| Carnet de bord de Septembre 2020 | Partager sur Facebook |
Il y a foule pour s'enregistrer ce matin au guichet, mais ça va assez vite, on m'annonce un chargement pour dans une demi heure, je me dis que si je charge avant 10h, c'est jouable pour tenter de vider ce soir à Corbas, ce que me confirme un chauffeur Corsi, c'est leur taf, ils savent. Sauf que ce matin, la demi heure d'attente se transforme vite en 1h, puis 2, et enfin à 10h30 c'est bon, je peux charger. Une fois à quai ça va assez vite, ils ont des chariots double palettes et sont 2 pour charger, 23T de sauce à pizza, ça fait combien de pizza ?? Si je me trompe pas d'un zero ça fait 230.000 pizzas. C'est vachement interessant comme calcul non ?
Je mets les voiles à 11h30, et je suis loin d'être le dernier parti, d'autres arrivés avant moi sont toujours en stand by, je m'en sors vraiment bien, encore une fois. C'est même pas la peine de tenter vider ce soir à Corbas, alors je remonte à 80 tout pile, ça sert à rien de forcer. Mis à part des zones de travaux interminables sur l'A21 ça roule nickel ce jeudi sous un ciel bien lourd, un peu partout ça ramasse les tomates de terre dans les champs, c'est un peu comme les betteraves chez nous, avec des bennes qui degueulent de tomates sur la route. Cassage de graine un peu avant Turin à 14h20, il était temps.
Surprise après le tunnel, mon parebrise est constellé de taches, il s'agit en fait de goutelettes d'eau venues directement du ciel, c'est dingue ce truc. Je vais à la douche à la Dyneff pendant que l'orage gronde. Mon copain Zef est à sa place habituelle, ça fait des années qu'il coupe ici la journée, ça donne l'occasion de papotter un peu comme des petits vieux. Je finis par me radiner à Corbas à 21h30, mais pour se poser tranquille dans le coin, il y a pas bien d'endroits à peu près tranquille, je squatte un bout de trottoir vers DHL, je vais pencher pour dormir, je deteste ça, enfin, on s'en fout demain c'est vendredi !