FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2020 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Y a du matos chez SAT
    Des bons cartons, pour des bonnes pommes
    Ils savent faire des beaux camions chez Joufruits
    Les belles routes du Pilat
    Y a plus bien de place
  • Mardi 9 Juin 2020
  •  

    A 6h39, je plie ma tente 2 Seconds EASY de Quechua, et je mets en route à 6h40. On est pas là pour bricoler. En même temps, avec 17h de coupure, je pense que je peux aller bosser un peu. Je suis arrivé seul hier, mais je repars accompagné par des passagers clandestins. Je sais pas la raison, mais j'ai été envahi de mouches dans la soirée, et pour les faire sortir... Walou ! J'en ai bien assassiné quelques unes, bien sûr. Une mouche ça vit 28 jours grand maximum, le même temps que l'on peut être verbalisable pour la RSE, c'est marrant ça.

    Ce matin, il fait frachement vilain quand je quitte Luc en Diois, et très vite je trouve de la pluvasse, je suis noyé au milieu d'un flot de travailleurs qui vont sur Valence, mais ça roule plutôt bien, et mieux que les jours fériés par ici. Je pensais trouver un peu de monde sur la traversée de Livron, mais non, nickel, j'ai même eu les feux au vert. Quand je me pointe chez Corsi, il y a un camion qui s'en va, je prend sa place, nickel, ça rigole pas. Quelques minutes après moi, il y a un 2e biscotte qui arrive, c'est réglé comme du papier à musique.

    De là, je vais là ou il y a du fret, c'est à dire dans le 07, au Pouzin, ou m'attend un magnifique voyage de caisses à fruits en carton. En 20 minutes c'est chargé, je monte direct à Bessey au pied du Mont Pilat chez un marchand de pommes. Avec la route bien grassouille ça patine comme il faut pour monter après la cité Pétribovine, enfin St Pierre de boeuf quoi !

    Du fait que ça a bien fonctionné ce matin, je peux même tenter une ramasse à Maclas avant midi, vu de l'A7 on peut croire qu'il y a rien de l'autre côté du Rhône, mais en fait si si, il y a du taf. Je me pointe à 11h45, j'ai 10 palettes de rouleaux de tissu à prendre pour Barcelone et une pour l'Italie, no soucy, ça charge. Les gars sont vaillants ici ! J'en profite aussi pour mettre les compteurs à 0, j'ai la dalle.

    Retour ensuite à Jarcieu, je vide tout, un coup de peigne, un peu de gasoil, et je file à Malissard charger un complet de bouffe pour sportif, il y a tellement de bazar dans la cour qu'on voit même plus le quai. En une demi heure c'est chargé, je descends au plus loin que je peux ce soir, il me faut un coin calme et pas trop craignos. Je me dis que je peux tenter le parking à Santi à Gerone, il y a qu'une seule place. Une dernière coupure après Sigean, et je me pose à 21h35 à Girona, je suis pile poil dans les clous, j'ai mérité ma gamelle pour ce soir.