Carnet de bord de Octobre 2024 | Partager sur Facebook |
La tempête s'est enfin calmée quand on attaque à charger à 6h ce matin. Le paysan est un lève tôt, quand il dit 6h, c'est 6h. En 30 minutes la remorque est archi pleine de palox de belles pommes ardechoises, on peut prendre le café en attendant que passent les cars du ramassage scolaire. Ensuite, la route est libre. Enfin quand je dis libre, il faut déjà s'extirper de là. Même en étant guidé, c'est vraiment chaud pour sortir de nuit, j'y vois rien. A pleine charge, l'embrayage apprecie moyennement. Bon, j'ai rien arraché, ce qui relève du miracle. C'est l'heure d'embauche, et j'ai pas du tout envie de me cogner la descente des barges, je garde l'autoroute du Pilat par Félines et Charnas pour rejoindre Maclas, ensuite c'est tout droit avec des virages. Je dechante quand même arrivé sur l'A7 après Givors, c'est encore salement bouché. Donc, dans ces cas-là, ça sert à rien de bouffer du temps et du gasoil autant prendre un café à Solaise et attendre.
Comme prévu à 9h ça se lève, j'y vais. Une grosse drache se mets de la partie, et quand j'arrive au cimetière de St Genis, il faut tourner à l'équerre ++++ dans uen côté sévère, même chargé à bloc ça patine. L'angoisse, il faut reculer dans la descente au milieu du trafic et s'y reprendre. Au 3e essai, ça a fini par tourner, en mode barbare, pas le choix. Il y a un autre camion déjà à quai, le gars à eu la même chose quelques minutes avant moi, ça me rassure. Du temps que ça vide, la pression retombe un peu, je vais recharger un gros lot pour Fos/Mer au port pétrolier à Givors entre deux averses. Le bureau est rempli de citerniers, ça patiente dans la bonne humeur, no stress. Je cors de là à midi bien passées, ça aurait pu être pire.
Je complète à St Clair du Rhône, je crains pas la solitude, on se retrouve là bas à 5 Duarig, on aurait presque pu faire un défilé tuning. Je prends qu'un petit lot pour le 41, mais il complète bien la remorque et je me rentre à la kommandantur. Du temps que le quai 7 se libère, j'ai eu la limineuse idée de badigeonner de graisse à pneus les joints des portes du frigo qui sont particulièrement dures. Resultat des courses, ça à l'air de marcher. Une fois vidé rechargé, je complète les pleins et lave sans grande conviction, le temps que je me rentre à la maison, je me ramasse une bonne vieille radée, tout est à refaire. 20h maison, repos du guerrier !