Carnet de bord de Mars 2025 | Partager sur Facebook |
C'est au doux klaxon de la 304 d'Aurélien que je suis réveillé, j'ai rien dit dans la mesure ou c'est mon affreteur ces derniers temps, et qu'il faut faire bonne figure auprès des clients. Je me laisse payer le café, et je vais à la douche, mais tout seul bien sûr. J'ai RDV à 2km d'ici à 16h, pas la peine de s'exciter, je démarre un peu après 15h.
Fût un temps on était 2 ou 3 par jour à charger ici par jour pour toute l'Espagne, aujourd'hui, je crois qu'il y a plus guère qu'un par semaine, et un peu d'UK. Enfin, tout ça c'était du temps ou j'ai embauché chez Duarig, il y a 17 ans jour pour jour, j'avais oublié, c'est Stephane qui me l'a rappelé. J'étais jeune et innocent. Il y a pas trop de monde au chargement et je ne suis pas pressé, c'est pour ça que j'ai pas attendu longtemps avant de passer à quai. Il flotte sa race, mais le casque est obligatoire ici, c'est cool, j'ai jamais eu de parapluie de ma vie.
Un peu après 16h je suis chargé, demain j'attaque à Castres, ADR Frigo +22. Autant dire que vu le merdier sur St Etienne, je tente même pas de démarrer. J'ai sagement attendu que ça se décante, et c'était long à venir, un peu comme quand on est constipé. Pour le savoir j'avais programmé la première station de la 88, et je surveillais le temps de parcours, à 18h c'était correct, GO. En mode éco, chargé lourd j'ai eu tout le temps de mater le paysage, sauf qu'il faisait moche et quasi nuit. Surprise au rond point de la 102 au dessus du Puy, il y a la DREAL, ici ils craignent ni le froid, ni la pluie. J'ai pas fair de prouesses niveau temps de parcours, je me suis sagement garé au bord de la voie ferrée à Barnassac sur la 88 historique. En fait, je prends pas tout de suite l'A75 à Les Salelles, ça évite 2 grosses côtes.
La suite est nettement moins sport, les cheveaux peuvent enfin un peu respirer, et la pluie s'est calmée pour être remplacée par du léger brouillard. Je finis par arriver à Castres à 1h30, c'est parfait.