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Mardi 6 Février 2024

 

J'étais en train de marcher au Marie Blachère à l'ouverture à 6h30, et j'entendais klaxonner de partout et hurler. Je savais pas ce qui se passait et j'ai vu le camion poubelle. Derrière, une colonne de bagnoles, des connards parfaits qui insultent ceux qui ramassent leurs merdes à eux, quel monde de fou. Un peu avant 7h30, le client arrive, et on vide, je voudrais vite sortir de Castelnau, mais le cariste est pas bon, je me demande même comment il a pas viré de palette. Bien sûr, je me retrouve vite englué dans les bouchons du matin, j'ai mis bien 30 minutes pour récuperer l'A9, c'est un cauchemard ici.

La suite est à Gigean, derrière le dépôt Charles André, une petite rue d'une petite ZI qui a oublié de que de gros camions venaient. Fait exprès, il y a un Polonais qui vide complet avant moi, il lui reste que 5 ou 6 palettes. Y a un type avec un fourgon Vinci qui m'aurait accroché le retro si je guettais pas, et encore il gueule. Moi si j'allais au marchand de piscines avec la voiture du boulot puis au bistrot juste à côté ensuite, je me ferai tout petit. Heureusement, le cariste ici est pas un mouligasse, je file ensuite à Béziers, douche au centre routier, je traine pas et je remets les compteurs à 0.

Il ne me reste plus qu'un gros lot pour Esplugues, le genre de bled dans lequel t'as jamais envie d'aller, la vieille et trop proche banlieue de barcelone ou il reste des usines, je vais dans une imprimerie. J'ai jusqu'à 17/18h, mais les paysans espagnols sont chauds comme une paella. Quand je passe justement à Medinya, on voit en contrebas des cetaines de tracteurs, ça va chier des bulles carrées. Finalement, le Esplugues était assez facile, on vide dans une rue et chose incroyable, c'est un gars de l'usine qui vide, moi j'ai touché à rien !

A 16h je suis vide, pour recharger demain au marché, j'ai plus que le temps, alors j'ai été me planquer une paire d'heures à Sant Boi, et à 22h j'ai été me mettre au calme à quai chez le client, je m'encroute cette semaine.