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Mercredi 11 Décembre 2024

 

J'ai dormi comme un nouveau né, encore que je ne me souvienne pas vraiment de mes premières nuits. Quoi qu'il en soit, je vois le défilé des fourgonettes DHL, ils partent tous à la même heure à 9h30, c'est balaise. J'aime mieux ma place que la leur. Dès que la coupure est bonne, je me jette sur les routes italiennes, il est 10h15. Tout est vert aux Apenins, si on excèpte bien évidement les chantiers et même une déviation de l'A1 à un moment, mais sans conséquences, sauf que devant il y a un Polonais dont le GPS doit lui faire peur, j'avais envie de l'étrangler. C'est tout droit, ou veux tu aller andouille !? Passé les apenins enneigés, c'est grand soleil sur la Toscane, et je m'arrête au pas de course à Incisa prendre la doccia.

Il est 13h30 quand je débarque à Badia, ici, c'est sérurisé à mort, mais quand t'es enregistré, c'est pour la vie, et bien que je sois pas venu depuis un moment, c'est toujours la cas. A peine une demi heure sur place et je me taille. La suite est au sud d'Arrezzo, dans la pampa vers Castiglionne Dei Laghi, le coin est superbe, l'été ça doit être blindé de touristes. Je vide 8 octobans de billes de plastiques dont certains font 10 fois mon poids, c'est à dire, 1200kg. Au transpal à main évidement, c'est bon pour la santé de temps en temps, ça fait pas de mal.

Maxou le bedot de l'affretement m'a sorti un voyage à Il Piano c'est bien paumé pour y aller, mais je connais, c'est pas la première fois. La nuit tombe vite, je perds Sienne dans la pénombre. Il y a pas mal de trafic en cette fin de journée, et c'est pas les plus doués dans la région, faut s'attendre à tout et surtout au pire. Il est 18h quand je me pointe à Il Piano, j'aurais chargé ce soir ça aurait été bien, mais je savais en arrivant que ce serait mourru d'avance. La coupure sera bonne, et c'est aussi bien, car j'ai un boulot de OUF sur le PC.