FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
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  • Genova ouest, ça fait plaisir au matin
    Quand tu te plains de tes conditions de travail, pense à elles
    Bon courage à celui qui va devoir l'atteler
    N'est pas Michel Angelo qui veut
    La cuccine di qualita
  • Vendredi 8 Novembre 2019
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    C'est toujours le déluge quand je décolle d'Albenga, juste avant que la zone industrielle ne se reveille completement, il est 6h40. Pas énormement de trafic ce matin, mais ça ne dure pas longtemps, plus je m'approche de Gènes et plus ça roule évidement, quand on roule à 70 on est content, mais de toutes façons c'est limité à 70, elle est loin l'époque ou je faisais du pilotage dans les dernières courbes avec les bavettes qui raclaient au sol, ce qui signifiait : calmos. Arrivé en haut de l'A26, c'est la sinistrose absolue, il fait de brouillard un peu avec de la grosse pluie beaucoup. Sur Milan, c'est la guerre, un gros point tout rouge à 50km à la ronde. Je fais quand même une pause juste avant Binasco à l'Autogrill.

    20 minutes plus tard, la situation n'a pas évolué, c'est un véritable parking sur la tengenziale, donc, je sors à Binasco pour rejoindre Melegnano, la route est vraiment défoncée, avec des flaques boueuses, il y a un type à un rond point qui bouche un trou, il me fait penser à un fou qui se déciderai de vider l'océan avec une cuiller. Il est quand même 10h20 quand je sonne au portail de Sun Chemical à Caleppio, à l'interphone on m'invite à attendre au portail, il tombe des cordes, j'ai attendu comme ça 20 minutes. C'est TRES long, à peine abrité par l'avancée du toit du batiment.

    Un cariste a fini par venir, mais c'est pas pour lui, il y a un autre dépôt à 500m de là, j'y vais donc, et je tombe sur un autre cariste guère plus avenant, qui m'envoie encore à une autre entrée de l'usine, j'attends sagement, et à 11h30 on me vire de l'usine, finalement ils videront qu'à 13h. Ces messieurs vont manger. Pour tout arranger, dehors il y a pas de place, il faut aller à l'autre bout de la zone se garer.

    Donc à 13h je suis de retour, même un peu avant, le portail ne s'ouvre qu'à 13h15. J'ai encore attendu 45 minutes avant qu'un cariste ne finisse par venir, j'ai rarement vu autant de branleurs au m², tout ça un peu à cause d'un petit chat qu'un cariste a trouvé au milieu des palettes et qu'il a filé à la gardienne, un vrai défilé de caristes qui voulaient voir le petit minou, à mon avis à 16h ils en auront plus rien à taper du chat... Il est 14h32 quand je me tire, il faut que je sois à 16h30/45 à Carpi, au dessus de Campogaliano, 180km. J'ai gardé la voie du milieu de l'A1 tout le long pratiquement en croisant les doigts que les carabiniers soient allés rendre vide à ce connard de chat.

    Bien sûr, arrivé à Carpi, ils étaient pas contents, mais moi non plus en fait. Du coup ça a pas trainé pour charger les cuisines di qualita d'Angelo Po, ça sera le seul coup de pot de la journée. Le complément est au groupage à DSV Modena, il y a 4 camions avant moi, mais Maxime qui a pitié de moi, fait un peu le forcing, 2h plus tard je ressors avec la semi presque pleine, ça roule encore beaucoup sur l'A1, mais j'ai plus envie de courir comme un con, je me pose à Casteggio à 21h30, il reste de la place, impeccable, j'en ai ras le casque aujourd'hui.