FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2024 Partager sur Facebook
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  • 4h20 ici
    y a rien là ?
    Palamos
    un ptit plongeon pour le chef
    Merci Joan
  • Mardi 1 Octobre 2024
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    Brrr ça caille ce matin, ça se voit qu'on est plus en septembre. Mais la paye devrait vite arriver, on pourra se payer une buche ou deux pour l'hiver. Pour être à 8h à la douane à La Jonquera, je démarre à 7h30, c'est bien suffisant, il y a même de la brume une fois passé la frontière, les mini jupes vont vite se rallonger. Garé à la Tortue je cours avec mon CMR pour faire ma douane, et là, c'est le drame, la transmission a été mal faite, mon BL correspond pas. Branle bas le combat, il faut vite que tout le monde se reveille.

    Dans ces cas-là,, l'heure tourne très vite. D'autant que j'ai Palamos à faire, mais surtout Sant Frutos de Bages avant midi et Castelbisbal avant 14h. A 10h, toujours rien de reglé, je me dis, c'est mort. J'ai quand même averti à Sant Frutos, je crois bien que c'est le cariste sympa que j'ai eu au téléphone et qui compatis aux mots "aduana, problema" Vu que je suis à la Tortue j'en profite quand même pour prendre la douche parce qu'ici, ça mérite bien 3 étoiles. Au moins ça de positif ce matin. Je suis finalement tiré d'affaires à 12h30. 4h30 de paumées, bon pour les 3h c'est plutôt bien, pour le reste moins. Il est pile 14h quand j'arrive à Palamos, pile l'heure du chagement d'équipe, encore 45 minutes de paumées.

    Je vais donc tranquillement à Sant Frutos, pas la peine de rouler comme un fada, c'est mort. J'arrive à 17h, et par acquis de conscience je vais quand même voir à la reception, je vois le cariste habituel qui me reconnait, et bon, entre 2 camions à charger, j'ai le droit de vider, OUF, muchas gracias.  Reste encore le Castelbisbal, mais là, c'est sûr c'est sans espoir, même pour une palette. L'usine est bien fermée quand j'arrive, il y a juste la gardienne qui surveille que rien ne se passe. On peut se garer facile à l'entrée, le coin est calme, y a pire. Finalement la journée se termine moins mal que j'aurai pensé, par contre demain, faudra faire tourner les bielles du FH.

     

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  • Cambrils
    Fini le bon temps
    Remy aussi fait du tourisme
    Manises, calor calor
    Castille y La Mancha
  • Mercredi 2 Octobre 2024
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    Pour pas perdre de temps, je vais m'inscrire un peu avant 7h, il y a une nouvelle nana au bureau, toute jeunette et tout aussi souriante que l'ancienne. Au reveil ça fait toujours plaisir. A 7h pile je suis à quai, et forcement, une palette ça va trop vite à vider, j'aurai dûr rester 15 minutes à quai, quel couillon. Trop tard. D'un autre côté, vaut mieux que je me sauve vite du quartier, la circulation se charge très vite dans le quartier, l'A2 s'est déjà transformée en un vaste parking quand je passe Molin de Rei. Cap au sud, c'est un peu moins chargé dans mon sens, mais quand même. J'arrive un peu avant 9h à Cambrils, juste à la sortie les Mossos sont ocupés avec un Isabel Alonso, du temps, ils m'oublient.

    Une douche au top, un petit dej pareil, rien de mieux pour affronter la longue descente vers Valencia. La dernière fois que je suis passé là, je crois qu'on payait encore en Pesetas et Franco était à l’Académie d’infanterie de Tolède. Pour dire si ça date. Fait nouveau, il y a de longues sections de l'Ap7 interdite de doubler, ça devient chiant, même ici et je pense que c'est directement la faute de ceux qui ne se laissent jamais doubler sur les 2x2 voies. Heureusement ça roule pas trop ce matin, j'ai quand même pris le risque de doubler quelques LT à moins de 80, c'est pas de leur faute, mais il cassent bien les bonbons. Y a pas que moi qui musarde, j'ai même croisé Remy qui remontait. 

    J'avais bien repéré hier soir ma livraison à Manises, et comment dire ? D'ordinaire c'est déjà mal foutu comme poligono, coincé entre le bled et l'aéroport, c'est un peu le Sabadell de Valencia. Mais là, il y a en plus des travaux, je me suis fait chier comme un rat mort, enquillé dans des rues à angle droit dont on ne peut pas sortir, je sais pas comment j'ai rien broyé. Le client m'a dit que même ceux du coin arrivaient à galerer pour venir, je veux bien le croire. 3 palettes à poser, ça va vite, et il fait chaud. Pour repartir, c'est plus facile. Franck m'a envoyé 4 palettes à prendre au hayon à Alcala de Henares, j'ai appelé, mais les types veulent pas attendre un peu, en bombardant je peux à y être à 17h15, mais ils se barrent à 17h. Tant pis pour eux et pour moi surtout.

    Il fait bien moche cet après-midi sur l'A3, chaud aussi, au point que je suis assaillit de moustiques et autres insectes, j'y vois plus à 100m. Plus je m'approche de la capitale, plus il fait moche, et la pluie finit par s'inviter et accessoirement me permettre de nettoyer mon pare brise tout en économisant le lave glace. A 19h30, je suis garé au circuit à Jarama, 8h59 de routas, impecc.

     

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  • Jarama
    J'ai une brave liste
    Définitivement la classe
    Et là aussi
    Rien à faire, c'est beau
  • Jeudi 3 Octobre 2024
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    La pluie s'est arrêtée et a été remplacée par un vent fort désagréable, autant dire que ça a vite tout séché. Il est 8h quand j'attaque par tout vider ma semi, sur le paddock ça fait la grasse matinée. Je commence donc à livrer en silence, je fais un peu le laitier, sauf que c'est du gasoil. J'enchaine les allers retours avec mon superbe transpalette electrique. Il est presque midi quand j'ai fini, je pars à la douche, tout à été refait à neuf, c'est magnifique. Xavier de Good Year enrage parce que ses pneus sont pas arrivés. Il déplace un camion sur les ciruits, mais Good Year confie ses pneus de compet à un transporteur "pas cher", ils en ont donc pour leur argent.

    Je refais une tournée de ramassages de vides, c'est la dernière course de la saison, alors c'est à l'année prochaine ou pas, vu qu'on le sait qu'en janvier si ça change de fournisseur ou pas, c'est pareil pour Xavier qui lui attend toujours son Bulgare, la rumeur dit que des chinois veulent remplacer Good Year. Fort de mes 2 palettes de vides, je me tire à 15h, Franck m'a trouvé 4 palettes pour Grenoble à Alcala de Henares et rien de plus. Je voulais couper à travers, mais il y avait un carton sur la M100, et coup de bol au péage, La Guardia arrête le camion juste devant moi au péage, et celui de derrière, je ne les interessait pas, et eux non plus ne m'interessent pas trop. On peut rentrer qu'en porteur dans l'usine à Alcala, le cariste pas trop idiot est sorti avec son Fen dehors, au pire il y avait la solution hayon transpal, je suis équipé.

    Vu que c'est morne plaine niveau fret dans le quartier, mes chefs prennent la sage décision de me faire remonter direction Barcelone. Avec 4t500 dans la remorque c'est le poids idéal sur l'A2, ça roule plutôt tranquillement, il fait beau et c'est toujours aussi tripant de rouler par ici. Il y a déjà pas mal de monde qui tente de rentrer sur le parking à Alfajarin, je m'arrête juste après manger vite fait chez Pepa. C'est pas le meilleur endroit de la terre, mais pour les heures c'était le mieux. Du coup je garde la N2 devenue complement oubliée, au loin on voit les colonnes de camions sur l'Ap2, j'aime autant m'éclater par ici. Quelques endoits sont encore bien remplis comme Bujaraloz, ou plus loin El Bruc bien rempli. Demain j'attaque à charger à Montornès, je me gare le long vers DHL, juste un peu avant minuit, c'est parfait.

     

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  • Hola !
    L'usine du quartier à Banyoles
    Bien gentils ici
    Mon QG
    Blindé sur l'A9
  • Vendredi 4 Octobre 2024
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    Dès que j'ai 9h01 au compteur, je mets en route, le portail est à 200m de moi, et depuis que je debout encore personne n'est rentré, à part des employés évidement, je me suis même demandé si j'étais au bon portail. A peine rentré que deux camions m'ont emboité le pas, pour une fois j'ai eu grave du bol. Ma commande est miraculeusement prête, il faut juste que le cariste la sorte du stockage, il sort en même temps les palettes de la chaine, le type est forcement sur les nerfs. Mine de rien ça a pris une grosse demi heure pour 8 palettes au sol.

    La suite est à Banyoles, un petit bled au dessus de Girona. Dans une autre vie on allait charger du cochon par là bas. Là, je débarque en plein centre dans une usine coincée au milieu d'un quartier tranquille. L'accès est facile, il y a même de la place pour manoeuvrer, c'est juste incroyable. Encore pire, ils sont tous souriants et gentils, j'ai même eu droit à un café offert, je rêve. Ici, ils fabriquent des pompes, pour la flotte, pour les laiteries et visiblement tout le monde est content de bosser. J'ai 32 caisses à prendre pour Replonges, apparement le lot attend depuis mercredi, au moins c'est prêt.

    Je me sauve avec 1m80 de place encore, mais du côté de Jarcieu, on m'annonce rien de mieux, alors au cas ou, je prends mon temps et je vais voir si le parking de Padrosa existe toujours. Une bonne douche, une bonne gamelle et rien de mieux quand je repars à presque 14h. Entre temps le trafic s'est considerablement amplifié dans le quartier, ça fait la queue pour aller au gasoil depuis l'autoroute, hallucinant. Je remonte tranquille au milieu d'un flot balaise de bagnoles, ça bouchonne même à Nimes pour attraper l'A54. Pour autant bouger les gens doivent être mal à leur maison, c'est pas possible autrement. Une dernière petite coupure après Mornas, et je rentre à ma maison personnelle à 19h37. Pile pour mettre les pieds sous la table ! Alors bonne fin de semaine à tout le monde, même aux gros débiles ;-D

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  • Quand celui qui est en retard s'en va, c'est à mon tour
    Un quai conçu par un pervers
    Allo, le club SM ? ça se passe comment ?
    A6 çaroulbien
    Vienne sur Rhône
  • Lundi 7 Octobre 2024
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    Ce matin, c'est décollage à 5h. J'avoue, ça ne me manquait pas. A peine parti que déjà commencent les premiers pénibles pas encore reveillés. D'ici qu'on arrive à vendredi ça va vite changer. J'étais prévu à 7h à Jarcieu, mais j'avais calculé d'avoir le temps de mettre le gasoil avant. Evidement, quand j'y suis, y a la guerre à la pompe, et comme je suis un gentil connard, je laisse passer Idris qui est pressé. Prochain coup je partirai plus tôt. Je laisse le Grenoble et le Givors, je garde le Beausemblant et le Replonges.

    J'avais RDV à 9h à Beausemblant, j'y arrive un quart d'heure avant, c'est bien. Sauf que celui de 8h est en retard, j'ai dû attendre qu'il arrive, prochaine fois, je viendrai en retard. Le quai est vraiment tordu, mais le cariste est pas un mouligasse, c'est un jeune frétillant, il faut bien reconnaitre que ça va plutôt rapidos. Entre temps, les bouchons sur Lyon ont un peu maigri contrairement à moi. J'arrive à 11h30 plein d'espoir à Replonges. Sauf que à l'adresse indiquée, y a plus rien, la boite a été rachetée il y a 15 jours et il faut désormais aller vider à Chatillon/Chalaronne. C'est pas loin, mais le rois de l'affretement doivent se mettre d'accord. Du coup, je suis arrivé en pleine pause à Chatillon. Mais l'Aindinois est ravailleur, il reprend à 12h30. 

    La suite, c'est carrement à St Clair du Rhône, je prends un gros lot pour Montmelo. Pour descendre j'ai pris le tunnel, j'ai eu ma dos d'A46 aujourd'hui. Je me suis attrapé un convoi exceptionnel dès l'entrée de Vienne, jusqu'à Auberives, j'ai bien failli faire un AVC. Je vide tout à quai bien sûr vu que c'est pour cette fin de semaine le Montmelo, et à la place j'ai un petit groupage Catalogne pas trop compliqué, mais quand même. Il a fait un vent du sud horrible toute la journée, il fait encore 25 cet après-midi, la pluie fait enfin son apparition, mais d'après la météo le pire est à venir cette nuit. Je me gare en bout d'heures à Tavel, j'en ai ma claque aujourd'hui.

     

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  • Perpignan 7h36
    Padrosa parking ADR
    Padrosa ptitdej ADR
    Une belle SEAT 600
    Quoi de neuf à Barcelone ? La routine
  • Mardi 8 Octobre 2024
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    Etrangement, les orages sont plus ou moins passés autour de Tavel, la nuit est restée lourde et humide, quand je décolle à 5h ça tombe bien quand même histoire de nettoyer les carreaux. Passé Montpellier c'est fini. Hier j'ai eu le 1er client à Perpignan, on s'est calé pour 7h45. J'éspère y être avant, parce que le matin pour rentrer dans Polygone Nord, c'est bien un peu l'hémoragie. Donc, j'envoie tant que je peux et j'arrive juste juste un peu avant 7h45. Le temps de virer le cadenas, le boss arrive, costard cravate, mais c'est un vrai patron qui m'a dit direct de dépoter la palette, et qui attrapait les colis, des paquets de longueurs en plastique. Pas lourds, mais quand même. Quand je me sauve, c'est le gros boxon pour rentrer dans Polygone Nord, ouf. 

    Encore une caisse archi longue à sortir pas loin de St Charles, une porte de quai en fait. J'avais mis mon transpal devant, comme ça en ajoutant celui du client et en sortant le hayon, on peut prendre le colis par côté. J'ai entendu pas mal de oui mais on peut pas, mais si on a pu, et en moins de 15 minutes. Soulagé quand même, je prends le cap vers la Catalogne Hispanique, il fait beau, un temps à prendre la douche et manger un bocadillo chez Padrosa. Les compteurs sont bien remis à 0 quand je repars, destination pas loin, 11 palettes de bouffe bio à Massanes.

    Après ça, il me reste encore un client à Montmelo, ça me disait rien hier, mais en fait ça m'est revenu, dans une rue pas large, ou le cariste est obligé de speeder pour pas bloquer le trafic, avant on y livrait souvent tôt le lundi des étiquettes. Reste plus que 2 Junghenrich à Abrera, pour pas changer, y a un carton sur l'AP7, le jour idéal pour aller à la découverte de la nouvelle B40 entre Terrassa et Abrera, ça tombe bien. Depuis le temps que les travaux traînaient. Arrivé sur place, je me rends comte que c'est pas le bon plan. Quai foireux, mais surtout c'est hyper long pour le contrôle. En tout ça a pris 1h30, 2 camions avant moi, chacun avec 2 appareils, j'ai cru devenir fou. Je reviens par la B40 du coup, je recharge du groupage à XPO Franqueses, méga carton encore sur l'AP7, méga bouchon qui remonte un peu partout également. C'est prêt quand j'arrive, en moins d'une heure c'est chargé. Mais j'ai pas envie d'aller me jeter dans les bouchons, je peux valider une 11 ce soir, je suis pas en primeur, pas obligé de me casser la nouille donc, et je me pose au calme dans le polygono de Franqueses.

     

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  • Tavel OKLM
    Shell Montélimar, c'est pas du strandard allemand, et le porte vetements n'est pas inclu
    Vinzieux c'est pas facile, mais dans la tempête, c'est pire
  • Mercredi 9 Octobre 2024
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    Dès que les 11h01 s'affichent, je mets les voiles, il est exatement 4h35. A peine parti je suis déjà en infraction, il est vraiment difficile de ne pas voir les nouveaux panneaux d'interdiction aux camions dans Les Franqueses, mais bon, ils sont marrants, je vais pas faire le tour de la Catalogne pour éviter un beld qui doit toutes sa richesse aux poligonos industrial, et vu, l'heure pas vu, pas pris sur 500m. De plus, il y a pas d'itinéraire poids lourds et moi pas bien comprendre. En 10 minutes je suis sur l'Ap7, c'est surement beaucoup mois que si j'y avait été hier soir. J'ai roulé au maximum que j'ai pû, et compte tenu d'un chargement plutôt leger, j'ai monté le Perthus à la régule, c'est pour dire, et je l'ai descendu pareil, mais faut pas le dire. Le trafic devient chiant une fois passé Sète. Je bats le fer tant qu'il est chaud ce qui m'amène à Tavel, et tout clignotait au tachy, ça voulait dire, va boire un café la station.

    45 minutes de pause sereine, c'est bien, c'est une des rares stations de l'autoroute que j'aime bien. J'ai eu du bol quand même d'avoir tiré jusque là, parce que juste derrière il y a eu un méchant carton à Remoulins. Au loins, là bas, sur Valence aussi il y a un gros pet, et ça tombe bien dans la mesure ou je m'arrête à la douche à Montélimar. Il y a un bouchon monstre après Loriol, on sait jamais ça se sera peut être resorbé le temps que je me refasse une beauté. Mais voilà, 30 minutes plus tard, c'est pire. Je prends le problème à l'envers en sortant à Montélimar Nord vu que tout le monde sort à Loriol. J'hésite même à couper par le barrage, mais sur radio menteur, ils disent que les 3 voies viennent de reouvrir, alors, je retourne sur l'A7 à Loriol, de toutes façons vu que tout le monde est sorti, c'est la misère maintenant sur la N7. Effectivement, il reste du bouchon, mais ça a été. Plus loin c'est au boeuf que ça merde, épuisant.

    J'ai un quai direct arrivé à XPO Jonage, ce qui est déjà pas mal, et un facile en plus.  En 30 minutes c'est vide, mais j'ai attendu bien 1h les papiers. Fallait bien que ça merdouille un peu. J'étais en train de rentrer à Jarcieu, quand d'un coup je me suis souvenu qu'il fallait que je passe chez Schmitz, et puis finalement heureusement parce que j'avais une ramasse à faire à Feyzin dans une métallerie. Je prends 5 palettes de feraille à livrer foulée à Chavanay, ou elles sont visiblement attendues. Et c'est vrai que j'ai pas attendu. Le pire est à venir, je dois aller charger des pommes à Vinzieu. Comme prévu avec ce vent de sud de fou, il se met à pleuvoir serieusement, et plis je monte, pire c'est. fait exprès, le boss est pas là, j'y vois que dalle, heureusement sa femme a entendu le camion et est venue me donner un coup de main. Je me suis bien fait chier, mais ici, c'est normal. Le temps de faire la manoeuvre de l'année, je finis à quai avec 10h02, c'est la tempête aussi ici, un truc de fou, on chargera demain matin, ce soir c'est de la folie.

     

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  • Des bonnes pommes
    Le virage qui tue (dans l'autre sens)
    Le Mistral fend la bise et la boue
    Et ben, je me sens pas tout seul à St Clair
    Les mecanos ont décidé de pas se salir les mains
  • Jeudi 10 Octobre 2024
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    La tempête s'est enfin calmée quand on attaque à charger à 6h ce matin. Le paysan est un lève tôt, quand il dit 6h, c'est 6h. En 30 minutes la remorque est archi pleine de palox de belles pommes ardechoises, on peut prendre le café en attendant que passent les cars du ramassage scolaire. Ensuite, la route est libre. Enfin quand je dis libre, il faut déjà s'extirper de là. Même en étant guidé, c'est vraiment chaud pour sortir de nuit, j'y vois rien. A pleine charge, l'embrayage apprecie moyennement. Bon, j'ai rien arraché, ce qui relève du miracle. C'est l'heure d'embauche, et j'ai pas du tout envie de me cogner la descente des barges, je garde l'autoroute du Pilat par Félines et Charnas pour rejoindre Maclas, ensuite c'est tout droit avec des virages. Je dechante quand même arrivé sur l'A7 après Givors, c'est encore salement bouché. Donc, dans ces cas-là, ça sert à rien de bouffer du temps et du gasoil autant prendre un café à Solaise et attendre.

    Comme prévu à 9h ça se lève, j'y vais. Une grosse drache se mets de la partie, et quand j'arrive au cimetière de St Genis, il faut tourner à l'équerre ++++ dans uen côté sévère, même chargé à bloc ça patine. L'angoisse, il faut reculer dans la descente au milieu du trafic et s'y reprendre. Au 3e essai, ça a fini par tourner, en mode barbare, pas le choix. Il y a un autre camion déjà à quai, le gars à eu la même chose quelques minutes avant moi, ça me rassure. Du temps que ça vide, la pression retombe un peu, je vais recharger un gros lot pour Fos/Mer au port pétrolier à Givors entre deux averses. Le bureau est rempli de citerniers, ça patiente dans la bonne humeur, no stress. Je cors de là à midi bien passées, ça aurait pu être pire.

    Je complète à St Clair du Rhône, je crains pas la solitude, on se retrouve là bas à 5 Duarig, on aurait presque pu faire un défilé tuning. Je prends qu'un petit lot pour le 41, mais il complète bien la remorque et je me rentre à la kommandantur. Du temps que le quai 7 se libère, j'ai eu la limineuse idée de badigeonner de graisse à pneus les joints des portes du frigo qui sont particulièrement dures. Resultat des courses, ça à l'air de marcher. Une fois vidé rechargé, je complète les pleins et lave sans grande conviction, le temps que je me rentre à la maison, je me ramasse une bonne vieille radée, tout est à refaire. 20h maison, repos du guerrier !

     

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  • Les 80 ans de la libération à St peray
    Gree light show à Guilherand
    A7 Montélimar
    en mode éco, ça rame
    1h terminus Sentmenat
  • Samedi 12 Octobre 2024
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    45h01 de coupure optimisée à mort, on peut y aller. Je sais pas vous, mais moi, à 10 semaines de Noel, j'ai déjà la tête dans les guirlandes. Je fais rien de ma vie, mais Noel, merde, c'est Noel. Faut donc pas se louper. Si on ajoute du jardin et un peu d'ordi, le temps est passé à une vitesse folle. Je décolle donc à 17h10, il y a la commémoration des 80 ans de la libération de St Peray. Epargnée par les bombardements, le village a fait construire une sainte Vierge juste en dessous du célèbre chateau de Crussol, classé au patrimoine de l'UNESCO, en sera t il de même pour Beyrouth ou Gaza, c'est moins sûr.

    Comme toujours, l'A7 est bien remplie. Peu de camions bien sûr, mais du casse burne, qui fait des queues de poisson, des gros appels de phares, ils sont pathétiques de connerie. La pluie arrose toute l'A9 jusqu'à Montpellier ou le trafic se calme un peu après. Ce soir j'ai le temps, je roule à l'économie, enfin, j'essaie car je susi chargé plutôt pas leger. 45 minutes de coupure à Meze ou bon nombre sont en mode coupure pour le week-end bien sûr.

    A la remontée, c'est rempli de frigos espagnols, genre la campagne des oranges aurait commencé ? Passé non sans peine le Perthus, il y a pas mal de trafic de l'autre côté aussi, et j'ai pas le droit de rouler en ADR aujourd'hui. Y a rien de marqué, tant que je vois pas de mossos, j'avance. C'est la fête nationale, le fête de l'Hispanité, ça date pas d'hier mais de Christophe Colomb, qui est mort depuis un bail. Donc, que fait le catalan pour la fête de l'Hispanité ? Comme le français moyen au 14 juillet, il sort, se bourre la gueule et se retrouve devant moi sur l'autoroute, puis aussi sur la route de Caldes, un qui lorsqu'il a vu les gyros des mossos a dû perdre 20 ans d'esperance de vie. De 60 sur la nationale, on est passé à 30. A 1h du matin, c'est encore plein de monde dans les rues de Caldes, mais heureusement, il y a personne arrivé chez Villardell, tranquille pour se poser 24h.

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  • Les restes du café frappé
    Un grec heureux
    C'est plus calme qu'hier à Caldes
    5h30 Riba Roja
    Garé pile en face
  • Dimanche 13 Octobre 2024
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    Reveillé pas si tard, je profitais du calme ambiant pour fignoler quelques mise à jour sur mon bien vieux site has been. Mais j'arrive pas à me résoudre à tout envoyer ballader, donc, j'actualise tant que j'ai de la matière à publier. Le temps passe vite, et mon voisin Grec m'invite à prendre le café, un vrai chef, un café frappé à la greque ça se refuse pas. 

    Il y a quand même de l'activité le dimanche chez Villardel, entre ceux qui décollent et ceux qui viennent que pour laver, des vrais acharnés. La journée passe plutôt vite et je me dis que je serais pas completement idiot d'aller me pieuter un peu, sans quoi la nuit risque d'être bien longue. Par miracle j'ai réussi à dormir un peu, il faisait presque chaud et j'ai du me résoudre à faire tourner un peu la clim.

     

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  • Mieux qu'en Allemagne
    Au calme pour 9h
    Valdepenas
    Elle craint pas la rouille depuis des decenies
    ça ronfle
  • Lundi 14 Octobre 2024
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    Reveillé à minuit et des boulettes, je me lève doucement. A 1h pile je mets en route et je me sauve. Un coucou au Grec qui dort pas, il a le temps de mater des films vu le programme light qu'il a. La fête est bien finie à Caldes, y a plus personne dans les rues, il me faut quand même un bon quart d'heure pour arriver sur l'AP7 forcement deserte vue l'heure, et c'est tant mieux. Il y a même un peu de brouillard passé Barcelone, mais rien de méchant, ce matin, c'est vraiment très très calme, le peu de parking sur le trajet degueulent de camions, je pense qu'il y en a vraiment qui passent le dimanche là, garé à moitié dans les rigoles la cabine toute tordue, motivés les types. C'est à peine arrivé sur Valencia que ça bouge un peu, j'ai même hésité à couper mes 45 à Sagunto, et puis j'ai été jusqu'à la dernière minute de volant dans le poligono de Riba-Roja. Sans le faire exprès, je me suis garé pile vers un bar qui ouvre pile à 5h30, et il est 5h30. Merci.

    46 minutes de coupure, et je me taille. Il s'agit maintenant je faire hurler les 500 poneys sur les premiers kilomètres de l'A3. Chargé bien bien lourd, j'ai même doublé un camion, j'en croyais pas mes yeux, et un Scania en plus, là, c'est vraiment une preuve de plus que Volvo, c'est du costaud. Une fois sur le pleteau on respire un peu. C'est bien calme de ce côté-ci aussi. Le jour se lève enfin quand je passe San Clemente, il y a un siècle que j'y ai pas mis une roue on dirait que c'était hier. Mais ce matin, il n'y a pas de soleil, le plafond est plus que bas. Villarobledo, Tomelosso, les kilomètres plats defilent, il y a même un peu de pluie cradoc qui tombe. Passé Manzanares, j'attrape l'A4 direction l'Andalousie, j'y reste pas bien longtemps, je sors à La Consolacion. Là bas, il y a un grand parking face aux vignes un resto bien sympathique et surtout une douche 4 étoiles, au delà du standard germanique, c'est pour dire. 8h de volant, que ça, mais ça ira bien pour ce matin.

    Les 9h de coupure m'ont paru durer une éternité, d'autant qu'avec le temps lourd, des connasses de mouche ont trouvé refuge dans mon magnifique camion de marque Volvo. A 18h45, un dernier café et je me sauve, très vite rattrapé par de la pluie, parfois fine, parfois épaisse. Depuis le temps que j'étais pas passé l'A4 est toujours aussi defoncée, je suis secoué comme un prunier par moments. Restent encore quelques passages bien assassins, mais maintenant, il y a des radars. J'ai presque 4h arrivé à l'aéroport de Séville, je m'arrête couper à la dernière station archi pleine, je me gare en vrac couper 45, le bar est ouvert, il y a du café, ouf.

     

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  • La dernière fois c'était il y a 7 ans
    Carlos élu meilleur chauffeur de taxi de Portimao depuis des milliers d'années
    Sines
    Personne pendant des km
    La guerre à Beja
  • Mardi 15 Octobre 2024
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    Pendant que je buvais le café, la guardia civil est arrivée en convoi, pour faire la même chose, et comme par hasard, ils sont partis juste derrière moi, un peu plus loin, il y a une déviation pour éviter le pont du centenaire sur la Ronda de Seville, je vais pas le fou, je la suis mais je sais d'avane que je vais pas gagner du temps. Faut traverser tout le port et ses feux, la nuit ça va, il se passe pas grand chose. Passé le mortel échangeur à la sortie de Seville une dernière grimpette et c'est la direction de Huelva, ensuite c'est peinard. Quelques camions et plus je me rapproche du Portugal et plus c'est calme. Le tout entre des averses plus ou moins intenses. Je finis enfin par arriver à 3h30 au circuit, le gardien était au courant, il me laisse rentrer me garer à côté d'Arthur qui ronfle autant qu'un Thermo King SB III. 

    Le vent s'est bien levé dans la nuit et Arthur a un énorme drapeau au dessus de la remorque. C'est très joli, sauf que ça grince et qu'au bout d'un moment ça a fini par m'exasperer et me sortir du lit. Il est 8h, tant pis, je me lève et avant qu'il pleuve trop, je me dis que le mieux serait de vider. Un café, et 15 minutes la semi est vide, je peux aller me prelasser sous la douche, bien que dehors il pleuve autant que sous la douche, seule différence, la température. A 15h, Franck finit par m'envoyer un lot sur Pinto, Madrid quoi, demain. D'ici, il y a un bout quand même. J'appelle Carlos mon chauffeur de taxi préféré, il est évidement dans le coin, enfin, il trimballe pas des malades à Lisbonne aujourd'hui, on se retrouve vite fait à la BP en bas. 7 ans qu'on s'était pas vus, à ce rythme là, le prochain coup je serai à la retraite et j'aurai le temps.

    Il fait un temps horribe, mais tant pis, je coupe tout à travers, car j'ai pas envie d'aller m'enterrer à Séville aux heures de pointe. Je prends donc par Silves, Braga, pas un on sur la route sauf moi. Le TOP ! Bien sûr reste à passer Evora et c'est bien la misère, j'avais pourtant attendu un peu que le trafic se tasse. Il y a un vent de dingue et il pleut comme rarement j'ai vu pleuvoir, même passé la frontière espagnole. Je recoupe 45 après Trujilo. La suite jusqu'à Madrid est hyper tranquille, il y a personne, les seules lumières sont celles de clubs qui longent l'A5, y a moyen de perdre du temps dans le coin. C'est toujours sous le déluge que j'arrive à Pinto, j'en ai presque marre, j'y vois que dalle, mais je suis garé tout près du client et c'est parfait, le tout en 9h03, mais c'est la faute à la traversée d'Evora.

     

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  • On prend ce qu'on trouve pour rentrer
    free Palestine Osborne
    Je connais un type qui est monté en haut
    Go go go José
    Hossegor
  • Mercredi 16 Octobre 2024
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    Dans le poligono, il y a deux sites du client, j'étais pas sûr à 100%, mais c'est bien là. La coupure est loin d'être bonne, j'ai eu le temps de m'annoncer, entre deux averses. Coup de bol, il y a même une douche pour les chauffeurs, c'est tellement rare que ça vaut des points... A 11h30, la coupure est ok, il s'est arrêté de pleuvoir, je vais donc quai N°2 charger 5 grosses palettes de ventilation. Franck m'a trouvé un autre lot, juste une palette à deux rues de là pour Lezignan-Corbières, coup de bol.

    J'attends un peu parce que la palette est pas prête, du temps j'ai la suite, "roule sur f40 Hossegor". Les détails m'arrivent pendant que je contourne la capitale. Prévu demain 8/10h, je me dis que c'est couillon parce que je vais pas y arriver bien tard ce soir. J'appelle au cas ou, je propose 20h ce soir. La fille hésite un peu, 20h c'est tard. Au fond de moi je sais qu'avec le peu de poids que j'ai je peux gratter un peu. Bien que raide l'A1 roule bien et descend bien aussi. Plus je roule plus je gratte des minutes, faut rien lâcher. Malgré tout, le dernier plein à Jarcieu a pris une sacrée claque, je refais le plein à Burgos, ça remet les compteurs à 0. On se recale avec la cliente 19h30, c'est bien mieux apparement.

    La traversée de la Basquie a bien passé, c'est déjà un miracle. Une fois sorti de l'autoroute, j'essaie juste de pas me perdre en forêt, je charge dans un pôle économique tout neuf à Hossegor, en fait dans des bureaux, je prends 40 colis de fringues pour sportifs, il y a des colis pour l'Italie et l'Allemagne. Je peux pas acceder à la reserve, mais heureusement, il y a que 40 colis, mon transpal et le diable de la demoiselle. Bien content d'avoir charger ce soir, je peux enfin casser la croute.  Pour demain, j'ai du Carbonne à prendre, j'y vais tranquillou, il repleut fort encore une fois, décidement, cette semaine c'est humide. J'avais coupé à travers pour rejoindre l'A64 deserte ce soir, les parkings sont archi blindés. Je croise les doigts !  A minuit et quart je suis dans la ZI il y a même un grand parking voisin avec le client, coup de bol, encore et toujours. Pas besoin de berceuse ce soir !

     

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  • On arrivera pas à la remplir !
    Lezignan
    Les pompiers à l'entrainement
    Le Rhône à Charmes
    Finalement c'était cool de rentrer tôt
  • Jeudi 17 Octobre 2024
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    En arrivant cette nuit, j'avais fait attention de pas faire de bruit et ne pas reveiller le porte voiture à côté. A l'inverse, il m'a rendu la pareille, je ne l'ai pas entendu partir. A 9h je vais voir le client, c'est prêt et le café est offert. En fait je cours pas trop parce qu'à 40km d'ii, il y a un village qui s'appelle Toulouse et c'est le bronx aux heures de pointe. 5 palettes à charger pour  Badia, c'est vite fait, à 9h30 je suis de nouveau sur l'A64, chargée comme toujours, avec son lot de tarés, mais je passe Toulouse comme qui rigole. Tranquille sur l'A61 je sors à Lezignan pour poser une palette de Pinto. Je trouvais pas l'adresse, mais en fait c'est normal, c'est un chantier, celui de la toute nouvelle Glacière Narbonnaise. Sur place faut déjà que je trouve la bonne équipe, on m'indique les espagnols du fond, bonne pioche.

    Il a fallu que j'attende pour rentrer qu'un Courcelle qui bloquait range ses sangles, j'avais presque l'impression qu'il a pris tout son temps. Mon cariste attendait aussi, en 2 minutes c'est vidé. La bourse de fret est au calme, je m'avance jusqu'au centre routier à Beziers. Finalement, y a que dalle, je dois redonner des nouvelles à Orange, mais vu l'heure je me dis que c'est mort. Malgré tout, j'ai quand même une ramasse à faire à Beaumont Les Valence, 4 palettes pour Barcelone. Parce que je suis joueur, j'ai appelé, mais non, pas possible aujourd'hui. Pas grave, je rentre à la maison. Par miracle Notre village a été épargné par les intempéries, c'est juste incroyable parce que le département a pris cher. Une pensée à tous les bedots du monde !

     

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  • Beaumont les Valence
    camion hongrois
    Lui, il a galeré
    lavage sous la pluie
    Le vosgiste sera pas rentré pour le gouter
  • Vendredi 18 Octobre 2024
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    Quand je démarre ce matin, le tachy me met au parfum direct : amplitude maxi 13h. Je décolle à 7h, et si mes calculs sont exacts, 7+13, ça fait 20, donc, il faut que je sois rentré à 20h maxi. Pour le moment, je pars à 7h pétantes direction Beaumont les Valence un magnifique village typique avec en face du Super U, une belle zone industrielle. Mais mon client il est presque dans le centre du pueblo, une très vieille usine textile. Le matin, il y a une file de cars scolaires, je les croise tous avant de rentrer dans le bled, ouf. L'accès à l'usine est bien merdique et une fois dedans c'est guère mieux. Je dois prendre 4 IBC en retour pour El Prat, bien sûr personne n'a d'infos, mais tous ceux qui sont concernés essaient de trouver une solution. 

    Finalement ça a pris une demi heure. Comme il reste de la place, je passe par Monteleger, c'est l'heure de pointe, mais je sais par ou couper, je joue à domicile. Je retrouve Vanvan le Hongrois qui lui vient vider une bricole. Je prends 5 palettes pour Girona et je reviens direct à Jarcieu, il ne pleut pas, c'est juste incroyable. Je vide tout, et il y a de quoi s'occuper. Je suis pas prévu au primeurs lundi, du coup c'est le service Italie qui va devoir me supporter, c'est cool, ça va me changer d'air un peu. Je vais sortir un gros lot à Vaulx en Velin. A vide je coupe à travers champs avec un soleil incroyable, c'est la première fois que je le vois de la semaine.

    Retour à Jarcieu par l'A7 vu le poids. Avec Maxime on se gratte la tête pour tout faire rentrer, et comme je peux pas repartir comme je veux dans le frigo, du coup, il me change de tournée, mais il me manque des palettes, alors j'ai le temps de faire les pleins et laver, comme ça, c'est fait. La pluie revient en plein pendant le lavage. Dans la cour y des camions dans tous les sens, on se croirait un vendredi0 La tournée est un vrai tetris, 7 clients, y a de quoi s'occuper. C'est tellement tordu que j'ai négocié le transpal eletrique. La pluie ne mollit pas, et quand je grimpe sur l'A7, j'avais oublié un détail, c'est déjà les vacances, ça roule grave et sous des trombes d'eau. J'abandonne à Tain, côté Ardèche c'est un peu plus calme. Le temps de me garer, il est 19h59, j'avais 1 minute de marge, on est large.

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  • Tunnel de la Peyne (35m) toujours ouvert
    Demonte à la régule
    Mama Mia
    J'ai pas trouvé mon bonheur
    Un trésor caché
  • Lundi 21 Octobre 2024
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    Il était 2h du matin quand j'ai mis les voiles ce matin, du moins 1h55 pour être précis parce que j'ai pas laissé longtemps tourner le camion au ralenti par ce que je respecte les voisins, et surtout le poulailler qui est pas tout proche. Bien évidement à cette heure-ci, je suis plutôt tranquille et c'est un peu le but recherché. Il y a bien longtemps que j'avais pas demarré un lundi vers l'Italie et encore pire par le col de l'Arche. Chargé pas lourd, ça dépote ce matin, je suis plus attentif aux bestioles qu'aux bagnoles, et ça ne manque pas, surtout après Die. Il y a de tout, des renards, des sangliers, des biches, bref 1000 fois l'occasion de faire un carnage. Je pense avoir croisé au maximum 3 ou 4 véhicules jusqu'à Gap ou ça se reveille legerement. A Barcelonette les travaux sont loin d'être terminés, il faut passer dans une rue en 1000 morceaux, on se croirait à Gaza. Après il y a de gros panneaux de fermeture du col en journée, mais j'ai pas eu le temps d'imprimer. Comme je suis joueur, j'avais 4h15 en haut du col de l'Arche, je voulais couper au lac, mais le parking est plein de camions, Caramba. Alors je me laisse couler dans les lacets, enfin quand je dis couler, c'est pas le bon mot sans quoi t'es vite mourru par ici. J'ai passé Argentera et je me suis jeté sur le premier terre plein, 4h26 depuis la maison, jamais je peux faire ça en partant plus tard.

    45 minutes de sieste et je sens bien que l'activité reprend ses droits, le jour a bien de la peine à se lever, après la source Acqua Sant'Anna, c'est le défilé de camions, les retros ont peur. Vu l'heure, j'ai pas tenté le diable et j'ai contourné Cuneo, si bien qu'à 9h pile je suis arrivé au premier client à Lagnasco. En 20 minutes c'est torché, on avait pas mal gerbé sur des couronnes en acier les IBC vides, mais avec le hayon et le transpal electrique ça a été un jeu d'enfant. 

    La suite est à  Terranova dei Passerini, il faut faire le crochet par Piacenza, c'est loin. Même en tartinant, c'est impossible. Sur l'A21, c'est travaux sur travaux en plus, je coupe 30 à Broni, il y a plus que dalle dans cette boutique, j'aurais mieux fait de m'arrêter à Tortona. A 13h30 le cariste me sort mes 6 palettes de couronnes en 5 minutes, ça pinaille pas. J'ai encore 1 palette à poser pas loin, mais ça roule pas super après la soupe. Une énorme zone logistique Prologis  qui ressemble à deux goutes d'eau à une  zone logistique Prologis. Accueil glacial de 3 bimbos au bureau, et les mecs des quais sont guerre mieux on les dirait sortit tout droit du loft story. Au pire je m'en fous, ça a pas trainé. D'ici j'ai été me planquer à Livraga vers DHL, là, bas, c'est paisible la nuit. 9h52 de guidon, 11 validée, alors,zorla c'est qui le patron !?

     

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  • Pas de jaloux à Milano, ça bouche dans les 2 sens
    Segrate au poil
    Une bonne épilation et à table
    7e client
    ça c'est un bon panneau
  • Mardi 22 Octobre 2024
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    Je dois attaquer ce matin par des formalités administratives qui consistent à récuperer des papiers de douane à Magenta. C'est très chiant, car je suis au sud de Milan, et les bureaux n'ouvrent qu'à 8h30. J'arrive pas à me décider à quelle heure je dois partir. Milan le matin, c'est comment dire ? Chiant. Donc dans ma petite tête de linotte je me suis mis en tête d'éviter Milan, et de passser par Pavia, c'est pas terriblos jusqu'à Pavia, mais après.. Mamamia. Je pensais pas que ce soit aussi pourrit, et heures de pointe c'est pas du gateau même si ça bouchonne pas, ça croise fin fin, mais c'est pourtant bien la route de Magenta, le pire, c'est que presque arrivé, il y a le charmant bled de Robecco sul Naviglio, et là, faut vraiment pas y aller du tout, il y a même un policier de la municipale qui m'a pris en photo, c'est vraiment trés très interdit, je sais pas ou va atterir la photo, mais elle doit être super belle.

    J'avais quand même une grosse demi heure d'avance, et j'ai attendu 1h pour ces fichus papiers. Il est donc 9h, j'ai encore rien livré de la journée. Ce coup-ci je peux pas échapper à Milan, j'ai 2 palettes à poser au Decathlon de Segrate, les bouchons on baissé un peu, mais quand même 1h pour 60km, il y a pas de miracle. Heureusement c'est rapide pour vider, une belle palette de 3,10m, heureusement qu'il y avait de la place sur le quai. J'enchaine sans mollir avec une livraison à la campagne de Brescia, dans une usine de cosmetiques. J'arrive là bas à 11h30, et la reception c'est que de 8h à midi, autant dire que j'ai eu du bol.

    Il me reste encore pas mal de pain sur la planche, et il faut que je donne un creneau pour la livraison à Venise, je viens pas souvent, mais j'ai déjà fait ce truc. J'annonce pour 15h, ça me laisse le temps de faire mes 30 minutes sous la douche à Monte Alto, c'est pas la meilleure du monde, mais c'est mieux que de puer de dessous les bras. Il y a même une percée du soleil cet après-midi, ça fait tout de suite vacances. Pour une fois je ne m'étais pas gourré, j'arrive pour 15h, c'est un peu compliqué pour sortir les caisses, mais avec le transpal electrique et un deuxième transpal, le tout avec un cariste vaillant et le hayon ça l'a fait impeccable. Reste ensuite une palette avec 2 pneus gigantestques, 650kg pièce, 1t300, merci le transpal à Noventa de Piave, en 2 minutes c'est fait et je termine le 7e client à Villorba du côté de Trevise. Mon rechargement est vers Udine, pour demain, bien sûr. Je sais pas ce que j'ai foutu, mais j'ai repris direction Venise, alors que je voulais couper par Pordenone, quel con, en temps c'est pareil, mais c'est nul. Du coup je me retrouve sur l'A4 alors que je sais que c'est moisi pour trouver une place. Mais coup de bol, il y a encore les places bus qui sont libres, je prends la plus éloignée, j'ai 8h36 et en vrai j'en ai ras le bol. STOP ! Sosta !

     

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  • Bien chiant à charger
    Ouf !
    Le petit Jesus de Faedis
    La passionne de la frutta
    Sur la Pordenone strasse
  • Mercredi 23 Octobre 2024
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    Etre garé sur l'emplacement des bus, c'est quand même vachement bien. Les places sont plus larges, car le touriste à un gros cul, et en plus comme il pleut ce matin, c'est abrité tout le long pour aller jusqu'au café, car le touriste aime pas avoir les cheveux mouillés. Ceci étant dit, à 6h je suis face à un café et un genre de chausson aux pommes, la fille qui sert est une vraie mama, tendre et dure à la fois. On aurait dit ma mémé Gilberte qui aurait 102 ans dans quelques jours et il faut que je pense à aller lui rendre visite au cimetière. Je décolle tranquille, ça sert à rien que je parte trop tôt sans quoi je vais être en avance. Mon chargement est un peu à l'est d'Udine, dans la pampa, et Udine, c'est pas Milan, même aux heures de pointe, c'est gérable.

    J'arrive plein d'espoir à l'usine de palettes à Faedis juste à l'ouverture, il y a déjà un Slovène en train de livrer des planches, ça me laisse le temps de prendre un café et de charger un peu la batterie du transpal. Le cariste m'a fait comprendre qu'avec le frigo, c'est la merde. Effectivement, c'est pas facile, d'autant que les piles sont un peu pas très droite avec des palettes de 80x60, montées à plus de 2m60. Au final presque 2h pour charger mais dans la bonne humeur. 11t quand même, le vide est lourd. 

    La pluie a eu la sage idée d'attendre que je sois à l'abri pour faire son apparition et ça fait pas semblant après Pordenone. Oui, j'ai fait le fou, j'ai coupé à travers par Trevise, au calme. On est mieux là que sur l'A4. Je trouve en plus une douche pas grande mais neuve à la Q8 à Colceresa, combien de temps va t elle rester potable ? Jusqu'au jour ou les GPS proposeront cette autoroute. Bien sûr au bout d'un moment je récupère l'A4 est son trafic intense, mélé à la pluie, y a pas de quoi se distraire. Les 4h30 s'affichent quans j'arrive à la 1ere station de l'A21.

    Quand je remets les pendules à 0, le pluie semble se calmer un peu, et je me dis que ça va être une bonne cagade pour trouver une place ce soir. J'ai bien roulé jusqu'à Ovada ou bien sûr je retrouve les éternels travaux de l'A26, mais ça va, pas perdu bien du temps jusqu'à Gènes. Après sur l'autoroute des plantes vertes, les parkings sont déjà bien remplis, j'ai 9h05 quand je trouve par miracle une place potable un peu avant San Remo. J'aurai pû avancer jusque Vintimille évidement, mais c'eut été pas très intelligent. Et je suis pas joueur.

     

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  • A fond à travers San Remo
    Il y a bien longtemps qu'une fille de moins de 30 ans m'a fait un sourire
    Bollène logistique, c'est moins pire ici qu'à ID Logistique en face
    ça sent le sapin
    Pas de UK, mais du Etoile/Rhone
  • Jeudi 24 Octobre 2024
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    Le parking s'est déjà un peu vidé quand je décolle ce matin extrèmement tôt, à 5h30. Avec mon RDV à midi à Bollène, je suis large. Du moins en principe. Dès les premiers kilomètres je change de couleur, bien qu'il fasse nuit, je l'ai senti. En effet, le panneau typique du message variable annonce des ennuis à venir, l'autoroute est coupée à cause d'un accident dans le pire endroit, entre Arma Di Taggia et San Remo. Là, c'est pas de bol. Effictivement, d'en haut je vois une longue colonne de camions qui herchent à remonter, c'est étrange. Dans la file je repère un camion en plaque française, le gars va à Nice, mais il me dit, ça passe pas. On peut par rejoindre de l'autre côté.

    Mais alors, comment ils faisaient les romains ? Ils passaient pas ? Derrière, un camion klaxonne copieusement, j'abrège. Je me laisse doubler dans le tunnel d'Arma di Taggia, j'enquille derrière lui, le Ligurien a le feu au cul, ça tombe bien, moi aussi. Très vite, on rattrape une colonne de camions, le Lanjatrans devant est vraiment perdu, même quand c'est droit, il roule à 2kmh. Nice est loin là. Il lâche l'affaire et je talonne toujours mon italien, qui prend la bretelle pour reprendre l'autoroute, interdite au 16t, interdite aux + de 8m, je me dis qu'il y a interêt que je fasse pas une connerie. Effectivement c'est vraiment pas large, à 6h du matin ça le fait, en plein été à 14h à mon avis moins. Du coup on se retrouve tout seul, tout shuss pour rejoindre Vintimiglia, là ou tous les autres arrivent, je pense qu'on a gagné du temps.

    La traversée de Nice passe bien, c'est les vacances. Je me jette sous la douche de la Avia à Aix Rousset, c'est pas du 4 étoiles, mais on est en France. Encore un bouchon après Lançon, j'arrive pour 11h45 à Mutual Logistic à Bollène, c'est vraiment mal indiqué dans cette nouvelle poubelle logistique. Une fois à quai, malgré que je les aivait prevenus, ils n'arrivent pas à sortir les palettes, du coup, je vide à la rampe avec le transpal et le hayon. C'est long, mais il y a pas le choix. 

    Mon rechargement est à l'Ardoise, là ou à une époque on chargeait systématiquement pour la GB. Je me contente juste d'une navette pour Skipper Etoile Sur Rhône. C'est moins exotique. Bien sûr comme je suis un mec serieux j'appelle, il faut arriver avant 16h30. Il est déjà 15h30, c'est même pas la peine, alors je remonte tranquillement à la maison, retour à 17h30, incroyable, comme la semaine passée, c'est fou ! 

     

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  • Un vrai défilé mode ici
    Rhone à Vienne
    Duarig St Clair
    Ha ben le Vosgien fait des heures supp, ça coute cher la tronçonneuse pour le bois
    José, tu es beau
  • Vendredi 25 Octobre 2024
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    Avec une ouverture à 8h40 à Etoile, ça servait pas à grand chose que je mette en route à 2h du matin. Il a plu cette nuit, et les routes de mon quartier ressemblent à celles qu'on peut rencontrer d'habitude en Champagne, quand j'arrive à Etoile le camion est deguelasse. Presque 1h pour vider, le temps que tout le monde se mette en place et je me sauve. Direction, Chanas. L'A7 est bien remplie, on est jamais tranquilles. Finalement je reçois un complet à prendre à Viriat, mais arrivé à Chasse, changement de programme. Je charge une navette au port pétrolier pour St Clair.

    Pile poil au RDV, je suis navette n°3. C'est ce bon vieux Mouloud qui s'occupe de moi, avec lui ça va toujours bien. il y a Dudu Navette n°2 qui est devant, ça ma laisse le temps de casser la croute. Je recharge pas loin une fois vide au dépôt de la logistique Duarig à St Clair. Retour à la kommadantur pour vider. C'est blindé comme un vendredi. C'est Maryan qui vient me voir, ça sent la catalogne pour lundi. La Sicile ça sera pour un autre jour ! Du coup, un bon vieux groupage à l'ancienne. 5 clients, mais sans pression, y a pas de primeurs lundi.

    Je m'offre un petit lavage quand même, c'était pas du luxe. J'ai largement le temps de rentrer ce soir, avec en prime, une circulation toujours plus énorme, c'est épuisant à force. Il est presque 20h quand je mets les pieds sous la table, ce soir, il y a un magnifique Bourguignon au programme et ça c'est bon aussi pour le moral !

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  • Lever du jour à Girona
    Et merde
    Quand il pleut ici, tout est possible
    15 minutes ici
    Vidé 5, rechargé 1
  • Lundi 28 Octobre 2024
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    A priori la semaine devrait être écourtée d'un jour, alors autant en profiter à fond. J'ai cassé le reveil ce matin, mais j'étais pas bien encore en phase, je me suis rendu compte que j'avais gardé les clefs de la bagnole avec moi, il y a peu de chance qu'elle me servent à quelque chose. Sprint jusqu'à la maison, ce pauvre chien, il en peut plus de moi, il venait à peine de se rendormir. A ma grande suprise en arrivant sur l'autobiroute, c'est loin d'être calme. D'ordinaire, 1h du matin, c'est peinard, mais ce matin ça roule. Peut être avec 1 jour de moins, tout le monde a cassé son reveil aussi ? Quelques nappes de bruimasse de ci, de là, rien de méchant. Grosse drache après Narbonne, mais rien à Perpignan. Ce matin, c'est la grosse forme, je passe la Jonquera pour couper mes 45.

    Une petite siesta reparatrice et quand je pars, c'est clairement lundi matin, ça roule. Je retrouve un peu de calme quand je bifurque vers Vic, le ciel est plombé, on se croirait en Skanie. J'attaque à Sant Pere Torello ce matin, mais ça commence mal, il y a déjà un camion à quai. Bref ça m'a pris presque 1h pour 6 palettes. Mais j'étais pas trop angoissé vu que du temps ça a permis aux bouchons de se calmer un peu sur la C17 à l'entrée de Barcelone, et justement, la suite est à Parets. Là, faut pas être pressé, ni craindre une mise à quai suicidaire. Je m'en tire pas trop mal, juste après 2 camions sont arrivés. En plus, on a pas accés aux quais, je deteste. Le cariste drague la pointeuse et moi j'attends. C'est ça les dégroupeurs, la motivation, bof Moldtrans, ça se traduit par Mou Trans ? J'enquille sous la pluie maintenant, direction Martorelles, client facile et connu, il faut juste avoir des bras et des molets, ça remet en forme.

    Une fois que c'est fait, je commence à voir le fond de la semi, et bien sûr avec la pluie, les problèmes s'accumulent autour de Barcelone. Je vais à l'autre Martorell, qui est au sud de la ville, je les mélange tout le temps. Là, j'ai juste à poser une palette dans un trou de souris, mais je traine pas, j'ai RDV avec Carreras Logistica à Masquefa à 13h, je donne les papiers au guichet à 12h30. OUF. A peine arrivé, j'ai un quai direct, ce qui relève du miracle, le cariste est déjà là, je suis pas resté 15 minutes à Masquefa, double miracle. Maintenant que je suis vide, j'hérite d'un bon vieux Castelgalli des familles, ça c'est bon. Du temps que ça charge, je peux même aller sous la douche ! Me gusta mucho mi trabajo ! Je sors de là à 15h30 le temps de me garer ça fait 9h03, mais je m'en fous !

     

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  • Rien que pour ça, ça vaut le coup de se reveiller à 1h
    Pause à Mornas
    Brouillard à Chanas
    Une belle usine à feraille à Miribel
    DB Schenker Mions
  • Mardi 29 Octobre 2024
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    Reveillé à minuit, je me dis que ce serait un peu tôt pour mettre en route, alors j'attends sagement qu'il soit 1h30 pour décoller. L'idée même de se retrouver en mode pilotage sur la C25 est encore à mon âge une raison de s'habiller et de mettre en route. Il y a un peu de brouillard, la route est un peu humide aussi, j'y suis allé fort mais pas trop non plus. Mais avec cette météo, une selection de Dark wave sera parfaite pour se mettre dans l'ambiance. La conso aussi à pris cher, mais c'est bien un decrassage de temps en temps. Mon camion aime ça, et moi aussi, j'avoue. De retour sur l'AP7 c'est tout de suite moins drôle mais à 4h du matin au Boulou, c'est encore largement bien calme. Incroyable, il tombe des cordes à Perpignan. J'ai hésité à stopper à Fabrègues, et j'ai tiré jusqu'à Ambrussum, garé sur le parking avec 4h31, bon, c'est pas grave, j'avais pas du tout envie de m'arrêter.

    45 minutes de coupure pas très utile et pas envie d'aller jusqu'à la station, j'avais des trucs à faire sur le PC. C'est pas la meilleure idée que j'ai eu de l'année, passé Orange, méga coup de mou, j'ai dormi un petit quart d'heure sur le volant, un café et après ça allait nettement mieux pour arriver à Salaise. Décharger ici est une formalité, et c'est toujours agréable. J'allais partir la fleur au fusil pour recharger un complet à Mions pour Rivesaltes quand mon chef m'a dit halte là, trop facile mon garçon.

    Il se trouve qu'il y a une grosse palette de feraille à prendre à Chanas pour Miribel, oui, ce serait bête d'aller à vide à Lyon. Ne pouvant pas me permettre de dire non, j'y vais. L'A46 j'oublie évidement, il y a encore eu je sais pas quoi, c'est noir de monde sur la route, y en a marre. Heuereusement, il fait beau. A 13h pile le portail de l'usine à Miribel s'ouvre, très propre et très jolie usine de feraille, avec des gens sympathiques en plus. Il faut pas longtemps pour vider, et j'ai plus qu'à croiser les doigts et faire au plus vite pour rejoindre Mions. Coup de bol, pas de bouchon, j'ai 8h56 arrivé chez Schenker. La came est prête, et ça charge les palettes 3 par 3, autant dire que ça pédale. Je peux me garer au calme pile en face, il y a même gogues et douche ma foi plutôt nickel, et ça m'arrange bien beaucoup ! Ce soir je peux même valider une 11, magnifique !

     

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  • Reveil blaffard en Catalogne du nord
    Ah ça a pas changé ici
    Perpignan et des touristes partout
    Au calme à Fabrègues
  • Mercredi 30 Octobre 2024
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    J'ai pas dormi des masses, il faisait incroyablement lourd cette nuit. Malgré tout je démarre en pleine forme à 1h15. Le code barrière est le bon, OUF. Un peu de brumasse histoire de salir un peu plus le camion, mais ça ne dure pas et je suis vite noyé au milieu d'une rafale de nuiteux, ça roule bien et je quitte ce petit monde à Montélimar sud, il y a pas un chat et je suis pas chargé lourd du tout. Pas de frayeur avec les platanes, personne ne vient en face. Plutôt que de pas trouver de place sur l'A9, je me fais mes 45 à Remoulins au calme au péage.

    Le jour finit par se lever sur le Roussillon, et il fait bien moche. C'est malgré tout surement moins pire qu'autour de Valencia ce matin, décidement la météo se dechaine plus vite que prévu par les scientifiques et surtout par les politiques. C'est à Rivesaltes que je vide les couches pour adultes, 33 palettes 20 minutes, juste le temps d'un café. Il est 8h quand je repars, en pleine heure de pointe, mais c'est les vacances ici aussi bien sûr, ça passe nickel ou presque pour aller recharger au dépôt de cintrage des bananes à Port Vendres. Une éternité que j'étais pas venu, mais c'est toujours pareil, depuis des décenies, le système fonctionne toujours bien.

    Malgré le fait qu'il y ait pas mal de camions et la pause casse croute, en 2h c'est chargé. Je me sauve frigo sur 13, et sans faire ma photo à côté du bateau vu qu'il y a des travaux, c'est un scandale. A Perpignan, les touristes ont remplacé l'heure de pointe, il faut de la patience, toujours et encore. J'ai pris la douche viteuf au Truckstop 34, et puis j'ai fini mes heures à Fabrègues, c'est bien bon pour un mercredi.

     

  • Photos
  • Défilé de FH à Corbas
    Y a de quoi en coller du carrelage
    La caisse qui m'a tué, t'es trop con Phil26
    On est mal
    On dirait un 1er novembre
  • Jeudi 31 Octobre 2024
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    Grasse mat ce matin, je ne démarre qu'à 2h15. C'est fou. Cerise sur le gateau, je pars avec un café dans le ventre, Fabrègues c'est ouvert la nuit maintenant. Tranquille pour rouler jusqu'à Vienne ou ça se reveille gentiment, à 6h je suis arrivé pour vider mes bananes à Corbas. Mais j'étais loin d'être le premier. Mortas me laisse sa place, il y a un autre complet avant moi, j'y suis resté presque 1h30. Je serai parti plus tard ça changeait rien, d'autres sont arrivés après et les quais sont pleins, y a de sacrés bouffeurs de banane à Lyon. 

    Bien sûr quand je repars, l'A46 est bouchée, ça tombe mal je vais à St Vulbas charger de la bière à la base Carrefour. Comme souvent, le numéro de commande est pas bon, mais en donnant en contact le nom du directeur de la centrale, les feux se mettent tous au vert. Je devais charger 12 palettes, finalement il y en a que 7. Ensuite, je vais en face completer dans une usine de colle pour carrelage, bien pénible le protocole, faut attendre dans une case jaune qu'un cariste te donne un quai, y a que ça des caristes ici, mais aucun ne s'interesse au sort d'un petit vieux. finalement c'est un vieux qui me donne le quai, 9 palettes pour Pollestres dans le 66, 11t, c'est lourd la colle pour carrelage. Vu qu'il reste de la place je vais completer à St priest. Je fais le grand tour par Satolas, il y a encore eu un carnage sur l'A46. 10 colis différents pour Winchester, du matériel pour les carrières, c'est lourd et il faut faire du Tetris. A la fin, il y a une caisse de 2t500, et c'est le drame. Pour l'avancer j'ai voulu la pousser au Transpal à grand coups d'épaule, mais c'est mes côtes qui ont pris, la caisse a pas bougé.

    J'ai bien senti la douleur en repartant. De retour à Jarcieu, c'est Aurélien qui m'a ouvert les portes du frigo, je pouvais pas. Bref, heureusement que Mag passait par là, elle m'a filé un Doliprane, j'en ai plus. Au bureau ils se sont bien foutu de ma gueule, avec des amis pareils, j'ai pas besoin d'ennemis. Moi à l'inverse j'en aurait fait autant. Reste ensuite à poser la bière à Roussillon, fait exprès que je suis pressé, du moins que je suis attendu à St Etienne, il y a 2 camions avant moi. Manque de bol, il y a un méga bouchon sur l'A47, ils étaient comme des dingues au groupage. J'ai pas fait le clébard et je les ai aidé pour charger, c'est moins lourd que le St priest.

    Bien sûr j'ai coupé 9h sur place et reparti dans le brouillard à 2h du matin, normal c'est le 1er novembre. Je rentre tranquille tout par la natio, les paysans dans le coin vont pas tarder de remettre le couvert, j'ai vu des panneaux démontés, des radars masqués, maintenant, Tain l'Hermitage s'appelle Beaumont-Monteux, Serves Sur Rhône est devenu Crozes-Hermitage. A 4h je suis à la maison, bien attendu par mon chien, vu l'heure. Bon plantage aux kings, bonne Toussaint aux autres !