FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Traversée de Volterra, tu fais pas le malin
    Sur les routes magnifiques pourries de Toscane
    J'ai respiré l'odeur à plein poumons, ça fait pas de particules fines un 48
    Toscane love ❤
    ça passe ça passe gagné 1h !
  • Mardi 12 Octobre 2021
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    Il est 5h tout pile quand je décolle de Massa, avec une belle coupure de fonctionnaire de 11h15, il est loin le temps ou quand on avait coupé 4h on avait le sentiment d'avoir tiré au flanc. J'ai l'autoroute pour moi tout seul ce matin, et c'est cool. Après Livourne c'est encore plus desert, je me paye une pause café une heure plus tard garé en vrac tout seul comme un grand à Savalano, juste avant de sortir de l'autoroute. Je le sais d'avance, la journée va se faire en grande partie sur des routes tordues. Ma première livraison pour aujourd'hui, c'est un colis ADR de 2kg, oui oui. Il y a déjà pas mal de camions quand j'arrive à Saline Di Volterra. Mine de rien, j'ai mis 1h45 depuis Massa, c'est pas du très rapide pour arriver ici.

    J'ai été au gardien avec mon colis sous le bras, pour repartir je lui ai demandé si je pouvais entrer dans l'usine faire 1/2 tour, il a été un peu surpris, je pense qu'il me voyait avec une fourgonette pour un si petit colis. En partant, j'ai demandé conseil à un chauffeur pour aller sur Arezzo, il m'a dit de ne surtout pas passer par Volterra mais de faire le tour par Livourne et remonter à Florence. J'ai étudié la carte, checké map, ça fait 100km de détour. Alors j'ai fait le fou je suis passé par Volterra. A Volterra, il y a le musée de la torture, et c'est vrai que cette route est une torture, mais putain, c'est vraiment très très très beau. Un piège a chaque virage et la traversée de Volterra, tu pries tous les dieux de ne devoir croiser personne. Après, c'est encore beaucoup de virages à travers les oliviers mais sans bled craignos à passer. Une fois arrivé à Col di Val d'Elsa je récupère la 4 voies vers Florence, ça va tout de suite mieux, douche à Val d'Arno histoire de se remettre les idées en place.

    Mine de rien, j'arrive chez le client à Badia, un peu avant 11h, en 30 minutes c'est réglé, pas eu le temps de dire OUF. La suite est au dessus d'Arezzo dans un petit bled qui s'appelle Poppi, c'est là que sont fabriqués les célèbres desodorisants pour les cabines de truckers, non je déconne c'est fait en Chine bien sûr. La route est pas trop mauvaise pour y aller, avec 8t en moins c'est toujours mieux. J'arrive un peu avant 13h, ça reprend à 14h. Mais le cariste est décidé, il me fait rentrer direct, café offert, franchement j'ai connu pire accueil. A 14h, je suis enfin débarassé de mes palettes de produit bien craignos pour fabriquer les peintures et je suis enfin vide. 

    Maxime m'a trouvé un chargement vers Bologne. D'ici je vois vraiment pas par ou passer. Le GPS indique Cesena, mais la carte et le satelitte font pas vraiment envie, je suis à deux doigts de tenter, mais quand même c'est chaud. Je coupe la poire en 2, va pour le retour sur Florence, là aussi la route est pourrie, mais je me vois pas retourner sur Arezzo, alors je tente par le col de Consuma, je croise bien quelques camions, c'est que ça doit passer. Il me faut bien 1h pour récuperer l'A1 ou ça bouchonne bien entre Prato et Barberino, je fais donc 30 minutes de coupure avant, en esperant que ça se calme. Mais non seulement ça s'est pas calmé, ça a même augmenté. Péniblement j'arrive à sortir à Prato, mais tout le monde reste sur l'A1, c'est bizarre, moi si Map m'indique +1h30 de trajet je sors, quoi qu'il arrive. Je pensais que si personne ne sortait c'est parce que la nationale après Calenzano était interdite ou impraticable, mais non, ça passe, c'est pas terrible mais ça passe. 

    Avec tout ce temps perdu, c'est moisi pour recharger aujourd'hui, je me trouve une planque in extremis dans une ZI à Bologne, posé avec 8h57, et validage d'une seconde 11 quand même ! Pfuhhhh !