Carnet de bord de Janvier 2022 | Partager sur Facebook |
Il y a un bon vieux brouillard ce matin, et il caille. C'est l'hiver, même en Catalogne. A 7h je mets les voiles. Il y a déjà un peu de monde en route, mais ça roule bien prudement pour descendre sur Igualada, de toutes façons, on ne peut pas doubler pratiquement tout le long. C'est l'heure de pointe à Igualada, ça bouchonne un peu, c'est pas Madrid non plus ! Il me faut vider à la fonderie de la ville, coincée au beau milieu de quartiers résidentiels, j'étais déjà venu charger une fois ici, mais il y a longtemps, j'avais le 440 blanc il me semble. Dans mes souvenirs, c'était un peu old school, et ça n'a pas changé. Il y a la navette prioritaire avant moi à charger, puis c'est mon tour.
Quand je repars, il fait jour, et c'est tant mieux, l'usine est pas large, il y a des bouts de feraille un peu partout, un miracle que je n'ai rien cassé. Il y a un bail que j'ai pas été chargé au cochon, et ça tombe aujourd'hui. Plutôt que de passer par Barcelone, je reprends, Manresa, Vic, ça va aussi bien. Le brouillard disparait après Vic pour laisser la place à un super soleil et un point de vue magnifique sur les cimes enneigées des Pyrénées, j'ai envie d'aller skier du coup.
Il est presque midi quand je me pointe à cochon land, je vais vite laver la semi et voir la belle Anna au bureau pour lui souhaiter la bonne année et aussi savoir si c'est prêt mon voyage. Chose incroyable, j'ai un quai direct, juste le temps qu'il se libère. A peine une heure plus tard, je ripe, thérmostat sur -20. J'ai le temps de casser un graine quand même. Revenu côté France, la pluie d'hier a cessé, il y a un vent de fou vraiment désagréable pour rouler, ajouté à un fort trafic de camions, c'est vraiment pas drôle. Je fais un stop decrassage au pas de course à Narbonne, je voulais surtout pas y rester plus de 30 minutes. C'est à Ledenon que je remets les compteurs à 0.
Passé Orange, le vent, c'est en pleine poire, ça fait du bruit, mais le camion est étanche, il y a juste du bruit de vent. A 21h je me gare chez Duarig Logistique à Roussillon, à 8km du client pour demain, impeccable, le frigo ne gènera personne. C'était le baptème du voyage un peu lourd pour le I-Save. Il s'en est pas trop mal tiré, je finis la journée avec 8h55, c'est bien Titi !