FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2022 Partager sur Facebook
  • Photos
  • 1er Castellet !
    LOL
    Meounes, faut se faire tout petit
    Imperia
    L'art de vivre dans une bretelle d'autoroute à Genova
  • Jeudi 10 Février 2022
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    A 8h petantes j'appelle le contact pour la livraison des fûts au circuit. Il n'y a rien qui presse, l'écurie en a besoin que le 15 février, je dois m'arranger avec les manuts du circuits. Je m'avance gentiement au poste de garde, il faut présenter le pass sanitaire, faute de quoi, on rentre pas. Bon, ça marche, je suis un bon citoyen, ça passe. Vu l'époque, c'est plus que calme au circuit, seul une bagnole tourne, un test de voiture de course hybride, j'en sais pas plus, sauf qu'elle fait un boucan d'enfer. De toutes façons, je fais déjà pas la difference entre un Renault Espace et un Porsche Cayenne, les 2 sont moches.

    Le temps de sortir le hayon et les palettes, ça prend 20 minutes, et je fonce sous la douche, il y a même de l'eau chaude, c'est ouf ! La suite est à Impéria et comme à chaque fois que je vais en Italie en ADR depuis le Castellet se pose la question de ou passer. Je fais appel à mon GPS PL, lui la solution qu'il a trouvé c'est de m'envoyer au port de Toulon, prendre un ferry pour la Corse, puis prendre un autre ferry pour Savona, trop fort. En fait le souci c'est de devoir descendre à Toulon, et me taper la déviation ADR, déjà que ça fait un brave détour. La seconde solution, c'est de couper par Signes et surout Méounes les Montrieux, il y a un passage de 4 ou 5km vraiment craignos pour croiser, à chaque fois j'ai peur, d'autant que c'est interdit aux 13t, bref, on sait plus par ou passer d'autant que le maire de Cuges les Pins à lui aussi éradiqué de sa commune cette sale race que constitue les camionneurs.

    Donc, j'ai coupé par la D2 et Méounes, mais c'est fini je le fais plus, c'est trop craignos, je tenterai la route d'en dessous un jour, la D202. Après Méounes, c'est du billard jusqu'à Brignoles ou je récupère l'A8. Jusqu'à Nice, il y a encore pas mal de trafic, mais ça bouchonne pas, c'est déjà ça. En 3h30 j'arrive à l'usine de Chuisavecchia, super sympas, le cariste s'est même laissé aller à glisser quelques mots de français ! Magnifique ! 

    Pour un peu, j'aurai presque repris le col de la Neva qui rejoint Mondovi, mais ça rallonge de 40km. D'un autre côté ça m'aurai éviter de me frapper des kilomètres et des kilomètres de trafic parfois ralenti, voire carrement arrété de Varazze jusqu'à Ovada quasiment tellement il y a des travaux dans tous les sens. C'est archi chiant, et mon capital d'heures a fondu comme neige au soleil, en tirant mes 10h j'aurai pû arriver à Cotignola, mais j'en suis bien loin. Donc, je m'arrête dès que j'ai mes 9h de volant histoire d'être sûr de caler ma 2e 11, je me gare à 19h30 sur le parking de DHL à Campegine. C'est sale, y a rien, mais c'est calme.