Carnet de bord de Juin 2022 | Partager sur Facebook |
Il est 4h, à la bonne heure, c'est grand temps de se mettre en route. Je suis sensé distribuer à partir de 9h à Hungaroring. D'accord, j'ai de la marge, mais on est jamais assez prudent. Par goût de l'exotisme j'ai gardé la nationale 1 déserte, jusqu'à Gyor ou j'ai repris l'autoroute, mais même sur cette nationale déserte, il y avait une patrouille de flics en train de rien faire. Les flics sont partout ici. Quand j'arrive sur Budapest, ça commence à se charger, j'ai bien fait de partir tôt, ça va vite être le binz comme on dit ici, je me suis quand même pris 5 minutes pour un café une fois passé le Danube.
Il est long comme un jour sans pain ce M0, je suis arrivé à 7h au circuit, bien sûr j'ai pas pû rentrer, fallait attendre. A côté de moi il y à Lion Truck Racing, qui ne peuvent pas rentrer non plus. Ici, c'est toujours compliqué. On nous laisse finalement rentrer bien après 9h. Le paddock est divisé en deux, faut que je bouge le camion pour faire la distribution, mais ça va, je m'en suis sorti. A midi c'était une affaire classée, entre 2 averses. Le temps est plus que menaçant. J'ai le temps de me refaire une beauté, y a du beau linge qui traine. Franchement depuis que je livre les circuits, le championnat d'europe camion, c'est vraiment sympa à faire.
Je recupère ce qu'il y a en fûts vides, 2 fûts pleins en retour, et je me sauve avant que ce soit la panique sur le periph budapestois. A peine sur la M0 qu'eclate des orages monumentaux, on y voit pas à 20m, ça roule pas vite, prudence, mais y a des tarés qui font du gymkhana entre les files de bagnoles, faire un constat sous des trombes d'eau c'est un signe d'intelligence ?? Retour chez le transitaire à Masonmagyar. Comme à l'aller, j'ai repris la N1 à Gyor, c'est tellement peinard. A 18h30, je suis garé en sécurité, et c'est aussi bien comme ça avec le plein de gasoil !