FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2022 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Petit à petit les péages disparaissent du paysage
    des camions dans tous les sens
    Le Poligono Industrial de Gelida
    L'ancienne halle des marchandises RENFE
    Catalunya Express
  • Lundi 10 Janvier 2022
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    Même pour un camion neuf, se lever à minuit, c'est hard. J'ai bien dormi un peu, mais ce lundi, il en manque un bout, le café, la douche suffiront tout juste. Je range bien comme il faut mes petites affaire dans mon petit globetrotter, et je décolle à 1h du matin. Les choses sérieuses commencent pour mon nouveau compagnon qui va devoir apprendre la vie. 13 minutes pour arriver au péage de Valence sud, on est bien. Je suis très surpris ce matin par le nombre de camions déjà sur la route, en principe c'est archi mort le lundi à 1h du matin, mais pas aujourd'hui. Du coup ça passe assez vite, et je ne peux qu'à de rares excéptions tester l'éclairage sur force 4. La pleuvasse est remplacée par de la grosse drache après Béziers, ça ne mollit pas jusqu'à ce que je me gare sur mon emplacement reservé au village Catalan ou j'arrive bien avant que l'alarme des 4h15 retentisse.

    J'ai pas mis bien longtemps pour m'incruster dans la confortable couchette. Au reveil j'ai bien trop la flemme d'aller chercher un gobelet de mauvais café. Passé la frontière, il pleut encore, mais moins fort. Après Figueras, il y a camion coincé dans le terre plein central, il a amené avec lui une centaine de metres de glissières, c'est le 2e cette nuit, le premier c'était un EXIT à Tavel. J'en conclus que c'était pas une nuit à rouler. L'heure avançant, le trafic aussi, et avec la pluie il y a du pénible de chez pénible, ici ils sont pas habitués à la flotte. J'arrive un peu avant 8h à Palamos. La fille super mignone et sympa de l'accueil a été remplacée par une borne assez peu rigolote.

    Mine de rien ça a pris presque 1h pour vider 2 palettes, le jour peine à se lever. A 9h il fait encore nuit tellement le ciel est lourd. J'enchaîne avec 6 palettes de bobines à Montoronès, il y a des camions dans tous les sens et une poignée de chauffeurs à la merci du service logistique.  Il y a 2 complets avant moi, mais ils ont RDV le 12, or on est le 10. Ils ont pas été pris, et moi-même je ne savais pas quand es ce que j'étais prévu pour. Finalement avec ma tranche de cake, c'est good, encore une heure de paumée et je peux filer plein sur à Gélida. Je ne connaissais pas le poligono, il est dans une vieille friche industrielle, c'est rare en Espagne ce genre de truc. Je vide dans l'ancienne gare de marchandises, l'accès est original, en 10 minutes c'est réglé. 

    Toujours sous une pluie finette et beaucoup de trafic pénible, je vais au pied du Montserrat à Vacarisses, là coup de bol, il y a personne, en 20 minutes ça vide. Reste Odena à faire, mais je me le garde pour demain, comme ça je bousille pas une 9h et je valide même une 11. Maryan m'a dit, pas d'impératif. Alors, je vais me planquer dans une ZI de Manresa au bord du C25, à l'ombre. Bon OK, il fait à peine 10° quand je me gare à presque 14h. Le camion en avait marre et moi aussi en fait !