FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2024 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Je suis pas emmerdé par les voisins
    Le café est bon chez la team Faas
    Ils sont blagueurs chez Hahn
    On a frolé la catastrophe
    Metz sous le soleil
  • Mercredi 10 Juillet 2024
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    La nuit a été agitée, de l'orage, de la grèle, du vent, ce matin, ça va nettement mieux. J'ai été bien inspiré hier de rien descendre. Dès 8h je m'y mets, comme souvent je suis bien loin du fond du paddock, le transpal va faire des kilomètres aujourd'hui. Un café par ci, un par là, et déjà des retours de fûts vides ce qui arrange beaucoup, mes affaires, celles de la chef du paddock et celles de mon chef aussi. Seuls les Hongrois ne sont encore pas arrivés, je laisse les fûts chez Stefen Faas. A 13h je me sauve. Ici c'est vraiment la fête du camion, j'ai croisé quelques specimens en train d'arriver, ça fume un Magirus dans les côte !!!

    J'ai une ramasse bien bizaroïde à Nettetal, à la frontière avec Venlo. Auncun bouchon pour parcourir les 160km ce qui mérite d'être souligné quand même. Je prends donc chez un transporteur bien old school, une palette ADR avec 2 colis, le tout 30kg. C'est du 5.2, mais à transporter à 15 degrès. Je savais pas s'il fallait plaquer ou pas, mais heureusement chez Duarig on m'a donné la réponse. La ramasse a pris 10 minutes, j'ai juste à descendre sur Besançon pour un autre ramasse, les 2 colis sont à livrer impératif demain à Tavaux, et surtout pas vendredi chez Solvay. Pourquoi ?? Rupture de stock ? Non ! Risque chimique ? Non !!! Tout simplement parce que cette usine grande comme 2 fois le Luxembourg risque d'être en sous effectif vendredi. voilà voilà.

    Cap donc sur les Pays Bas à 500m d'ici et route classique ces derniers temps direction Maastricht. L'autoroute est coupée pour travaux dans l'autre sens, il y a des bouchons partout. Je m'arrête casser une graine sur une aire je sais plus ou, mais ou j'ai eu très peur. Une maman est avec son petit de 2 ans je pense, et sur ce parking on est à la queue leu leu sur plusieurs ilots. Devant moi une citerne, le gosse s'éloigne, et tape un sprint en passant sous la citerne et se retrouve dans son élan au milieu des voies de circulation, et dieu sait s'il y a des tarés qui roulent vite sur les parkings. Le pire, c'est que je crois que la mère à rien compris et le père non plus.

    Je traine un peu volontairement, histoire de laisser passer le gros du bouchon au Luxembourg, 20h c'est limite limite. Les 4h15 clignotent dans la montée de Nancy, mais j'ai un copain Vosgiste qui connait les plans parking SOS. OUF. Reste plus ensuite qu'à rejoindre Besançon, entre averses, nappes de brouillard (oui oui) et surtout en essayant de pas se faire flasher. J'arrive épuisé à cause de ça un peu avant 1h au parking de Casino Besançon ou il reste quelques places.