FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Originale l'entrée de Constata, la Mer Noire est à 2 pas
    On dirait Sabadell finalement
    La BM a pris cher
    Podul Saligny au dessus du Danube
    Roumanie 2024
  • Vendredi 6 Septembre 2024
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    On ne change pas une équipe qui gagne, comme Cendrillon, je pars à minuit sauf que Cendrillon est bien plus jolie que moi. Je vais vite attraper un café, si j'ai dormi 3h, c'est le bout du monde, le bruit est infernal ici. Dehors il y a de la viande saoule locale, ils se sont egouffrés à 5 dans une antique Dacia, un autre monde. Bien qu'il soit tard ou tôt, ici c'est 1h, ça roule toujours, mais heureusement sans bouchon. Il ne me reste que le bout le plus facile de la nationale avant de reprendre l'Autoroute, au bout c'est Bucarest. Je suis assez déconcerté par la manière dont est raccordé le ring. Il faut prendre une sortie, suivant d'un rond point puis un stop, et pour le nord, il faut carrement couper 4 voies, ça doit être sport aux heures de pointe. Le préiph sud est une longue rue industrielle defoncée. Au bout je récupère l'A2 plein est direction mon terminus ConstanÈ›a. C'est tout rectiligne et long comme un jour sans pain. Juste un moment on passe un vieux péage tout pourri, j'ai rien compris, puis un grand viaduc. Je comprend surtout que je me suis pas arrêté payer et que j'ai 24h pour regler ça. 

    45 minutes de pause, et j'arrive au bout du périple à ConstanÈ›a au niveau de l'adresse indiquée, j'étais prévu ce matin 8h, il est 6h45 locale, respire. A 7h je découvre ou je dois réelement charger, mission impossible, voitures mal garées, branches, qu'à celà ne tienne, ils ont coupé les branches, fait deplacer les voitures, et la BM dont ils n'ont pas trouvé le proprio, ils l'ont tiré avec une sangle, j'avais mal pour elle. Après c'est à mon tour de manoeuvrer, j'en ai chié, sans compter les fils du téléphone trop bas... Ils sont pas loin d'une dizaine pour charger des éléments pour une cave à vin, dans la bonne humeur, ils m'ont félicité et offert un café, magique ! En 3h c'est chargé, il faut juste patienter pour les papiers, bien qu'en Europe la Roumanie a encore un régime special, il y a un code à montrer en sortie en frontière.

    Pour ressortir, j'en ai bavé autant que pour rentrer, le boss m'a filé 50 euros de pourboire, oui, au fin fond de la Roumanie ! Je fais un stop à la première station, je dois regler les problèmes de pont et payer d'avance le retour, dans la station c'est noir de monde, ça grouille de partout, je suis rincé ! Un passage aux toilettes et je me magne de me rapprocher le plus possible du début des emmerdements, sur Bucarest c'est tout bouché, je m'arrête donc avec juste 8h de volant sur la nouvelle partie du ring sud, tout seul ou presque, faudrait bien que je dorme un peu à l'occasion.