Carnet de bord de Juillet 2025 | Partager sur Facebook |
La chaleur m'a reveillé à midi et demi, ici, ça sent tellement la pisse que tu peux pas dormir carreaux ouverts, je deteste dormir sur l'autoroute, je deteste Ambrussum. Alors j'attends sagement qu'il soit l'heure, j'ai même pas été chercher un café, il y a bien trop de monde la bas. A 15h30, je ripe. J'avais annoncé à Pusignan, que je serai là vers 19h. L'A9 est réouverte à Narbonne, et par curiosité morbide j'avais regardé l'état du trafic sur la D611 dans les Corbières, c'est resté en paquet de merde une grosse partie de la matinée encore.
A peine parti, je vois mon heure d'arrivée qui est retardée, j'y crois pas, y a encore une caguade. De ce que j'ai compris, un camion avec une grue a emmené un gros panneau, un PMV, il devait être vachement haut le bazar quand même, j'ai toujours pas compris. Quoi qu'il en soit, je reflechis pas longtemps et je sors à Roquemaure, plus haut c'est risqué. Donc, 2e fois de la semaine que je traverse Bagnols sur Cèze. Bientôt je vais faire plus de kilomètres sur la nationale que sur l'autoroute. Une fois de retour sur la N7, je sais que pour reprendre l'autoroute à Montélimar Sud, c'est la guerre, je m'échappe vite par Viviers et Chateauneuf du Rhône, j'ai repris à Montélimar nord, ouf. Ensuite, fini les emmerdes, enfin, à part dans la montée de Roussillon, un frigo couché dans la montée (?) le tracteur est resté droit, mais le chassis du tracteur ressemble à un chewing gum, figure de style : 10.
Il est 19h45 quand je me pointe à Pusignan, 4h15 depuis Ambrussum, et encore je m'en tire bien, j'ai évité 2h de bouchon. Mine de rien, j'ai livré avec 17h de retard, pas mal ! J'ai plus qu'à vider, tout seul comme à 3h du matin finalement. 45 minutes et un café plus tard, je ferme la boutique et je me taille direct à Jarcieu. Bien sûr à 22h, il y a plus personne. J'ai un voyage assez original, moitié primeur, moitié ADR. Devant 10 palettes pour le Nurburgring et derrière, 10 palettes d'abricots pour Etalans. Ruben de chez Vilardell était là, lui aussi a bien galéré entre hier et aujourd'hui.
Le temps de prendre un bain, il est presque minuit quand je repars, faut que je m'avance un peu. Passé Lyon, c'est enfin tranquille, limite je suis tout seul par moments sur l'A39. Sorti à Poligny, la N83 est encore plus deserte que l'autoroute, c'est pour dire. Les parkings degueulent de camions par contre. J'avais repéré un parking au Super U de Saone, à 15km du client. Le frigo tourne, je peux pas me caler n'importe ou vu que je livre dans le centre du village. Coup de bol, il y a de la place, tranquille ! 3h30 fini les conneries, au lit.