Carnet de bord de Mai 2020 | Partager sur Facebook |
La nuit été du genre calme, nickel. Sur le papier j'ai rdv à 9h, mais je sais qu'ici c'est assez aléatoire le rdv. Parfois, c'est vraiment 9h, des fois, 10h, une fois c'était même 14h. Alors dans le doute, je ne mets pas en route et je vais faire le pied de grue sous le mirador. Petit à petit les autres livreurs arrivent, mais toujours personne au mirador, finalement ce sera 10h. Les 5 petits camions entrent en même temps, je dois attendre qu'ils sortent tous en même temps pour rentrer à mon tour après contrôle des Mossos évidement.
Ce qu'il y a de bien ici, c'est que ça traine pas une fois en place, il faut vite vider pour vite sortir. D'un autre côté c'est pas fait pour me déranger, c'est quand même assez angoissant de rester la dedans, bien sûr les photos sont interdites, c'est bête.
Il est 11h30 quand même quand je ressors de Lérida, les faubourgs de la ville sont déserts, comme j'ai compris le déconfinement de la Catalogne sera pas pour tout de suite. Mon rechargement est à Castelgalli juste en dessous de Manresa, c'est parfait. De temps en temps il pleuvasse, mais rien de méchant.
Pour une fois, il n'y a personne d'autre pour charger à l'usine, j'ai même le temps de ma prelasser sous la douche 4 étoiles, d'ailleurs j'ai pas osé demander la douche à la prison. Une demi heure pour charger, j'ai deux batiments à faire, tranquille. Comme Barcelone est encore fluide, j'oublie le C25, je remonte de manière classique par l'Ap7. C'est vrai que ça roule encore assez bien. Si on excèpte un filtrage de la police au péage du Boulou, RAS. Un peu de pluie sur le Languedoc, et je finis par me garer avec 8h55 dans la ZI de Salaise, il est 23h, IMPECCABLE !