentistes ! A 19h je suis à la maison, tranquille, j'ai validé une 11, c'est tout ce qui compte.