FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2024 Partager sur Facebook
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  • La semi sera pas blindée ce soir
    hasta luego mercado
    L'AP7 a pri cher à Medynia
    Des kilomètres de queue
    RHAHHHHHHHHHH
  • Mercredi 7 Février 2024
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    La journée démarre assez mal, j'ai la confirmation que j'ai le crève, après une nuit affreuse je suis debout bien trop tôt. ça sert à rien d'insister, je prends mon sac direction l'AREA et sa douche. Sauf que c'est fermé pour cause de secheresse. La seule douche déjà bien pourrie de tout le Mercabarna fermée. Du coup c'est lavabo à l'eau froide, nous sommes en 2024... Les barrages de paysans espagnols commencent à se lever, mais ça reste un sacré bazar sur map, surtout à la descente.

    Par chance, je suis chargé un peu avant 15h, c'est déjà ça. Je peux monter tranquille, j'ai que 3 clients. L'Ap7 est ouverte à 100%, il y a juste des travaux à Gérone nord, les paysans ont mis le feu et ils refont l'enrobé. Dans l'autre sens, il y a des dizaines de kilomètres de bouchon, une horreur. J'ai roulé tranquille jusqu'au centre routier à Béziers, il y a encore pas de restrictions d'eau, ouf, je peux me prendre une vraie douche, au pas de course, je termine ma période au calme à Loupian.

    Tous les indicateurs sont au vert pour la suite, comparé aux deux semaines qu'on vient de passer, c'est le club med, je me suis même payé le luxe de rouler tranquille à 84, histoire de me refaire une santé niveau conso. Je me suis même fait déposer par le Satyre de chez Mesguen avec son gros Scania, j'ai honte. 

    A minuit j'attaque au 1er à St Priest, facile. Le second est dans un coin moins facile de la zone, il pleut on y voit rien, il y a une bordure en face que demande qu'à t'arracher le pare choc, une voiture noire garée dans le noir, mais je finis par y arriver, j'ai 11 palettes à sortir. Sauf que le transpal déconne à plein pneus, il s'arrête sans raison, de colère j'y balance des coups de latte, il remarche un peu, mais au bout d'un moment ça s'arrête net. Pas le choix que de sortir, aller piquer le transpal chez le voisin, refaire une manoeuvre de la mort qui tue et c'est le drame, dans le noir j'ai pas vu la bavette se prendre dans le chasse roue, se coincer avec le pneu et m'arracher le garde boue, putain, je suis vert. Je finis de sortir le reste, je ramène le transpal et je file au marché de Corbas. J'ai plus que 7 palettes à poser, le sas est archi blindé, j'ai eu bien du mal à tout caser et je vais me coucher au calme vers les producteurs, ras le casque, il est 2h.